Nouvelles locales. Dernières nouvelles. Nouvelles diverses. A ux administrations communales et principale ment Messieurs les bourgmestres des communes de Tarrondissement d'Y près. On nous assure, qu'un grand nombre de membres de la majorité comptent proposer un ordre du jour, en exprimant le vœu de voir étendre le droit de suffrage après les élections de 1882, mais avant celles de 1884. Les scissionnaires d'une part et le ministère de l'autre se reliant cet ordre du jour, ce serait un moyen d'amener une transaction qui mettrait fin la crise. Resterait alors s'entendre plus tard sur ce qu'il faut entendre par capacités. CHEVAUX. TYPHUS. MESURES A PRENDRE. Ypres, le 6 Juillet 1881. Messieurs, Monsieur Demeester, médecin vétérinaire du Gouverne ment, vient de porter officiellement ma connaissance qu'un certain nombre de chevaux sont atteints d'une espèce de typhus dans les communes de Warnêton, Messines, Wyt- scbaete et Comines. Cette maladie vient de la France, où elle sévit avec la plus grande intensité et fait de nombreuses victimes. Son caractère est tellement contagieux qu'il sufit Ju'un cheval ait séjourné, ne fût-ce que quelques instants, ans un de ces foyers d'infection, pour qu'il importe immé diatement la germe, C'est pourquoi, Messiurs, je vous invite prendre dès le début des mesures efficaces, pour empêcher qu'elle ne prenne une extension qui pourrait causer nos agriculteurs des pertes incalculables. Si un cas de typhus est signalé dans la commune, j'engage le Bourgmestre prendre immédiatement, en vertu de son droit de police, un règlement peu près conçu dans ce sens règlement qui devra être soumis l'approbation du couseil communal, sa première réunion. I. Du moment qu'un cheval présente les symptômes de la maladie (voir ci-dessous) la propriétaire devra en informer, dans les 12 heures, le Bourgmestre, lequel repuerra la visite du médecin-vétérinaire compétent. II. Le Bourgmestre, en attendant l'arrivée du vétérinaire, ordonnera la séquestration la plus absolue, non seulement de l'animal présumé atteint de la maladie, mais de ceux qui ont été en contact avec lui. III. Quand le médecin-vétérinaire aura fait toutes les constatations nécessaires, le Bourgmestre veillera ce que ses prescriptions soient ponctuellement observées, tant au point de vue de l'isolement des chevaux malades qu'au point de vue de l'assainissement de l'écurie qui a été infectée. IV. Les contrevenants aux présentes dispositions sont punis des peines de simple police. Il ne serait pas inutile que vous rappeliez, par les moyens ordinaires de publicité, aux habitants de votre commune qu'ils sont tenus, le cas échéant, de faire immédiatement la déclaration, et, qu'en ne le.faisant pas, ils se rendent passibles des peines de simple police, voire même de celles dont il est question dans les art. 319 el 320 du code pénal. Je recommande cette affaire toute votre sollicitude, avec la conviction certaine qu'en suivant mes conseils, vous épargnerez l'agriculture de véritables désastres. Agréez, Messieurs, l'expression de ma considération la plus parfaite. Le Commissaire de [arrondissement d'Ypres, Verdi. Mergbelynek. Faiblesse de l'animal et bientôt grande prostration. Conjonetives rou ges, puis rouges-brique, puis rouges-violets. Les j eux sont luméllés,for- temerit gonfles et larmoyants. La muqueuse buccale d'abord rouge devient bientôt rouge foncée etviolacee. l'arfois complication de pneu monie, d'embarras intestinal, de coliques légères, de gastro-inlérite, œdème des membres,de l'abdomen et du fourreau DENIER DES ÉCOLES. Listes précédentes, 30,956-23 Sultan, 18-35 Saumon, 14-85 Bergerie, 12-45 Concorde (extra-muros), 14-40 Boerenhol, 5-10 Eperon d'Or, 5-60 Omdat Sander's snoekje minderde op den Vijverdam, 6-20 Weading in den Voerman, 0-50 31,028-68 Dépenses jusqu'à ce jour, 2 8,7 72-33 En caisse 2,256-35 Monsieur Henri de Codt, ancien élève du Collège Communal d'Ypres, vient de subir avec distinction, devant le Jury de l'Université de Bruxelles, son examen de candidature en droit. Ce jeune homme, qui a fait de brillantes études moyennes, maintient sa réputation d'étudiant d'élite. Nous avons appris avec une vive satisfaction que les négociations