Nouvelles locales.
rT Yjwes. Il paraît que l'officier-rapporteur a 1
caractérisé ainsi l'attitude de ceux qui, consi
dérant le service, auxquels ils étaient astreints
par la loi, comme une niani/estâtion politique
contraire leurs opinions, ont refusé d'obéir.
Et qu'est-ce donc, s'il vous plaît, que refu-
rer obéissance la loi sous prétexte qu'il vous
répugne de vous incliner devant elle? Il nous
semble que la légalité n'a que des rapports fort
éloignés avec la manière d'agir de ces quasi-
militaires qui n'en sont pas moins citoyens.
Chez le Journal dYpres, la gaité ne perd
jamais ses droits. Protestant contre la con
damnation qui a frappé, entre autres, MM.
Fraeys. Vanden Berghe et Gust. Begerem, le
bon Journal invoque, en guise de défense, le
droit des pères de famille de répudier l'en
seignement primaire officiel
Comment trouvez-vous celle-là Non, mais
dites comment la trouvez-vous
U3» -SI
Nos lecteurs n'ont pas oublié la lettre dont
M. Bouquet-Vandromme a eu l'imprudence
d'exiger l'insertion dans nos colonnes.
Par ce factum rédigé sur commande
M. Bouquet nous traitait ni plus ni moins de
calomniateur pour avoir écrit qu'une élève de
l'Ecole de Mme D'Haezeleire fut aspergée de li
quide, le 10 Octobre dernier, en passant de
vant sa maison. M. Bouquet nous menaçait
également d'un procès en dommages-intérêts.
Il a,en effet,donné cette menace un commen
cement d'exécution et s'apprête réclamer
10,000 Francs, une misère, quoi
Bien que suant la peur, nous pensions néan
moins que M. Bouquet était un peu prompt
vendre la peau de l'ours surtout que nous
venions d'apprendre que le père de l'enfant
en question se disposait intenter lui, Bou
quet, une action en dommages-intérêts....
Or, Pierre vient de faire l'expérience de la
vérité de ce vieux proverbe Tel est pris qui
croyait prendre.
En son audience du 5 c', M. le Juge de
Paix du 2e canton a rendu un jugement qui
Nous attendons maintenant avec impatience
l'exploit d'assignation en 10,000 fr. de dom
mages-intérêtsmoins que l'envie ne
nous prenne, notre tour, de demander M.
Ëouquet quelques milliers de francs pour
nous avoir traité méchamment de calomnia
teur
Le Théâtre de Bruges.
DENIER DES ÉCOLES.
condamne M. Pierre Bouquet-Vandromme
Ti francs de dommages-intérêts au profit de
L.Gesqnière, et aux frais du procès, attendu
qu'il est établi que le lO Octobre il a été
versé, d'une fenêtre de la maison de JI. P.
Bouquet, un liquide sur l'enfant Gesquière
Louise.
Le public brugeois semble décidément avoir retrouvé le
chemin du théâtre, et dimanche dernier encore, la salle était
des mieux garnies. Le programme était d'ailleurs fort allé
chant: il comprenait deux opéras en première reprise, le
Maître de Chapelle et Haydée, et un désopilant vaude
ville, le Caporal et la PaQsê.
Le succès du Maître de Chapelle a dépassé l'attente
générale. M. Delestang a chanté le rôle de Barnabé de façon
se faire fréquemment applaudir. Il a dit son grand air ainsi
que le fameux duo: Perché Perchéselon les bonnes tra
ditions et avec tout le brio que ces morceaux comportent.
M"' Montoui l'a, du reste, fort bien secondé, et l'on a pu
constater que notre gentille dugazon peut, lorsqu'elle le veut,
poser et soutenir un son sans qu'aucun tremblement en
vienne troubler la netteté et la justesse. Qu'elle persévère
dans celte voie, et nous n'aurons que des éloges lui adresser.
