Les falsifications.
Nouvelles locales.
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rée et la création d'un grand parti libéral allemand
rentre dans les probabilités.
Les informations relatives aux affaires égyptien
nes abondent ce matin. On télégraphie deConstan-
tinople au Times que, dans celle ville, l'envoi
d'une mission au Caire est considéré comme un
acte hardi du Sultan, puisque le souverain doit
savoir que les cabinets de Londres et de Paris
n'approuvent pas ce procédé. Le miuistre des affai
res étrangères d'Abdul-tlamid, dans ses conversa
tions avec les ambassadeurs et les drogmans, a
essayé de réduire des proportions minimes l'im
portance de celte mesure, mais ses explications
n'ont pas produit beaucoup d'effet, et l'on croit que
le Sultan a voulu ressaisir une partie de son in
fluence perdue en Egypte.
QUne grave nouvelle arrive de Saint-Pétersbourg
la Gazette de Cologne. Vingt élèves de l'école
militaire Constantinoff ont été arrêtés pendant la
nuit du 29 Septembre. Ils sont accusés d'affiliation
aux sociétés nihilistes. On a découvert dans leurs
literies de nombreuses publications socialistes.
Cette école a un cours de deux ans et ses élèves
entrent dans l'armée avec le grade d'officier d'infan
terie. La perquisition a eu lieu la suite de soup
çons sur la conduite de deux étudiants. L'un des
élèves a réussi détruire avant son arrestation des
papiers qui devaient être très compromettants.
Le Journal de Bruges trace le petit tableau
que voici des bienfaits que le cléricalisme triom
phant a accumulés sur la Flandre Occidentale
Notre province est la plus cléricale du pays,
celle où le clergé étend et exerce le plus son in
fluence, qui devrait être moralisatrice. Dans un
grand nombre de communes, Bruges eutre autres,
c'est lui qui administre par la personne interposée
du bourgmestre. Il atli: e dans ses écoles les enfants
qui il fait déserter les institutions officielles; com
ment se fait-il donc que ce soit chez nous que l'on
rencontre le plus d'aliénés, le plus d'illettrés et, il
faut bien le dire, que se conametteut le plus de
crimes
Il n'en serait pas ainsi si, au lieu de faire de la
politique outrance et de troubler les consciences
en mêlant le sacré au profane, on se contentait de
prêcher l'évangile et d'enseiguer aux fidèles qu'ils
doivent rendre César ce qui lui appartient et
qu'il faut respecter les lois de son pays.
C'est réflexions, chacun les fera en voyant la
longue série de vols et d'assassinats qu'enregistrent
les journaux. Jamais ils n'ont été aussi nombreux
qu'en ce moment.
Et chacun de répéter: Il y a quelque chose
faire.
Ce qu'il y a faire, c'est de n'envoyer dans
les hôtels de ville que des mandataires qui feront
respecter la loi au lieu de donner l'exemple de sa
violation; qui s'attacheront combattre l'ignorance
au lieu de la proléger, au lieu de nommer des fana
tiques qui, pour assouvir leurs haines politiques,
ne reculent devant rien.
M. le ministre de la justice vient d'adresser aux
procureurs généraux près les cour d'appel du
royaume la liste mentionnant les opérations finan
cières, nationales ou étrangères, faites avec primes
ou remboursables par la voie du sort, qui sont
autorisées en Belgique.
En leur transmettant cette liste, ou plutôt ces
listes, car il y en a trois, le ministre informe les
procureurs généraux que toute publication relative
des valeurs de cette espèce,au sujet desquelles son
département n'aurait pas statué, constituerait une
infraction la loi sur les loteries. Il n'est pas sans
utilité, nous semble-t-il, d'indiquer les valeurs qui
peuvent être cotées, et voici celles dont la nomen
clature accompagne la circulaire ministérielle.
Ce sont d'abord les emprunts suivants, rembour
sables avec primes par la voie du sort, dont la cote
a été autorisée jusqu'à la date de 1867: Emprunt
dtr grand-duché de Bade, 1845; du duché de
Nassau, 1857; de la Hesse-Electorale, 1844, et de
la Compagnie générale du crédit en Espagne, 1863.
