Affaire Hoornaert-Soenens. Mort de M. J. B Momb. HENRI CONSCIENCE, CONCERT POPULAIRE. RAOET PROGRAMME DES FÊTES A BRUXELLES, CORTÈGE le long du Boulevard d'Anvers (Gare du Nord). A 11 heures précises, le cortège se dirigera vers le Musée Wiertz, demeure de M. Conscience, par les rues FÊTE A LA BOURSE, ILLUMINATION DE LA GRAND'PLACE soq adjoint, M. Nicolajeff, ont, sur les instances du Czar, retiré momentanément leur démission, et restent jusqu'au remaniement général du cabinet, qui aura lieu au retour de l'Empereur Varsovie. Le mouvement révolutionnaire n'est pas encore réprimé en Albanie, mais la Porte prend des me sures pour l'écraser. Comment qualifier le genre de polémique dont nous empruntons cet échantillon au Bien public On transforme pour les besoins de la cause, dit textuellement le Bien public, des fondations, en maieure partie charitables et hospitalières, en fondations scolaires. C'est le cas Courlrai, notamment pour l'institut des frères Van Dale, très accessoirement voué l'enseignement et principalement destiné la visite et l'assistan- ce des malades. A quoi le Bien public ajoute ses commentaires destinés convaincre le lecteur qu'il a spoliation et vol appliquer ainsi l'enseignement les biens d'une fondation dont la destination était tout autre. Or, vérifions les faits. La fondation de Van Dale existe en vertu de lettres patentes de Marie-Thérèse, du 22 juillet 1766. Nous y lisons d'abord l'exposé fait par le fondateur de ses intentions De la part de Joseph Van Dale, prêtre, nous a été humblement représenté, que depuis plusieurs années il aurait donné tous ses soins morigéner un grand nombre de pauvres enfants de notre ville de Courlrai. en leur enseignant lire et écrire ainsi que la doctrine chrétienne, et en excitant leur émulation par la distribution de divers prix la fin de l'année; que pour donner plus d'étendue cet établissement, il serait d'intention de fonder une école gratuite et journalière, et de s'associer cette fiu quinze jeunes hommes qui vivraient en commun avec lui, mais sans aucun vœu ni lieu de clôture... Voilà bien clairement exprimée la volonté de fonder un école, avec stipulation qu'elle soit laï que. Et cette même pensée revient, plus énergi- quement exprimée, encore plusieurs fois. L'exposant propose le projet d'établissement dont la teneur suit: 1° Que la dite société qui s'érige principalement fie Bien public dit ac- cessoirementpour instruire tous les pauvres enfants de la ville de Courlrai daus la doctrine chrétienne, leur enseigner lire et écrire, et les animer au travail,comme aussi pour servir et assister les pauvres malades de la ville gratuite- mentsera sous la direction de trois provi- seurs. Enfin, dans les règles que l'Impératrice sanc tionne, il est encore dit textuellement Et d'autant que l'objet principal de la fonda- tion et des occupations des associés est la gloire de Dieu et le salut des âmes par la voie de l'in- struclion gratuite de la pauvre jeunesse en lui enseignant la doctrine chrétienne, les bonnes mœurs, lire et écrire et en l'animant au tra- vail, comme aussi secondairement de servir et assister les pauvres malades en la ville, sauf le sexe... C'est ce but secondaire que le Bien public représente comme le but principal c'est sur cette fausseté qu'il fonde son accusation contre le gouvernement d'avoir illégalement et frauduleuse ment considéré l'institut Van Dale comme fonda tion scolaire, et qu'il déplore les ravages de la mo rale indépendante! Il ignore, dans sou aveuglement accuser, jus qu'à qui remontent ses accusations. Le ministre le premier atteint de ces ravages de la morale indé pendante, c'est M.d'Anethan lui-même, qui, alors ministre de la justice, visait, dans un arrêté royal du 19 mars 1846, l'octroi du 22 juillet 1766: par lequel, dit-il, l'impératrice Marie-Thérèse a agrée et approuvé une fondation créée Courtrai en faveur de linstruction publique par le sieur Joseph Van Dale. Les sénateurs catholiques ne qualifiaient, du reste, pas autrement la fondation Van Dale lors de la discussion de la loi des bourses, qu'ils pré voyaient devoir lui être appliquée quinze ou dix- sept ans plus tôt que celle application ne s'est faite. On lit dans la Flandre libérale Nous apprenons que le parquet de Gand s'est ému des faits que nous avons signalés a charge de ces braves cléricaux de Courtrai qui, pendant leur voyage en Suisse, avaient cru devoir consigner dans un registre d'auberge des injures l'adresse de M. le gouverneur de la Flandre Occidentale. Des ordres on ce sens ont été donnés par le substitut du procureur général, M. De Gamond, remplaçant M. le procureur général absent. On lit dans la Gazette de Huy Nous avons signaler un fait bien grave char ge du nouveau curé de St-Remi. Les catholiques sincères de cette paroisse s'étaient félicités du dé part ds M. Duploui dont les sermons resteront lé gendaires. Ils espéraient que son successeur ne marcherait point sur