La reprise de Haydée a été fort goûtée, grâce surtout au
talent, toujours plus apprécié, de SP" Servalius. Les couplets
Il dit qu'à sa noble patrie -, le dur ttino avec Rafaela
pendant que Loiédan s'endort: C'est la fêle au LidO]
la gracieuse borcarolle: Cest la corvette, avec accompa
gnement du chœur des matelots bocca chiusa enfin l'air:
Je suis dans son palais, qui ouvre le quatrième acte ont
été chantés par elle avec une rare distinction. M. Mitelel, de
son côté, supporte vaillamment le poids du rôle difficile de
Lorèdun, qui n'exige pas srulem< ni de la voix, mais beaucoup
d'exprvssion dramatique. Celui de Uuiipieri est un peu lourd
pour M. Sens, mais il ne faut point perdre de vue que cet
artiste en est ses débuts, et que ce n'est pas du jour au len
demain que l'on peut se former un répertoire. Cette observa
tion peut s'appliquer également notre second ténor, chargé
du rôle d'Andra Donato. Quant M"" Montoui, elle a tout ce
qu'il faut pour être une charmante Rafaela.
Le spectacle s'est terminé par le Caporal et la Payse,
comédie vaudeville en un acte, dont nous avons déjà rendu
compte et qui n'a pas moins provoqué l'hilarité que de coutu
me. Il est vrai de dire que, pour un drôle de caporal, M.
Millel-Gagnard est un drôle de caporal
(Journal de Bruges).
Listes précédeutes, 27,850-05
Boerenhol, 2-84
Witte Klakken 1-74
Bergerie, 4-89
Sultan, 18-50
Toekomst, 11-31
Grand Monarque 13-33
Kruisstraat, (chez Devos), 8-10
Tête d'Argent, 4-10
Dons, particuliers.
0-35
0-50
0-50
0-70
1-85
0-50
0-50
0-50
0-10
0-10
0-20
0-10
0-30
0-20
0-50
27,9X1-76
Dépenses jusqu'à ce jour, 25,821-29
En caisse 2,100-417
VILLE d'YPRES. rovsmi. communal.
Séance publique du 30 Octobre 1880.
Présents: MM. L.Vanheule, Bourgmestre-Président
Hector Bossaert, Echevin Chev. Gustave de Stuers,
A. Soenen, Th. Cornette, L.Van Alleynnes, A. Brunfaut,
F. Gravet, J. Creton, Conseillers Ferd. Van Daele,
Secrétaire.
La séance est ouverte 5 h. 10 m.
M. le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la
séance du 9 Octobre dernier. Adopté.
Le Conseil avise favorablement, aux fins d'appro
bation par l'Autorité supérieure
1" Le procès-verbal de location publique tenue le
12 Août dernier, de plusieurs biens ruraux appartenant
aux Hospices.
2° Un acte de-bail portant location de gré gré en
différentes parties d'une ferme sise Ypres (St-Jacques)
et appartenant aux Hospices.
3° Une demande des Hospices aux fins d'être autorisés
accorder une réduction de fermage pour les deux
dernières années du bail d'une ferme sise St-Jean.
4° Une délibération de la Fabrique de St-Nicolas
demandant l'autorisation d'accepter un legs de bijoux
fait par la D"e Joséphine Depcorter, pour l'ornementa
tion d'une statue de la Vierge.
5° Une délibération de la Fabrique de l'Eglise Saint-
Nicolas demandant l'autorisation nécessaire pour ester
en justice contre le fermier du droit de location des
chaises.
Le Conseil approuve le budget 1881 du Collège
communal et de l'Ecole moyenne:
a) Collège communal en recette et dépenses la
somme de fr. 26641.
b) Ecole moyenne en recettes et dépenses la somme
de fr. 19282-50.
Budget 1881 de l'Enseignement primaire.
M. le Président fait observer que les prévisions ne
peuvent porter que sur les dépenses, et qu'il est impos
sible de déterminermême approximativementle
montant <ies recettes. Cette situation est causée par la
manière d'agir de la Députation permanente qui non
seulement ne liquide pas les subsides auxquels la ville
a droit pour le service de l'Instruction primaire, mais
n'a pas même jusqu'ici approuvé les budgets des exer
cices antérieurs. Sous peine d'interrompre ce service si
important, l'Administration communale est obligée de
faire, de ses deniers, l'avance des sommes dues par la
Province et défaut d'approbation de son budget sco
laire, d'administrer comme si la Députation permanente
agissait régulièrement en donnant celui-ci, en tempj
utile, l'approbation nécessaire. M. le Président ajoute
qu'il y a lieu d'espérer que cette situation cessera bien,
tôt, le Gouvernement ayant l'intention de prendre des
mesures pour assurer le payement des traitements des
instituteurs sans l'intervention des communes.