Puis viennent les emprunts étrangers, rembour
sables avec primes par la voie du sort, émis depuis
le 31 décembre 1867: emprunt de Rotterdam,
1868; Crédit communal des Pays-Bas, 1871
emprunt d'Amsterdam, 1874; de Florence, 1868;
deNaples, 1868 et 1871.
Enfin, les emprunts des villes, communes ou
sociétés belges, remboursables avec primes par la
voie du sort, dont l'émission a été autorisée par le
gouvernement. Tels sont ceux d'Anvers. 1859.
1867 et 1874; de Bruxelles. 1853. 1856. 1862,
1867. 1872, 1874 et 1879; de Gand, 1868 et
1880; de Liège. 1853, 1860, 1868,1874 et 1879;
d'Ostende, 1858; de ^chaerbeek, 1873; de Tour
nai, 1873 de Yerviers, 1873; Crédit communal,
1861 et 1868. Indépendance
Où s'arrêteront les falsifications
On vient de découvrir qu'un grand nombre de
boîtes de sardines, vendues comme telles, ne con
tenaient que des harengs métamorphosés.
Au lieu d'être conservées dans l'huile d'olive,
les fausses sardines se trouvent dans de l'huile de
colon.
Avec la tête des harengs, on faitdes corps
d'anchois.
C'est en Amérique que ces produits sont fabri
qués sur une très large échelle.
La boîte porte le mot Paris et, sur une
médaille, l'effigie de l'empereur Napoléon!
La fabrique centrale qui envoie eu Europe des
milliers de boîtes semblables par an, se trouve
Eastport, dans l'Etat du Maine.
DENIER DES ÉCOLES.
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
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V
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Si
Jamais, pensait-il, un général ne met ses courriers dans
le secret de ses dépêches celui-là, si la lettre est un piège,
va me demander pourquoi je reste inactif.
Mais, point.
Le spahi attendit patiemment qu'on le renvoyât.
Allons, pensa Doubat, rien, rien absolument ne justifiera
une désobéissance, et pourtant j'ai la conviction que c'est une
ruse de ces gredins d'Arabes pour s'emparer du fort. Que
faire?...
Tout coup une idée lui vint il courut aux casemates, les
ouvrit et en fil sortir les prisonniers français.
Il les fit raDger en cercle et leur exposa sa situation puis,
il leur dit:
Parmi vous il a y sept condamnés mort qui atten
dent la fin des quarante jours de délai; les autres sont con
damnés ou perpétuité ou temps. Je ne crois pas que ce
soit pour aucun de vous une raison de refuser la patrie un
service éminent. Je vous donne la garde du fort; je vous
confie les clés de la poudrière et d'autres plus dangereuses:
celles des magasins aux vivres où se trouvent des barils d'eau-
de-vie. Vous êtes presque tous de fieffés ivrognes; c'est le schnik
qui vous a jetés où vous êtes. Pourtant, je compte que vous
ne boirez pas une goutte d'alcool; sans quoi, je vous connais,
une fois le oez au tonneau, vous ne le quitteriez qu'ivres-
morts, et les auxiliaires vous couperaient le cou.
Voilà le drapeau tricolore qui flotte là-haut; qu'on me
jure dessus d'être sages comme des demoiselles en pension,
sobres comme des chameaux, vigilants comme des roquets de
garde.
Allons, défilez un un et jurez!
Chaque prisonnier fit serment de ne pas boire et de veiller
fidèlement. Doubat savait que tous ces coupables au point de
rue de la discipline étaient de braves soldats il fut tranquillisé
sur le bordj.
Il donna ordre son clairon de sonner sac au dos son
détachement et les rangs se formèrent.
Chacun savait ce dont il s'agissait; les condamnés et les
hommes de la garnison échangèrent en silence des poignées
de main vigoureuses; tout le monde avait la presque certitude
que la lettre était fausse, chacun savait qu'une menace terri
ble pesait sur sa tète.
