Actes officiels. Acta sanclorum. «SL - 2. M S $.2 11 |«3 3 3 1 S.2 C 3i s 3 3 *1 'E3 53 X o ai S H P 1 8 a s centaine de dames-jeanne et une cinquantaine de caisses con tenant des cruchons de genièvre déposées h l'entrepont. Un grand nombre de dames-jeanne ont éclaté par suite de la forte chaleur, et le liquide qu'elles contenaient a pris feu a son tour, ainsi que les caisses qui contenaient les cruchons. Fort heureusement qu'il n'y avait pas d'autres marchandises inflammables bord du navire, le restant du chargement étant presqu'enlièrement composé de fer et de machineries, car on eût pu avoir un grand sinistre déplorer. L'alarme ayant été donnée, la police ayant sa téte H.Van de Walle, commissaire de la 7e section, est arrivée sur le lieu du sinistre, suivie de près par les pompiers. Ceux-ci ont bravement attaqué le feu, dont ils se sont rendus maîtres au bout d'une heure de travail. Le pont du navire a été assez fortement endommagé par les flammes. Les dégâts sont très importants. Un des hommes de l'équipage a eu les deux mains griève ment brûlées. (Opinion). Les nouvelles de Mésopotamie annoncent que la moitié des habitants de Nedjef ont abandonné la ville la peste qui a éclaté dans le centre cause une mortalité quotidienne de 70 100 personnes parmi ceux qui sont restés dans l'intérieur de la ville. On évalue dès maintenant plus de 3,000 le nombre des décédés sur une population totale de 9,000 habitants. Mlle Marie Martin, blanchisseuse, suivait, samedi, une rue de Paris, lorsqu'elle ressentit tout coup une violente brûlure la tète. Un fumeur, une fenêtre du deuxième étage, avait laissé échapper son cigare tout allumé, qui tombé dans l'épaisse chevelure de la jeune fille, y avait communiqué le feu. Marie, affolée, poussait des cris déchirants et se sauvait environnée de flammes. Un passant eut la bonne idée d'envelopper la téte de la jeu ne fille de son paletot et il parvint étouffer l'incendie. L'auteur involontaire de cet accident, desceodu la hâte, conduisit Marie Martin chez le pharmacien le plus voisin, of frant de payer une large indemnité jusqu'à la guérison de l'ouvrière. Les brûlures sont graves. Les Etats-Unis viennent de perdre une de leurs illustra tions, colosse féminin, pesant cinq cent soixante-qoinze livres (nous n'inventons rien et pouvant, bon droit, revendiquer l'appellation de femme forte. Barnum n'a-t-il plus sur ses compatriotes l'influence dont il jouissait autrefois, ou les Américains sont-ils blasés l'en droit des phénomènes mais c'est peine si l'on a parlé du dé cès de la remarquable personne susmentionnée, qui répondait de son vivant au nom de mistress Charles Baliore et faisait les délices de Saranak dans le Michigan, où elle portait le nom peu poétique de Reine Mammouth Le 14 courant, 6 heures du matin, le cadavre d'une inconnue, âgée d'environ SOaos, taille lm60, vêtue d'un ju pon noir, trois camisoles en coton dont une blanche et deux noires, une chemise blanche en coton, un bas en laine grise, une bottine et un tablier en soie noire, a été retiré des eaux de la Lys Harlebeke. Jeudi, le nommé Arthur Lemaitre, garde-convoi, âgé de 26 ans, né Andenne, en contrôlant les coupons du train partant 6 heures 8 m. du soir de Charleroi, est tombé en tre les stations de la Sambre et de Bomerée. Il reçut dans sa chute de graves contusions, notamment la figure, une partie du nez est enlevée et un bras fracturé. Lemaitre avait été facteur et ce n'était que le deuxième