6 FRANCS PAU AN. La réunion de ia gauche. j\o 715. Jeudi, 41e AMÈ£. 10 Novembre 1881. LE PROGRÈS JOURNAL D APRES ET DE L'AKKON DISSEiTlEN T. ',U'*'SS"T ET ,aE3 ÏUBD0 Les annonces de la Belgique et d<- l'Etranger sont reçues par \'Aqence Ilaiat CPiihliriiM SQ ti„ - Pour la France: l'Agence Havas, 8. Place de la Bourse. Paris. Pour ï'Alleroa«'»o l'Ausirn 8 X([les r?1 el"'z St's correspondants: a Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich. Hambourg, Leipzig, Sluttgard Vienne el 7 rth P« i SlÀlMe\ Cb„°Z R(J(,olf M(,iac (A»noncen-Expediii#H) C-, 50, Gornhill, E C et S. Serle Street W C, Londres. - Pour la HoIlTnde d^z Ch et vlrvT '8 et l'Irlande: chez Géo Street e C°, 38, Park Row-New-York. Hollande, chez Nygh et Van Dilmar, Rotterdam. - Pour l'Amérique: chez Pethinghillc e ABONNEMENT PAK AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres. Ir. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixnude, 39. INSERTIONS: Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames la ligne fr. 0-25. CHEMIN DE FER. (15 Octobre). HEURES DE DÉPART D'YPRE^ A Poperinghe-Hazebrouck. 6-20. 12-07. 6-27. Peperinghe. 6-20. 9-07. 10-00. 12-07. 2-50. 3-55. 6-27. 8-45. 9-50. CoUrtrai. 5-34. 9-56. 11-20. 2-415-25. Ronlers. 7-45 12-20. 6-30. Laughemarck-Ostende. 7-23. 12-22. 5-52. 6-28. Cominrs-Armenlières. 5-34. 41-20. 2-53. 8-58. BULLETIN POLITIQUE. La troisième séance consacrée par la Chambre des députés de France aux interpellations sur les affaires de Tunisie s'est passée dans des conditions normales. Ce sont les interpellateurs, cette fois, qui ont ouvert la discussion. Le gouvernement, en la personne du général Farre, s'est tenu sur la défensive. Le ministre de la guerre a eu répondre aux critiques de MM. Naquet et Amédée La Faure, qui le visaient plus spécialement.On connaissait d'avance ces critiques, ressassées par la presse depuis trois mois. La séance n'a guère offert plus d'intérêt que la première et ne parait pas devoir être plus féconde en résultats pratiques. Aujourd'hui sans doute le débat sera clos par un ordre du jour qui tranchera définitivement le sort du cabinet. M. Gambetta prendra certainement la parole avant le vote, et l'occasion lui sera fournie d'exposer son program me. Ainsi la Chambre ne se prononcera qu'en par faite connaissance de cause. Les scrutins de ballottage qui se poursuivent en Allemagne continuent d'être favorables au parti libéral. A Mayence, toutefois, le socialiste Lieb- knecht l'a emporté définitivement sur son concur rent progressiste. Il est vrai que ce n'est point là un cchcc bien grave pour le libéralisme. Dans tous les autres ballottages qui ont eu lieu jusqu'ici,c'est lui qui triomphe incontestablement. Dans peu de jours la physionomie du nouveau Reichstag pourra donc être définitivement fixée et l'attitude des différents groupes parlementaires commencera se dessiner. La session de la Diète de Prusse, qui s'ouvrira après la clôture de celle de Reichstag allemand, parait devoir offrir plus d'intérêt que celle-ci. On s'attend ce que M. de Bismarck y repro duise le projet de loi qui lui accorde les pouvoirs discrétionnaires pour l'applicaliou des lois de mai. On se souvient qu'une partie seulement en fut adoptée pendant la dernière session. Les entrevues de l'empereur de Russie avec l'empereur d'Allemagne et du roi d'Italie avec l'empereur d'Aulriehc-Hongrie ont été l'objet de quelques explications données par M. de Kallay aux délégations d'Autriche et de Hongrie, réunies Vienne. Le correspondant du Standard Vienne assure', ce propos, que le gouvernement austro-hongrois, voulant couper court aux racontars de toute sorte dont la visite du roi d'Italie est le thème, va four nir des