-t Nouvelles locales. t Nouvelles diverses. Il est bien reçu par la presse viennoise, le camarade Séraphin. Nous lisons dans la Nou velle presse libre: Flatteur, n'est-ce pas Pauvre Séraphin Quel accueil, mon ex cellent bon Soirée du 15 Décembre 1880. PROGRAMME: w*— la justice, sont d'accord pour supprimer les :uimû oiers militaires. Flandre libérale). SOCIÉTÉ DES CHOEIRS. Le parquet «le Ter monde a fait une nouvelle descente Welteren pour informer sur les, faits, dont l'écoje de filles a été le théâtre la semaine passée. i t Sg— Dans s ex i numéro de Lundi, Yltalie dit quelle Pape a reloucé l'idée, qu il avait eue. d'abord, de répondre par une note diplomatique au premier discours prononcé 'par M. Frèrp-Orban dans la discussion de l'adresse. Nous ne savons ce qu'il y a de vrai dans cette intention prêtée Léon XIII. et nous nous bornons prendre note de la nouvelle donnée par notre confrère. C'est avec la oiciiie réserve que nous mentionnons aussi les lignes qui suivent et qui lui sont encore empruntées: Un circulaire sera même envoyée incessam ment aux évèques de Belgique pour leur recom mander de s'abstenir le plus possible de tout ce qui pourrait donner occasion au gouvernement d'agir contre eux. Si l'art de la diplomatie consiste se servir de la parole pour cacher sa pensée, Vannutelli est incontes tablement un diplomate très-distingué. 11 a réussi tromper durant des mois le ministre des affaires étran gères de Belgique sur les vues véritables de la curie, et ses déclarations verbales respiraient un ton plus pacifi que et plus rassurant encore que les dépêches de Nina. Pendant qu'il affirmait constamment que le Pape déplo rait la violence et les expressions inconvenantes des évêques belges, il approuvait secrètement ceux-ci, les soutenait et collaborait même leurs mandements exaltés. Comme étranger, il a violé le droit de l'hospita lité comme diplomate, il a foulé ses devoirs aux pieds, en excitant les citoyens belges contre les lois de leur pays. Ce diplomate modèle vient maintenant Vienne. Nous devons convenir, regretque le Pape ne pou vait l'envoyer que chez nous, s'il ne voulait l'éloigner du monde des affaires. Partout ailleurs on se serait refusé recevoir un représentant de la curie romaine, propos duquel le ministre des affaires étrangères d'une nation arme avait dit en plein Parlement qu'il avait pris parla des actes d'hostilité contre le gouvernement et aurait, en d'autres temps, été arrêté et expulsé du pays. Bien qu'un lien nouveau doive nous unir prochainement d'une manière plus intime la Belgique, de semblables pensées ne paraissent pas avoir surgi chez nous c'est pour cela que la curie a osé nous envoyer un diplomate qui n'aurait été possible dans aucun autre pays du monde. DEKIER DES ÉCOLES. Listes précédentes, 29,103-85 Produit du concert promenade, 65-88 de la boîte E. R. 6-37 L'Eperon, 5-60 - Witte Klakken, 10-77 n Bergerie, 6-41 - Café Suisse, 1-77 Produit d'une partie de bac, in de Getemde, door 5 echte geuzen, 0-80 Eene omhaling gedaan in de herberg de Académie door een Tambour van de Pompiers, 0-80 Parties de bac, 0-50 t9yt0t-76 Dépenses jusqu'à ce jour, 25,909-64 En caisse 1,193-11 1* Partie. 1. Ouverture d'Haydée (symphonie), Auber. Chansonnette dite par M. Dekemper, X. 3. Le départ, romance chantée par M. Polderman, Abadie. 4. Gavotte (symphonie), Resch. 5. Couplets du Capitaine Henriot,chan tés par M. le b. de R., Gevaert. 6. Chansonnette dite par M. Dekemper, X. 2" Partie. 1. Marche Nuptiale (symphonie), Mendelsohn. 2. Chansonnette dite par M. Dekemper, X. 3. La violettemélodie chantée par M. Dubois, Lefèvre. 4. Dora, polka (symphonie), Gregh. 5. Couplets du Violoneux, chantés par M. le b. deR., Offenbach. 