J 0 FRANCS PAR AN. cX.'" V&&XZS2S?Jc "aris1 Toujours lâ garde civique. N° 015. Jeudi, 40e ANNÉE. 25 Novembre 1880. J OU RN A 1. iiVPRES ET I»E L A K RON I» SSK >1E T. fAHLlSSAVI LE JEUDI ET LE HIHWCIIE. T- VIRES .Vi:yt!iillT tu MM) Les annonces de lu .higitiuc el de l'Elraimcr sont ivciii'« m.. i' j a O, 50, Corohill, E G i l o, Merle Slreei VV C°, 38, Park Row-New-York. mu,i/iiu-DUA-iiui uc3, a uruxeues eicuez ses correspondants Plue, de lu Bourse, Paris'.' Pour rÀli.inague. fAustro Hongrie et la Suisse: chez Rudolf Mosse (Annoncen-Kxpeiliiion) Munich. Hambourg, Leipzig. Stutlgard, Vienne et Zurich Pour lu Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Geo Slreelet W G, Londres. Pour la Hollande: chez ftygb et Van Dilmar, Rotterdam. Pour I Amérique: chez Pcthinghille et Avis au public. Les personnes qui prendront un abonnement pour 1881en faisant parvenir notre bureau un mandat-postal de 6fr.pour l'arrondissement et de 7 fr. pour la reste du Pays, recevront no tre feuille gratis jusqu'au nouvel an. A v i 8. Messieurs les électeurs libéraux dont on réclame la radiation sont priés de faire par venir sans retard les significations qu'ils rece vront, au bureau de l'Association libérale. Ils auront soin de joindre ces pièces les docu ments propres justifier de leurs droits. S'ils désirentfournirdes explications verbales, ils trouveront M. le Président son bureau les Mercredi, Samedi et Dimanche, entre dix heures et midi. BULLETIN POLITIQUE. La discussion de l'interpellation Haenel sur l'agi tation anlisétnitique s'est terminée hier la Cham bre prusienne. La séance a duré sept heures, et un grand nombre de membres appartenant toutes les fractions de l'assemblée législative ont pris la parole. L'événement de la journée a été le discours du pasteur Stœckcr, le prédicateur de la cour et le fouduteur du parii ehétien socialiste, qui a eu outre fondé la ligue antisémitique. Des voix autorisées ont pris la défense des prin cipes d'égalité religieuse, MM. Meyer, de Breslau. l'éminent oraleur Lœwe, de Berlin, tous les deux israélites, M. Richler, le chef des libéraux séces sionnistes, qui a démontré que ce serait violer la Constitution que de contester aux juifs prussiens leur qualité d'Allemands; M. Virchow, progres siste, qui a combattu les attaques dirigées contre les signataires de la déclaration ayant en vue de combattre l'agitation antisémilique et contre le conseil communal de Berlin. D'autre part, deux conservateurs, MM. Strœsscr et Krœcher, ont dé fendu la thèse de M. Stœker. Aucune conclusion n'a été donnée au débat l'engagement s'est terminé faute de combattants. Les Chambres françaises ont beaucoup travaillé avant-hier. La Chambre «les députés a voté les der niers articles «le lu lot sur la réorganisation de la magistrature, y compris l'article 8 qui suspend pendant une année i'iuamo\ibililé, et a adopté pur 294 \oix contre 169 l'ensemble du projet de loi. Il a fallu, pour assurer le vote de la loi dans la journée d'avant-hier, remettre Jeudi l'interpella tion de M. La vieilli* sur les antécédents politiques du vice-uinitul Cloué, ministre de la marine. Le gouvernement a résolu, parait-il, de demander l'ordre du jour put et simple. Hier a eu lieu l'interpellation sur l'affaire de Cissey. Au Sénat, le projet de loi sur l'enseignement secondaire a été adopté et la discussion a été mar quée par une nouvelle défaite des conservateurs qui, par l'organe de M. Cbesniloiig. ont essayé d«* faire inscrire la religion «1 Ans le programme «le l'enseignement. Il semble que lu réunion des constitutionnels autrichiens, tenue Dimanche Linz, a mieux réussi que le Parteitag qui a eu lieu le Dimanche précédent Vienne sous les auspices «les notabilités du parti libéral. Dans la première de ces villes une résolution énergique, protestant contre la préten tion des constitutionnels de représentera eux seuls l'élement allemand, a été voté l'unanimité. Le gouvernement roumain a chargé son envoyé Vienne, M. Balalchauo, de prier le cabinet de Vienne de faire les démarches nécessaires pour que la Roumauie obtienne ce qui lui est dû. Le baron de Haymerlé a accueilli favorablement cette de mande el a promis