jour qu'il voyageait. Son état est très grave et l'on craint pour ses jours. Ordre de Léopold. Par arrêté Royal du 4 Mai, et voulant, l'occasion de l'exposition historique de l'art belge, reconnaître par un témoignage éclatant de sa satisfaction le talent éminent de M. Louis Gallait, peintre d'histoire Bruxelles, membre de la classe des beaux-arts de l'académie royale de Belgique, S. M. le Roi l'a promu au grade de grand cordon de l'ordre de Léopold. Par arrêté Royal du 4 Mai, l'occasion de l'exposi tion historique de l'art belge, et pour reconnaître le ta lent des artistes ci-après désignés, le Roi les a promus ou nommés, savoir Au grade de grand officier MM. Balat, architecte Bruxelles De Keyzer, peintre d'histoire Anvers Geefs, statuaire Bruxelles; Simonis, id., id.; Stevens, peintre Paris. Au grade de commandeur MM. De Haas, peintre Bruxelles; Pauwels, id. Anvers; Portaels, id. Bruxelles Robbe, id., id.; Robie, id., id; Van Moer, id., id.; Verlat, id., Anvers; Wiener, graveur Bruxelles. Au grade d'oflicier: MM. Bource, peintre Anvers; Bouré, statuaire Bruxelles De Curte, architecte, id.; de Knyff (chevalier), peintre Paris Dell' Aqua, id., Bruxelles Fassin, statuaire, id.; Lagye, peintre An vers; Nisen, id., Liège; Schubert, dessinateur Bruxelles; Smits, peintre, id.; Stallaert, id., id.; Ver- wée, id.; Wauters, id., id. Sont nommés chevaliers MM. Agneessens, peintre Bruxelles; Artan, id., id.; Asselberg; id. id; Baron, id., id.; Beaufaux, id., Anvers; Bouvier, id., Bruxelles Mlle Beernaert, id.* id.; Mm° Henrotin, née Marie Collart, id., id.; MM. Gap, id., Anvers De Groot, statuaire Bruxelles; De Heuvel, peintre, id.; Depratere, id., id.; Gérard, id., id.; Hennebicq, id., id.; Heymans, id., id.; Huygens, id., id.; Mignon, statuaire Paris; Serrure, peintre Bruxelles Tydgad, id. Gand Van Beers,id. Paris; Van Biesbroeck, sculpteur Gand Van Camp, peintre Bruxelles Vander Ouderaa, id., Anvers Van Havermaet, id., id.; Van Ysendyck, architecte Bruxelles Verhas, peintre, id.; Verheyden fils, id., id.; Vinçotte, statuaire, id. Parmi les artistes étrangers, et l'occasion de l'ex position triennale des beaux-arts de Gand, ont été nom més chevaliers MM. Bonnat, artiste peintre Paris Bouguereau, id. id.; Breton, id. Courrières; Constant, id. Paris; Cormon, id., id.; Oyens, id. Bruxelles Van Thoren, id. Paris. M. Canneel, directeur de l'académie des beaux-arts de Gand, et M. Vander Haeghen, secrétaire de laSociété des beaux-arts de cette ville, ont été nommés officiers Sont nommés chevaliers MM. Drion, directeur de l'académie des beaux-arts Liège Legendre, id. Tournaiet Tasson, père, professeur l'académie des beaux-arts Bruxelles. Un arrêté royal du 14 Mai porte ce qui suit Le transport gratuit par chemin de fer de l'Etat est accordé, l'aller et au retour, en faveur des produits d'origine belge qui seront envoyés l'exposition inter nationale d'électricité de Paris. La Cour d'Appel de Liège vient de condamner le sieur Nicaise, Léon, instituteur catholique Sinsin, province de Namur, qui avait été acquitté par le tribunal de Di- nant, six mois d'emprisonnement du chef d'attentat la pudeur sur une petite fille âgée de neuf ans, alors qu'il était l'instituteur de cette dernière. HH zx ot C-. OS CS *b 5t ot •e- ce o_ a. n "G Ci Ci ce t© po p- o o D Ce ÇJZ ÇC 3C 2 3 ÇT '"B 0 3 g c O 1 2 n H t/i O Cl Ci KS IfijO V©i coks o O CM 00 00 'O et ci oc ©pipe ce oo r. o w o oc o te ei o 2 sT s 9 S 3 3. a. c a» c rr