ses traces et. en effet, le nou veau curé de Sl-Remi s'était acquis, dès le début, une réputation de tolérance et de bon sens qui lui avait déjà concilié bien des sympathies. Hélas! il ne devait pas la conserver longtemps. Il vient de poser un acte qui le classe du coup parmi les mem bres les plus exaltés du clergé romain. Une institutrice communale de Huy, MUe D...., étant sur le point de se marier, fit une démarche auprès du curé de Sl-Hemi et lui demanda de l'ad mettre la bénédiction nuptiale. Et bien, le croi rait-on? ce prêtre a refusé catégoriquement de bé nir son union, parce que la future est institutrice oilicielle et n'a pas voulu donner sa démission Naturellement l'institutrice a passé outre et elle s'est mariée avant-hier devant l'officier de l'Etat- civil. Il y a lieu de la féliciter de cette détermina- lion. Mais il faut aussi signaler tous la conduite d'un clergé qui, touchant son traitement de l'Etat, excommunie toute une catégorie de fonctionnaires de cet Etat. Il y a là une situation sur laquelle on ne saurait trop appeler l'attention. Que le clergé excommunie tous les fonctionnaires publics rai- sou de leurs fonctions, c'est son droit la Consti tution belge le lui reconnaît mais que l'Etat con tinue salarier des prêtres qui expulsent de leurs temples ceux qui dépendent et relèveut de lui, franchement c'est le comble du ridicule! Le baron Notbomb était arrivé Berlin le 15 au soir, revenant de sa propriété de Kunersdorf (Si- lésie) où il avait laissé sa femme. Il se disposait partir pour Baden-Baden. En arrivant, il éprouvait un peu de malaise. Cependant le 16, au matin, il déjeuna avec appétit et prit son heure habituelle son second déjeuner; mais une demi-heure après il était foudroyé par l'apoplexie. Les obsèques du baron Nothomb seront célé brées Berlin. La dépouille mortelle sera ensuite transportée Messancy(province de Luxembourg), lieu de naissance du défunt, où se trouve la sépul ture de famille; mais la date de la translation du corps n'est pas encore fixée. organisées en l'honneur de Le Dimanche 25 Septembre 1881. De 9 h. 30 m. 10 h. 30 m. du matin, formation du ci-après Boulevard du Jardin Botanique, rue Royale, rue de la Loi, Avenne des Arts, rue Belliard et rue Wiertz. Discours de NI. le Président STROOBANT. Exécution dans le jardin du Musée Wiertz de la cantate in Consciences tuin poëme de Em. Hiel, musique de K. Miry. Après l'exécution de la cantate, le cortège se dirigera du Musée Wïertz vers la Bourse du Commerce par la rue Yauthier, Causerie de Wavre, Avenue Marnix, place du Trône, place des Palais, place Royale, Montagne de la Cour, ruq de la Madeleine, Marché-aux-Herbes, rue des Fripiers, place de la Monnaie, rue Neuve, Boulevard du Nord, Boulevard Anspach. A 2 Heures PROGRAMME. 1* Feest-ouvertuur, par .H. Waelput. 2* Gij zijt ons liefchœur Gevaert. 3° Jubelzang, chanté par Madame Degive-LedelierPeter Benoit. 4° Discours par M. le Président VAN DRIESSCHE. 5' Remise des œuvres artistiques offertes en hom mage M; H. CONSCIENCE par le peuple fla mand. a) Portrait en argent, ciselé par L. Van Ryswyck. b) Portrait-médaille, gravé par M. Le Wiener c) Portrait litbographié par Fl. Van Loo. d) Buste en en bronze par J. Lambeau. 6° Hommage de nos frères Hollandais consistant en un ALBUM artistique, auquel ont collaboré 300 littérateurs. 7* Remise des Diplômes proclamant M. Conscience, membre d'honneur de la Siciété de Littérature Néerlandaise de Leyden et doctor honoris causa de l'Université de Louvain. 8° Heilzany chanter par Blauwaert. Willem De Mol. 9* Huldezang, poëme de Claeys, musique deEd. Tinel. A 8 Heures du soir, PROGRAMME. a) Feestkoor deFlor. Van Duyse. b) Hulde H. Conscience, poëme de X., musique deJ. Coppens. cMijne Moedertaal, poëme de I. A. de Rijk, musique deVan Schaeken. d) Conscience-Hymne, poëme de Em. HielPeter Benoit. 1,200 exécutants. Toutes les œuvres musicales seront exécutées par l'Ecole de musique de Saint-Joose- ten-Noode-Schaerbeek, sous la direction de M. H. Warnots, par la musique du régiment des grenadiers, dirigée par M. C- Bender, par les Artisans réunis, le Cercle catholique, le Benoit's Kring, la Fidélité, la Réunion chorale, le cercle Sainte-Gudule, le Burgers- kring et autres sociétés de chant de la capitale. Pendant le Concert populaire: offert H. Conscience par l'Administration communale dans la salle gothique de l'Hôtel-de-ville. Le Comité Les Secrétaires, Les Présidents Julius Hoste, Em. Van Driessche, Hon. De Winde. Eug. Stroobant. Les Membres P. Gassée, J.-B. Ongenaed, Dr Vandenven, J. Deveep. AVIS. Toutes les Sociétés ayant 20 membres ou plus auront droit une réduction de 50 sur les prix ordinaires du tarif des voyageurà sur toutes les lignes du chemin de fer de l'Etat. Elles devront remettre au Chef de Station, la veille du départ, une liste dressée sur timbre de 50 centimes et visée par l'autorité locale.

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 2