6. Chansonnette dite par M. Dekemper, X. CERCLE ARTISTIQUE ET LITTÉRAIRE. Le Cercle Artistique et Littéraire,tiendra sa séance, le Jeudi 16 Décembre. L'ordre du jour porte: Ballotage de nouveaux membres, communications diverses et conférence par M. J. D...; petite statistique sur les artistes d'Ypres et de l'arrondissement l'Exposition Nationale de l'art belge, Bruxelles, par M. A. B. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, du 3 au 10 Dec. 1880. NAISSANCES: Sexe masculin, 7; id. féminin, 5; Total 12. Mariages. Delbrcque, Julien, scitur de long, et Bra'-m, Louise, cou turière. Décès. Hoedl, Mélanie, dentellière,47 ans célibataire, rue des Ro ses. Gheysen, Marie, modiste, 34 ans, épouse de Emile Dezwaene, rue Gaspard Konijn.Seys, Gustave, forgeron, 33 ans, veuf de Sidooie Cooren, rue de Menin. Eufants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin 3; iJeni féminin 2; Total a. La nuit du 5 au 6 courant, vers 1 heure du malin, uo incendie a réduit en cendres uobâliment serrant de magasin, ainsi que 3545 bottes de lin qu'il contenait au préjudice de Decraemer, Jean, Werken. Les pertes s'élèvent 4,200 francs. Le tout était assuré. Tous les nouveaux abonnés du PETIT RENTIER rece vront le journal jusqu'au 51 décembre 1881 pour un franc. (Voir aux annonces.) Le nouveau fusil allemand répétition a brillamment supporté l'expérience qui en a été faite mercredi malin, sur une grande échelle, au champ de tir de Tegel. Une compa gnie de 25 hommes, prise dans les quatres compagnies du bataillon de chasseurs pied de la garde impériale s'y était rendue après uneassez longue marche, les hommes chargés de l'équiptmrut complet de campagne, sac et outils, et le maga sin cartouche fixé au fusil. Une commission de généraux assistait l'expérience l'empereur, qui avait le vif désir d'en être témoin oculaire, avait dû, par ménagement pour sa santé, rester au palais. Les résultats qu'a donnés, avec des tireurs choisis, le tir aux diverses espèces de cibles, et des distances et dans des conditions variées, ont dépassé les espérances. La rapidité du tir, qui est la conséquence et le but de l'in vention nouvelle, n'a pas paru en altérer, comme on aurait pu s'y attendre, la justesse. On sait que le magasin mobile adopté au fusil Mauser contient 20 coups qui peuicnl êtres tirés en peu plus d'une demi-minute. VEconomie Financière paraissant le Oimancheavr. 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annoncts On maade d'Arras, 8 Décembre La compagnie d'études du tunnel sous-marin, entre l'Angleterre et la Frauce, va faire creuser un sicund puits pour descendre le matériel nécessaire au percement, L'Avenir dit que le premier puits foré par celte com pagnie est arrivé actuellement h U couche dans laquelle ou a l'intention de percer le tunnel. Les difficultés résultant de l'intrusion de l'eau, qui ont considérables au commencement, ont été surmontées. Unvgrave accident s'est produit, avant-hier, sur la ligne du Luxembourg. Le traiu dr voyageurs, partant de Liège (Guillemins), 5 h. 25 pour arriver Namur (par Marloie), 5 7 h. 45 du soir, a été pris en écharpe, l'inlrée de la station de Aye, par le train de maichandises, qui se garait pour l'éviter, venant de la même direction. Cinq wagons du traiu de marchandises ont été fortement avariés la machine du tram des voyageurs a été assez sérieu sement endommagée. Il n'y a aucun blessé, ni agents ni voyageurs tous en ont été quittes pour un choc assez violent. Un serre-frein, qui se trouvait dans la guérite d'un wagon de marchandises qui a été aplatie, ou peu près, a pu se sauver temps. Par suite de cet accidtnt, le tiain de voyageurs est entré en gare Namur, avec un retard d'environ deux heures. Une rafle de poimographes. Samedi matin, 5 six heures, MM. Macé, commissaire de police, chef du service de sûreté, Lechartier, commissaire de police aux délégations ju diciaires, se sont rendus rue du Croissant pour opérer la sai sie du numéro de l'Evénement parisien, qui venait