616. Dimanche,
40e ANNÉE.
28 Novembre 1886.
6 FRANCS PAR AN.
RNAL lî PRES S-
D fc 1/ A li O i\ D1 K E 1\E N T.
Avis au public.
AVIS.
Simple question.
Le Dossier de tigr Dumont.
Messieurs les électeurs libéraux dont on
réclame la radiation sont priés de faire par
venir sans retard les significations qu'ils rece
vront, au bureau de l'Association libérale. Ils
auront soin de joindre ces pièces les docu
ments propres justifier de leurs droits.
S'ils désirent fournir des explications verbales,
ils trouveront M. le Président son bureau
les Mercredi, Samedi et Dimanche, entre dix
heures et midi.
Ypres, le 27 Novembre 1880.
Mm' Adelphe Drion, en me reprochant de l'avoir pri
vée du privilège de posséder le St-Sacrement dans son
oratoire, m'a dit ent.re autres choses que pour les élec
tions ils'ont dépensé deux cent mille francs. A part les
votes de M. le député, je crois que les services rendus
par lui la cause catholique ne sont pas bien grands.
LE
PROGRES
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PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
VIRES ACQUIRIT EtiNDO.
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CHEMIN DE FER. (I' Octobre).
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Poperinghe. G-20. 9-07. - 9-55. 12-07. 2-45
5_57. 6-47. 8-45. 9-50.
Courtrai. 5-54. - 9-52. - 11-20. - 2-40. - 5-23.
Roulers. 7-15. 12-25. <1-30.
Langliemarck-Ostcude. 7-21. 12-22. 5-39.6-27.
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un mandat-postal de (S fr.pour l'arrondissement
et de 1 fr. pour la reste du Paysrecevront no
tre feuille gratis jusqu'au nouvel an.
BULLETIN POLITIQUE.
La journée de jeudi a été excellente pour le
cabinet français. Le ministre de la guerre a été élu
sénateur inamovible; l'ordre du jour pur et simple
a été voté la Chambre sur l'interpellation Lavieille
et cette même assemblée a voté l'article Ier du
projet de loi sur la gratuité de l'enseignement
primaire.
Au Sénat la droite, unie aux dissidents du centre
gauche, opposait la candidature du ministre de
la guerre celle du vice-amiral Dupré, qui le por
tefeuille de la marine avait été offert lors de la
constitution du ministère Ferry, mais qui avait
allégué des scrupules de conscience pour ne pas
devoir assumer cette lourde responsabilité. Ce
désintéressement méritait d'être récompensé; la
dernière heure une candidature sénatoriale fut
offerte au vice-amiral. Le général Farre a été élu
par 158 voix; M. Dupré en a recueilli 128.
Aucune dépêche n'a confirmé jusqu'à présent la
rumeur que l'entrée de Dervisch pacha Dulcigno
a été précédée d'un çombal sanglant. On peut en
inférer que la résistance été insignifiante, car il
serait par trop étrange que les consuls établis
Raguse et les commandants de Sa flotte n'auraient
pas annoncé leurs gouvernements respectifs
qu'une action était engagée Les télégrammes de
Constantinople aussi ne disent mot au sujet du
combal; il est donc probable que Dervisch n'a-pas
été placé dans la douloureuse nécessité de devoir
attaquer ses compatriotes coupables uniquement de
vouloir garantir l'intégrité de l'Empire, malgré les
stipulations de la conférence de Berlin.
Aujourd'hui encore des nouvelles sensations
arrivent. De Raguse, on mande que toute l'Alba
nie est en proie l'insurrection.
LatVmise de Dulcigno se fera incessamment,
s'il en faut croire les dépêches de Ottigne. qiti
depuis le début des négociations s'étaient toujours
distinguées par leur pessimisme. La convention
militaire aurait été signée hier aujourd'hui
midi les troupes monténégrines entreraient dans Ij
ville eédée par la Porte.
La Grèce se prépare l'action. La Correspon
dance politique dit que le Roi, eo recevant la
députalion de la Chambre chargée de lui remettre
l'adresse en réponse au discours du trône, a invité
les députés user de toute, leur influence pour que
la réorganisation de l'armée se termine sans retard.