de faire eu sorte que la Rouma nie puisse occuper bref délai le territoire d'Arub- Tabia. Yi'res, le 24 Novembre 1880. Le Journal d'Ypres paraît vouloir faire de. Vobstructionisme littéraire... il met, en (Tel, une ténacité et uue persistauce singulières revenir sur ce même sujet, nous le répétons, plus qu'épuisé. Si, au moins, les arguments qu'il invoque étaient quelque peu présentables... Mais quels pauvres moyens va-t-il recourir, ce pauvre jurisconsulte! Voyons cela, puisque le Journal d'Ypres tient tant continuer la discussion, laquelle ne nous géne en aucune façon: nous demandons seulement pardon nos lecteurs de leur servir toujours le même ragoûi. mais il n'y a pas de notre faute Le Cujas du Journal commence par soutenir que la prise d'armes du 10 Octobre n'a été com mandée que par le seul bon plaisir du chef de la Garde, et il s'écrie d'un air triomphant: la loi y> sur la Garde civique prévoit deux revues ou v inspections d'armes... En dehors de cela il ne peut dépendre d'un major ou d'un lieutenant r> quelconque de faire assister la Garde civique une parade officielle ou non. Vous invoquez la loi sur la Garde civique? Vous la connaissez tellement bi -n. que vous êtes con vaincu que les Belges seuls sont astreints au ser^ vice; preuve cette phrase où vbus revendiquez pour les citoyens belges (sic) K* droit d«* se dispen ser d assister aux exercices où il leur répugne desb rendre. Mais passons y avi« z-vous songé, qu'air- cune revue n'avait eu lieu en 1880. et que par conséquent le Chef de la Garde en ordonnant celle du 10 Octobre, restait strictement dans le pro gramme tracé par la loi Plus loin nous lisons l'cnormité que voici Vous ne pouvez objecter le décret de Messi- r> dor an XII qui parle de là Garde Nationale. Ce n'est la loi que pareequ il plaît au Major de convoquer les Gardes pour la circon- stance Que diriez-vous dun service obli- gatoire l'occasion dune procession? Ce serait la volonté du Majormais non la loi: de mime r> qu'on ne peut forcer les citoyens belges (les Gardes civiques le sont avant tout) (-1 les étrangers dont parle l'ari. 8 de la loi. qu'en faites-vous, savant jurisconsulte parti- ciper l'exercice d'un culte, de même on ne peut les contraindre des services que ne commandent ni l'intérêt de la Garde civi- v que, ni le maintien de l'ordre. Ainsi voilà le décret de .Messidor abrogé parce- qu'il ne parlé que de la Garde Nationale. Il lui aurait été, en effet, assez difficile de parler de la Garde civique qui ne date que de 1831.... Mais, dans les lois françaises, demeurées en vigueur en Belgique, ne rrmplace-t-on pas, pour l'interpréta tion du texte, les mots par leurs équivalents? Oit on lit, Préfet, Garde Nationale, Procureur Im périal, Cour Impériale, etc. ne dit-on pas Gou verneur, Garde civique, Procureur du Roi Cour d'Appel? Dites, savant commentateur L'assimilation d'un exercice spécial com mandé en vertu de la loi et des règlements, un ordre illégal, contraire la Constitution, est aussi d'une jolie force. Notre pacte fondamental assure tout citoyen la liberté de conscience; en consé quence, aucun Garde civique de devrait obéir l'ordre manifestement illégal qui l'appellerait sous les armes pour escorter une procession ou même assister ùrt' Te Deum. Mais ici que vient faire la liberté de consclenée? Il s'agit des hon neurs officiels rendre un Ministre. Or, nous voudrioiis-bil-rl'snvoir si le Journal d'Y près aurait soutenu la même thèse, en favebï de Gardes ci viques libéraux réeakfflrants supposer qu'il s'en trouverait Je cas échéant) si au lieu de s'appeler LE PROGRÈS ABONNEMENT PAU AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'ïpr.s. Ir. (i-0<> Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Diimude, 59. INTUITIONS: Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: I* ligne fr. 0-25. CHEMIN DE FER. (I' Octobre). HEURES DE DÉPART D'YPRES A Poperinghe-Hazebrouck. (1-20. 12-07. -— 6-47. Poperinglie. 6-20. 9-07. 9-55. 12-07. 2-45 5-57. 6-47. 8-45. 9-50. Courtrai. 5-34. - 9-52. - 1-20. - 2-40. - 5-25. Roulers. 7-45. 12-25. 6-50. Langheraarck-Ostruile. 7-21. 12-22. 5-39.6-27.

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 1