de pa raître. A la première page, se trouvait une gravure avec cette légende: Comment ils mangent les moules ce dessin était d'une obscénité révoltante. Tandis que M. Macé saisissait les'exetnplaires prêtsà être expédiés et se trouvant au bureau de vente en gros, chez M. Heymann, 15, rue du Croissant, M. Charlier pénétrait au nu méro 16 de la même rue, dans l'imprimerie, saisissant un certain nombre d'exemplaires sortant des presses, brisait les formes, saisissait les clichés et apposait les scellés sur les por tes de l'imprimerie. De plus, M. Macé opérait une perquisition au domicile par ticulier de M. Heymann, et celui de M. Emile Blaio, rédac teur en chef de l'Evénement parisien. Une autre perqui sition au bureau de l'Evénement parisien, 15, faubourg Montmartre, amenait la saisie d'un certain nombre d'exem plaires. Les saisies ont été un peu tardives, car plus de la moitié du tirage, sorti quatre heures du matiu, était déjà distribué et mis en vente le service des abonnés était également parti. En même temps que l'on saisissait l'Evénement parisien illustréon arrêtait son domicile le nomuié Blain, rédac teur en chef, et au bureau de rédaction, 25, faubourg Mont martre, les nommés Dulfieux, rédacteur, et Lizaraozu, géraut de celte feuille. Ce dernier a été découvert dans les lieux d'ai sance où il s'était caché. On a saisi des manuscrits, des gravures et des statuettes ob- scèues qui étaient étalées dans le bureaux; la correspondance de la rédaction était dépouillée par un jeune homme de seize ans. L'ordre d'arrestation donné par M. Andrieux a été con firmé par des mandats d'amener décernés depuis par M. Adam, juge d'iustruclion. Les kiosques où le numéro saisi continue rait être vendu seront fermés. Echo du Parlement). Un Conseil suivre. Jusqu'à présent, la science n'a encore trouvé aucun moyen certain de guérir la phthisie; son rêle se borne soulager les malades qui en sont atleiols. Aussi, malgré 1rs soins intelligents qui leur sont prodigués pour prolonger leur existence de quelquee années, la phthisie pulmonaire est-elle, de toutes les maladies qui apportent leur contingent au bulletin des décès, la plus commune, la plus désespérante pour les familles et celle qui chaque jour occa sionne la plus grande mortalité. Chacun sait qu'on recom mande aux poitrinaires de passer l'hiver dans les climats chauds el, mitant que possible, dans le voisinage des forêts de sapin*, dont les émanations ont une aclion si favorable sur les poumons. Malheureusement, bien des malades ne peuvent pas se déplacer; c'est spécialement eux que cet article s'adresse. Des expériences faites d'abord Bruxelles et renouvelées depuis, un peu partout, ont prouvé que le goudron, qui est un produit résioeux du sapin, a une action des plus remar quables et des plus heureuses sur les malades atteints de pblhisie et île bronchite. C'en est assez déjà pour que ce produit mérite de fixer l'at- lenliuu des malades. Mais il faut bien se persuader que c'est surtout au début delà maladie qu'il faut prendre le remède. Lemuindre rhume peut dégénérer en bronchite: aussi convient- il, pour en tirer le plus grand profit possible, de se mettre au traitement du goudron dès que l'on commence tousser. Cette recommandation est d'autant plus utile, que beaucoup de poitrinaires ne se doutent même pas de leur maladie et se croient seui< ment atteints d'un gros rhume ou d'une légère bronchite alors que la phthisie est déjà déclarée. Le goudion s'emploie sous forme d'eau de goudron. Au trefois, on mettait Ou goudron dans le fond d'une carafe, on remplissait avec de l'eau qu'on agitait deux fois par jour, pen dant une semaine, avant de l'employer on obtient ainsi un produit peu actif, très variable daos ses effets et d'un goût

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Le Progrès (1841-1914) | 1880 | | pagina 2