Les ministres de la gupre et de la marine auraient
fait des commandes nouvelles d'armes et de muni
tions 26 millions auraient été consacrés l'arme
ment. Il y a toutefois lieu de croire que le gouver
nement hellénique ne pourra compter sur l'appui
de l'Europe pour la réalisation de ses projets belli
queux. La paix ne court pas un grave danger
d'être troublée de ce côté.
La discussion sur la politique étrangère continue
la Chambre italienne. La réponse du ministre
des affaires étrangères n'ouvre aucun horizon nou
veau. Comme nous nous y attendions, M. Cairoli
s'est attaché démontrer que dans l'affaire de la
démonstration navale l'Italie aurait assumé une
responsabilité grave en se séparant du concert eu
ropéen.
Dernièrement, le Journal d'Ypres, après d'au
tres feuilles cléricales, a reproduit, sous la rubri
que injurieuse leurs institutrices le fait d'une
jeune institutrice des environs de Nice qui. séduite
et repoussée, avait jeté du vitriol la figure de
son traître séducteur.
Que dirait le pieux Journal, si nous reprodui
sions sous la rubrique
LEURS MAITRES
le petit compte-rendu suivant que nous pourrions
accompagner et faire suivre de tanld'autres pareils?
Le tribunal de Hasselt a condamné, hier matin, par
défaut, pour attentats sur des jeunes enfants, les nom
més Knops, directeur du collège de Saint-Trond, et Re
nard, surveillant-prêtre, le premier trois et le
deuxième cinq années d'emprisonnement et 10 ans
d'interdiction de leurs droits civils.
La cuisine électorale de l arrondissement de
Charleroi.
Monseigneur,
J'ai l'honneur d'informer Votre Grandeur que hier,
la conférence, tous les confrères du premier cercle
m'ont prié instamment de Lui adresser, avec l'expres
sion de notre très respectueux dévouement, quelques
demandes relatives la loi de guerre et de malheur.
I La lettré pastorale, publiée dans les journaux
catholiques le lendemain du vote du Sénat sera-t-elle
lue en chaire?
2. Aurons-nous, comme Gand, l'organisation des
comités par Votre Grandeur
3. Si Monseigneur ne juge pas d'organiser sous peu,
devons-nous quand même former les comités parois
siens
Tous les confrères, aussi bien que votre serviteur, se
sentiraient plus forts si le Premier Pasteur traçait
lui-même notre ligne de conduite.
J'éprouve ici, Monseigneurun grand embarras
c'est M. et Mme Adolphe Drion, qui devaient figurer en
première ligne dans la sainte ligue établir pour con
server l'Eglise les âmes qu'on veut lui arracher. Et
cependant leur concours est douteux. Mn,e Adolphe
Drion, épouse de l'ex-représentant, a refusé, l'an dernier
déjà, son tribut l'œuvre du denier de St-Pierre,
celle de St-François de Sales, et cela parce que je me
suis opposé ce qu'elle eût le St-Sacrement dans son
oratoire privé. Dans le moment où cette faveur insigne
était sollicitée, M. Adolphe Drion s'unissait plusieurs
fabriciens pour laisser contester lesdroitsde la fabrique
sur la propriété du presbytère et le jardin y attenant
dro:tqiie l'autorité civile supérieure a enfin reconnu.
Il faisait alors aussi de la politique catholico-libérale
comme il continue d'en faire.
Jngez-en, Monseigneur, par unseulfait: les généreux
avocats, qui soutiennent le petit journal l'Avenir belge,
lui ont dit carrément qu'ils ne pourraient plus soutenir
sa candidature, s'il ne renonçait son catholicisme-
libéral. Voici sa réponse: Combattez-moi, vous me
ferez du bien.
Ici sa politique a été misérable sans pri- ripes. De
la plos pure camaraderie. Toujours combattre sans
drapeau. Aussi l'exception de quelques hommes don
nant franchement la main au clergé, pour l'œuvre de la