officielles pour la reprise de notre Collège Communal par le Gouvernement sont entamées. L'en seignement de l'Etat, complètement organisé déjà Ypras aux deux degrés inférieurs par l'Ecole primaire et l'Ecole moyenne, sera très heuseusement couronné par la création d'un Athénée Royal. Notts venons d'apprendre l'instant qu'au dernier concours entre les élèves des écoles primaires du can ton scolaire d'Ypres, ceux de l'école communale de cette ville viennent de remporter un brillant succès des 9 concurents envoyés, 6 en sont revenus avec un certificat de capacité. Ce fait se passe de commentaires et prouvera mieux que de longs articles, toute l'inanité des attaques et l'odieux des calomnies, dont nos écoles officielles sont l'objet de la part de ceux, qui se sont constitués les dé fenseurs de l'enseignement, donné dans des établisse ments,où règne un atmosphèrereligieuse.(sic). Cercle Artistique et Littéraire. L'exhibition des œuvres d'art, que les Membres du Cercle, destinent au Salon de la ville de Courtrai, aura lieu Y Académie des Beaux-Arts, Salle de la Direction, au premier étage Samedi, 9 Juillet, de 3 5 heures Dimanche 10, de 11 1 heures Lundi 11, de 3 5 heures, seront exposés les œuvres suivantes Ceriez, Th. Les cuisiniers Le liseur, (sous Louis XV). Van Kemmel, Ch. Une marchande de crevettes La Sieste. Poupart, 0. Matinée d'Octobre Environs d'Ypres. Bôhm, A. N'ayant pu terminer en temps utile son grand paysage: Vallée de Vaux-de-Cernay, ne pourra y figurer' que par une œuvre de moindre importance Bords de la Mauldre, Maurepas, (Seine et Oise). Société de la Concorde, (extra-muros) Programme des morceaux qui seront exécutés par la Musique du 4' Régiment de Lanciers, sous la direction de M. Th. Coutelier, le Dimanche 10 Juillet 1881, 6 heures du soir. 1° Marche militaire, De Hunck. 2° Marie-Louise, ouverture, Panne. 5" La Chasse-Impériale, 4* Les deux Sirènrs, polka pour 2 pistons, Lerminiaux. 5° Mélange, Panne. 6" Vénézia, grande valse, Désormes. Chronique Poperingïioise. La fête que donne chaque année, dans son ravissant jardin, la Société Philharmonique aux Membres hono raires l'occasion de la kermesse, a eu le meilleur suc cès. Le temps était splendide le beau ciel, tant chanté par les poètes avait chassé les nuages pour revêtir la couleur libérale et donner plus d'éclat aux charmantes toilettes d'été. Croirait-on qu'en une si modeste petite ville on pût réunir plus de 1500 personnes, avides d'entendre de bonne musique et surtout....... osant s'aventurer en ce paradis, qui certes (nul ne l'ignore) n'est point vanté par Messieurs les curés et vicaires Pourtant Monsieur Van Merris a opéré ce prodige. On lui doit, non seulement la création de cette brillante Société mais sa prospérité toujours croissante. Il est superflu de mentionner les progrès immenses qu'ont faits les Membres exécutants et inutile de signa ler leurs succès. Partout ils sont appréciés, de toutes parts ils sont applaudis. Lundi dernier, l'excellente harmonie s'est surpassée: ensemble, justesse, vigueur, expression, rien ne man quait aux divers morceaux du programme. Une surprise agréable, réservée Mr Van Elslande, servit de prélude la seconde partie du concert. Depuis longtemps déjà les musiciens désiraient offrir au chef aimé, qui les dirige avec tant de zèle et d'intelligence, un témoignage de leurs sentiments de sympathie et de gratitude l'époque de la fête communale leur parut favorable l'exécution de ce projet. Un magnifique bâton de mesure, en ivoire, avec ornements d'argent ciselé fut remis au Directeur par l'honorable Président, Monsieur Van Merris, interprète éloquent de tous. Monsieur Van Elslande, vivement touché de cette marque d'estime, remercia avec effusion. La Braban çonne se fit entendre et tout l'auditoire, par ses bravos, s'unit cette cordiale manifestation. Deux morceaux, pour cornet piston, exécutés ma gistralement par l'éminent artiste M. Zinner, furent vivement acclamés et ont été, sans contredit, un des plus grands attraits de la fête qui s'est terminée par un bal des plus animés, des mieux réussis. De 10 heures du soir 2 heures du matin, des couples aimables et gracieux n'ont cessé de voltiger, qui dans la jolie salle, qui