Les prisonniers avaient le cœur serré en voyant partir leurs
camarades.
Sergent Doubat, dit l'un d'eux, nous sommes quasi-
morts, puisqu'on doit nous fusiller presque tous, laissez-
nous partir votre place.
Oui, oui s'écrièrent les autres.
Non, non dirent les zouaves.
Et Doubat ajouta historique
Vous n'êtes pas dégoûtés, vous autres! Si nous sommes
tués, on gravera nos noms sur une colonne, comme Benni-
Mered et Sidi-Brahim; tant que le monde sera monde les
troupiers de cœur qui passeront par-là nous porteront les
armes; et tous voudriez nous faire manquer cette occasion-là
Vous vous f...ichez de nous, les enfants.
Et sur ce, Doubat commanda par le flanc gauche, puis en
avant marche et l'on partit.
(Suite et fin au prochain numéro).
r S»;»' i
Listes précédentes, 31,559-56
Produit de la vente des journaux, 100-00.
Collecte la fête des sous-officiers, organisée
avec le généreux concours de Monsieur le Major
Chev. Auguste Hynderick et de M. Albert Ligy,
lieuten* adjud'-major de la Garde Civique d'Ypres, 2-60.
Sultan, 18-31.
Saumon, |5-26.
Salon d'Apollon, 7-24.
Tête de Bronze, 4-46.
Epéron, 4.00.
Bergerie, 3.63.
Société Royal des Francs-Arbalétriers,(Tête de
Bronze), 2-57.
Café Suisse, 1-42.
Boerenhol, 2-13.
31,721-18
Dépenses jusqu'à ce jour, 3 0,3 7 7- 49
En caisse 1,343-69
M. Arthur Dehem, de cette yille, ancien élève du
collège communal, vient de subir, avec distinction
l'examen d'Ingénieur honoraire des Ponts et Chaus
sées, l'école du génie civil de Gand.
Il a obtenu 777 points sur 1000 et est classé le qua
trième par ordre de mérite.
EXPOSITION DES BEAUX-ARTS DE COURTRAI.
Œuvres acquises pour la loterie.
Al. Boudry, Les Joueurs de Cartes.
Dumont (M'"*), La Mare de Mose-Miihle (Gueldrr).
Kind (Melu A.), Vous n'aurez pas mes raisins!
H. Robbe, Fleurs.
Stroobant (M15"* A.), Chrysanthèmes.
Ch. Thomas, Nature morte.
Vendu des particuliers.
J. Capeinick, Lilas blancs.
E. Capentier, Printemps.
E. De Bièvre, Marine.
J. Delbeke, La St-Jean.
C. De Naeyer, Reines-Marguerites.
Devigne (MeUcE.), Fleurs de Printemps.
C. Grips, Nouvelle Demeure.
Le Modèle attendant le Peintre.
P. Mak, Paysage Hollandais (Automne).
H. Robbe, Fleurs.
P. Schouten, Veaux au paturage.
F. Simons, Le Veau ao lait doux.
F. Steinhardt, Idylle Napolitaine.
L. Tylgadt, La Monténégrine.
E. Vander Meulen, Chien de St-Hubert et Chien d'Artois
J. Van Keirshilck, Causerie.
G. Devreese, Soyez heureux, oubliez-moi (Terre cuite).
D. Cox, Le vieux Bruges (Aquarelle).
1» Schonforts (Aquarelle).
Au moment de mettre sous presse, nous apprenons, avec le
plus vif plaisir, que deux de nos concitoyens ont vendus
l'Exposition de Courtrai, un amateur de Boulers, Ch. Van-
kemmel, sa Marchande de Crevettes, et Ed. Lefever, Piccoio et
Piccoladeux terres cuites. Nous en félicitons nos deux
artistes aussi bien que l'amateur.
du 30 Septembre au 7 Octobre 1881.
NAISSANCES Sexe masculin 1, idem féminin 6, Total 7
Mariages:
Vermeersch, Isidore, maçon, et Vandamme, Nathalie, ser
vante. Dezutter, Arthur, employé l'Etat-Civil, et Ver-