explications officielles aux grandes puis sances relativement l'entrevue. D'autre'part. s'il faut en croire les journaux italiens et notamment la Voce délia Verita et le Monitwe, le gouvernement français aurait informé le cabinet italien que le meilleur moyen d'éviter tout mal-entendu au sujet de l'entrevue de Vienne, serait de désigner immédiatement un titulaire l'ambassade italienne Paris. Le marquis de Noailles ne retournerait pas au Quiniral, avant qu'il n'ait été pourvu la succession du général Cialdini. L'embarras qu'éprouvent les membres de la commission agraire en Irlande par suite de l'af- llueiicc inattendue des requêtes que lui adressent les fermiers, loin de décroître, augmente de jour en jour. Les membres de la gauche se sont réunis, hier, immédiatement après la clôture de la séance, pour s'entendre sur la composition du bureau et le rè glement de l'ordre du jour. Sur le premier point, aucune discussion ne s'est élevée et l'on s'est trouvé unanimement d'accord pour proposer la réélection des membres qui com posaient le bureau de la session précédente. Puis est venue la question du règlemeul de l'ordre du jour sur laquelie on s'est mis assez vile d'accord, en ce qui concerne, du moins, les projets de loi voter avant les vacances du nouvel an. Après l'interpellation sur les téléphones, qui occupera la séance de Mercredi prochain, la Cham bre abordera successivement la discussion des pro jets de loi sur la pêche fluviale,sur la procédure en matière de faillites et quantité d'autres du même genre, qui, selon toute présomption, ne donneront pas lieu de bien longs débats. Ce serait parfait si ce programme avait clé arrêté de commun accord avec la droite. Mais celle-ci n'entend pas les choses de cette façon et l'on peut tenir pour certain, dès-à-présent, qu'elle ne laissera pas passer la semaine sans brouiller les cartes si soigneusement arrangées l'avance par la gauche. Il a été résolu enfin que, toute affaire cessante, la Chambre s'occuperait du projet de loi sur la presse dès sa rentrée après les vacances du nouvel an. (Gazette). La question de l'extension du droit de suffrage revient sur l'eau d'après YEtoile de Mardi matin, des membres de la droite sont décidés déposer une proposition de loi qui tondrait réduire con sidérablement le cens pour les élections provin ciales et communales. Le cens actuel étant fixé respectivement 10 et 20 fr., on se demande ce que l'on peut entendre par une réduction considé- rable: autant vaudrait proposer tout de suite sa suppression D'autre part, un meeting a été tenu au théâtre des Variétés Bruxelles; M. Paul Jauson y a pro noncé un discours fort applaudi, mais dont les journaux de la capitale ne donnent qu'un résumé; il aurait dit, entre autres choses: Nous avons cette conviction profonde que si le corps électoral était composé suivant nos vœux, la suprématie du parti libéral et démocratique serait définitivement assurée. Si M. Paul Janson songeait au suffrage universel en s'expriment de la sorte, nous avons, dit l'Eco nomie, nous, la conviction profonde que l'honora ble député de Bruxelles restera un brillant orateur, mais qu'il ne sera jamais un homme d'Etat. Nous lisons dans la Flandre libérale du 7 No vembre 1881 Le Bien public annonce que demain Mardi, 9 heures du matin, se célébrera en l'église de Saint- Nicolas, une messe solennelle l'effet d'attirer les bénédictions du Saint-Esprit sur les tra\aux des Chambres législatives. Les catholiques ont bien raison de prière; les lumières du Saint-Esprit leur sont grandement né cessaires pour trouver quelque grief plus ou moins sérieux contre le gouvernement libéral; puisse la

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 1