Le Conseil approuve les budgets pour
1° Ecole des Garçons,
Dépensesfr. 18,I5(
2° Ecole de Filles, dirigée par Mme d'Hazeleire,
Dépensesfr. 13,95(
3° Ecole de Filles, dirigée par M"0 Vander Haeghen,
Dépensesfr. 11,90(
Au sujet de ce dernier établissement, M. le Président
informe le Conseil qu'en vue de développer l'instruction
primaire, et en attendant que le personnel enseignant
puisse être complété, le Collège a désigné titre intéri
maire pour les cours de flamand, d'histoire, de sciences
naturelles et de dessin respectivement MM. Lefèvre,
Mathieu, Justice et Juncker, professeurs au Collège
communal.
4° Ouvroir annexé l'Ecole de Filles, dirigée par
Mmc d'Hazeleire,
Dépenses,fr. 1,850
5° Ecoles Gardiennes,
Monsieur le Président croit devoir faire pour ce qui
concerne le service des Ecoles Gardiennes, les mêmes
observations que pour les Ecoles primaires. Ici encore
se révèle, de la part de la Députation permanente, le
même procédé spécialement en ce qui concerne la
nouvelle Ecole Gardienne créer au quartier St-Pierre.
La Députation après avoir retenu pendant plusieurs
mois les plans et autres pièces soumises son approba
tion, les a retournées non approuvées. L'administration
communale, ayant pris son recours au Roi, le Gouver
nement a donné l'approbation nécessaire. Par suite de
ces retards et pour les motifs indiqués, les budgets des
Ecoles Gardiennes devront être établis sur les mêmes
bases que pour l'exercice 1880.
Le Conseil les arrête ainsi qu'il suit
a) Jardin d'enfants annexé l'Ecole dirigée par
M"c Vander Haeghen fr. "3,000
b) Ecole Gardienne annexée l'Ecole dirigée par
Mrac d'Hazeleirefr. 5,450
c) Ecole Gardienne (quartier St-Pierre), fr. 5,800
6" Ecole d'Adultes.
Le Conseil arrête le budget en recettes et en dépenses
la somme defr. 2,500
Le Conseil arrête le budget 1881 de l'Académie des
Beaux-Arts et de l'Ecole Professionnelle.
1" Académie des Beaux-Arts
7,155
fr.
7,155
2" Ecole professionnelle
5,730
En dépensesfr. 5,730
Le Conseil arrête le compte communal pour
l'exercice 1879.
En recettesfr. 421,t>25-37
En dépenses-396,089-13
Excédant fr. 24,936-24
Comité secret.
Le Conseil fixe la somme payer pour les pauvres
par M" v" Fissette, concessionnaire d'un terrain au
cimetière communal.
Le Conseil nomme M. B. Cousinne, comme pro
fesseur de gymnastique au Collège communal, en rem
placement de M. Ligy, démissionnaire.
Le Conseil nomme la demoiselleDeramoudt, Lucie,
aux fonctions d'Institutrice aux Ecoles Gardiennes.
Le Conseil accorde, sur sa demande, démission
honorable de ses fonctions d'Institutrice en chef,
Mme Ph. Sbaw, épouse de M. E. Justice, et avise favo
rablement la demande de la dite dame tendant obtenir
sa pension de retraite.
Le Conseil émet, un avis favorable sur la demande
de M. F. Ligy, ancien Instituteur l'Ecole moyenne de
l'Etat, aux fins d'obtenir sa pension de retraite.
La séance est levée 6 h. 45 m.
--aaoais-»
Un Grand Bal sera donné le 21 Novembre 1880, la
Salle du Spectacle, par les musiciens du lr rég' de
Ligne, au bénéfice de la femme et des enfants d'un
artiste.
Prix d'entrée Un franc par cavalier.
N. B. Un orchestre de cinquante musiciens exécu
tera les danses les plus nouvelles.
Le Bal sera ouvert 8 1/2 heures par la valse la
Vaguesous la direction de M. Ch. Simar.
Des cartes seront séposées au Café St-Sébastien
rue des Bouchers.