su c, w c» 3. a a t» 3 a -3 2.C "3 2= p. V» t Ci -t -s rt 3 x ST t s o û-7 3 -I - 2 P - 5"- yl kt 3 2 f 281 Si O o© O "C rt fc âr 3 2. c r 2. ci n flr r ='1 3 C. 3 Ci «-*—•*< cd H z. o 3 y o 3 a v> 3 3» a. 3 P -t CT5 ft. 3 a> o G eu a HH M Cl - Ce Cl Ce OC n -a t© d 1© k© j-l 00 j-p. -B. K)J— ~CJC "es O "V Cl ep ocXjl'oi "o Cl eG^"ce es S O 4^ O O o «f8*» k© O ec o itto. g i© Ce r? ce Cl j-l 00 -g si© o* o ^«4 1© V *©b^ c ^4 ^"ci*o "te es O Ci O c. o o o ac O C ce o G ce I© çp oc O -»4 o ep Ce OWOM B -1h Ce Cl Ce ce X M Ci CD ce pl J-4 pS^-pC P5 J<l OJD pi Um W hS ^-4 OC ^KS ookô'Vibi O •{S* 1^» Cl I VI o 00 -o Ci QC o ce Ci 00 c? op t© •îs- CE O 00 CD k© Ce Oc i© Ce es O o <1^4 ff; Vlbî o V^i© Ci Ci 'ce'ci'be Ci a hs i© rfid O Cl 'D k© O i© S ©1 00 1© o ci OOO-*4 00 Cl o OC oc -4 a> c~f» -i 8» e-H O t» o pî zn CK* S» P e-t* Cï> VA RIÉTÉS. La température qui s'est refroidie ces jours derniers, a fait avorter la pousse hâtive des primeurs. Guîbollard a rendu visite Dimanche sa maison de campagne, accompagné de plusieurs personnes. Il constate que ses melons ont été atteints par la ge lée blanche. Nous n'aurons pas de melons cette année Et, se tournant vers les dames, d'un air gracieux Que voulez-vous Nous sommes tous mortels On connaît l'histoire de la dame au buste équestre. Hier, chez un éminent sculpteur se présente un Mon sieur et une Dame. La Dame prend la parole Monsieur, je voudrais faire faire mon époux en marbre, mais l'habillement des hommes est affreux cet hiver nous avons été au bal masqué, mon mari était en François I*', il était superbe, aussi je Voudrais que vous fassiez son buste en culotte courte Les bons pauvres. Hier soir, la sortie de l'Alhambra, un de nos amis est accosté par une men diante qui, un enfant sur les bras, sollicite sa charité. Notre ami, d'un naturel sensible, s'arrête, se fouille, donne son obole et il ajoute en manière de morale, l'observation qu'à pareille heure, ce pauvre bébé aurait dû être couché. Oh, soyez tranquille, mon bon monsieur, il l'est... pauvre chéri pas de danger que je le sorte le soir pour qu'il attrape du mal Mais alors... Oh celui-ci est en carton <12 PQ «2 g •5 Q - 'S N s; i s=3 O I s <0 Q J% m 1—4 CC JS 3 -t-:» fej y S a- a <1 s ''O aj GO W B 5=5 g O I a a <d <d a 3 3 p CT <D rjT 2-1- D S g- SS S 2 3 'O D 2^ -3 S O S S_ o. -* 3 ôf <u 2 2 c d £-373 M8 g A o--3 2.3-2 3'-uUIMJCO fiSo-sdso .2-3 g - g -a 3 3 <U -2 3 S s.'3 .27s O es .Sf ts *z 3 3 .5 •2 g -2 =2 3 3 tn t, ci en D c C3 a s- 00 0 o g."3 -= 3 2*2? a 3 3 <n S a •-B'S 3 m m 3 77 3 3 s i 3 0 >-<ci o f, s© ëfl g g M es 3 O 2 S o d 2 3 es m Sj <b 3 o .2*6 a. a c S 3 agg O -5 8®.| - O 3 0) tz o s- 3 <D 3 s "S t. -rt x ■2 3 00 S 3 o» A s 3 C3 O) S- en C 3 O p s <d a fi w o -P C o g i-3 H O g ctf o s o 5rî M s "-g 1 3 3 k S r® =2 o 3 - 52- 66-^ 3 g 05 t-H u 73 -M© •f g s S 2 S 05 -<3 3 3 g •"ft3 M*3 g^3°-S t? i? s S .2 "O g T3 3 O •5 0 H a- o 00 00 •j 2 i3 s 02 O S 8< t. a° - m 3.2 •a ai 25 3 5 2 rv o ï3 3 <U 3 '3 3 c S •oc® 3 S a O o o c* i" en ÎA-H p s o a <u j u o a s- 3 se c -a 3 o a e £3 S y C8 C8 S y u y e o cc Q es td as H cn 52 -2 S o H Ed S u a m u e> "g -s S S A "S 33 t. 3 3 «o 3 O J3 U S O CÔ T3 03 -S fe m eâ S p c CQ LO G CD CD <D en b£) P- o m s- o> "3 G P o O Oïû G o ci zo G G ,2'C "S a- P S G o en m 3 O S O «M "3 C3 <v o b© -c t- o o O u 03 Pd- 5» u s g u B .S S-. 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HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 3