sur la verte pelouse entourée de riants parterres, éclairée de mille feux et, n'eut été l'heure réglemen taire, nul doute que l'aurore n'eût surpris les ardents danseurs tourbillonnant encore. -~i~- -fi w-fr "i1 Incendie. Nous lisons dans le Joutmal de Gand: Le feu a pris, lundi, vers 8 heures du malin, dans un magasin de déchets, situé rue des Maçons, près de la rue du Jambon (Ham). C'est pendant le quart d'heure de repos que les ouvriers de M. Lansenbergi-n, le patron de l'établissement incendié, s'aperçurent que le feu avait éclaté, dans ud mon ceau de marchandises sans doute en fermentation. L'alarme fut immédiatement donnée, et Bl. I<. commissaire de police Clément, qui passait dans le quartier, organisa les premiers secours. L'incendie prit d'emblée des proportions considéra bles. Les flammes passèrent du magasin de M. Lansenbergen un autre magasin de déchets, appartenant M. Coddens el situé parallèlement environ 25 mètres du premier bâtiment enflammé. Une vaste superficie de bâtisses bourrées de marchandises très combustibles flamba en un clin d'oeilet la chaleur de ce foyer d'incendie fut si intense qu'un magasin de couvertures de coton, appartenant M. Verbruggen et séparé du feu par la largeur de la rue des Maçons, qui est d'environ 10 mètres, prit feu son tour et communiqua l'élément destructeur cinq ou six maisons ouvrières formant pâté et entourant le magasin Verbruggen. En même temps, une partie des bâti ments delà maison Coddens, brûlant sur une vaste superficie, écrasait el incendiaient en tombant les ateliers d'un tanneur, M. Van de Walle, séparé des déchets en ignition par une simple muraille. Là encore, les dégâts furent immédiatement considérables. La panique régnait dans le quartier, et dans des maisons qui n'étaient pas menacées ou du moius pas atteintes par le feu, des gens affolés exécutaient le sauvnage de leurs meubles en les lançant toute volée par les fenêtres dans la rue. Après une heure de lutte opiniâtre, les pompiers, assistés, de bourgeois, que les secondèrent vaillamment, se rendirent maîtres du feu, ou du moius tout danger nouveau fut écarté. On a déplorer malheureusement un accident d'une certaine gravité. Un pompier, le nommé De Coeyer, est tombé d'une échelle et s'est blessé au visage, l'épaule et au pied. Il a été transporté l'hôpital, mais on espère que bientôt ils sera rétabli. Quant aux perles matérielles, elle sont considérables, mais on a lieu de croire qu'elles sont presque tolali ment cou vertes par des assurances. Le PETIT RENTIER est envoyé 52 Dimanches consécu tifs avec supplément et prime pour un franc. (Voir aux an nonces). Un effroyable incendie a éclaté mardi soir Rouen, rue de la République, chez un droguiste qui préparait des flammes de Bengale. L'embrasement a été immédiate. L'incendie a fait des vistimes; on a retiré deux femmes mortes; mais on a la triste certitude que plusieurs cadavres sont encore sous les décombres. Ou a transporté cinq blessés l'hôpital. La consternation est grande. Le feu a été éteint après trois heures d'un travail énergi que. L'Economie Financière paraissant le Dimanche avçp 16 pages. Prime gratuite (voir détails aux annonces). Dans une seconde réunion qu'ils ont tenue dimanche Bruxelles, les chefs de légions des gardes civiques du royaume ont pris les décisions suivantes concernant le. nouvel équipe ment el le nouvel armement de nos milices citoyennes, décisions qui vont être soumises l'approbation du gouver nement Uniforme. Vareuse ajustée (mais pas collante) bleu foDcé, collet rabattu 2 poches extérieures par devant, sous la ceinture; une poche l'intérieur gauche, hauteur de |a poitrine; 2 poches derrière sous la soubise. Col noir en lasting, de la forme des cols blancs, ronds et montants. Pantalon noir. Gilet (port facultatif). Boulons de la vareuse et du gilet, en bronze (une rangée). Suppression des épaulettes. Elles seront remplacées par une patte sur l'épaule et ua léger bourrelet de la couleur de la vareuse. Il sera décidé ultérieurement s'il y aura des passe-poils de couleurs. Ceinturon en cuir noir mat, large de 2 centimètres, fermé par une boucle el porté sous la vareuse.

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 2