Explosion. L'Afrique centrale. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Cercle Artistique et Littéraire messe solennelle faire aussi en sorle que les dépu tés cléricaux disent cette année des choses un peu plus sensées qu'il ne le font généralement. Le bon Dieu qui ne les sauve pas en temps d'élec tions, les aidera-t-il davautage la Chambre? Nous verrons bientôt. Le Courrier de Bruxelles traite M. Bara de ministre-sacristain. Lepilhèle de sacristain con stitue donc, aux yeux de notre aimable confrère, une injure flétrissante, qu'il la jette la téte de son mortel ennemil'honorable ministre de la justice. Cela posé, il nous reste faire observer qu'il est étrange de voir une gazette dévote se servir du vocable de sacristain pour injurier les gens qui lui déplaisent. Wl» On prête aux membres de la droite l'intention de recommencer, dès le début de la session, leurs petites manœuvres obstructionnistes, et le langage des feuilles cléricales semble indiquer que cette supposition est fondée: tout porte croire que les Woeste, les Cornesse, les Kervyn et autres de Moreau-d'Andoy élaborent dès présent les inter minables discours par lesquels ils caressent le doux espoir d'entraver les travaux parlementaires et de rendre la session aussi stérile que possible. Il faut espérei que le ministère et la majorité ne donneront pas dans le panneau si nous en croyons d'ailleurs lacorrespondance bruxelloise de l'Opinion libérale de Namur, la gauche est bien décidée ne plus permettre ces messieurs de la droite de prolonger indéfiniment les discussions stériles qu'ils provoquent sans cesse la Chambre: des résolu tions seront prises et au besoin on armera le prési dent de pouvoirs suffisants pour empêcher le retour des scènes honteuses que quelques membres catho liques n'ont pas craint de susciter au sein du par lement: le parti libéral entend faire les affaires du pays, et autant il a été bon et tolérant jusqu'ici, autant il se montrera ferme et résolu l'avenir. Tant mieux s'il en est ainsi. Voici, selon dit le Courrier de Bruxellesce que deviendront les jeunes filles ayant fréquenté les établissements d'instruction officiels. Nous co pions textuellement L'éducation que le gouvernement donne aux filles du peuple, ne peut en faire que de vraies chasseresses court-vétues, des femmes au front d'airain. Ceci n'est que ridicule. Mais voici qui est odieux et mériterait une volée de bois vert au cafard assez éhonlé pour oser écrire des infamies dans le genre de celle-ci Ne préfèreronl-elles pas demander le pain de chaque jour d'autres moyens et ne se livreronl- elles pas aux actions libres après avoir reçu les leçons de la libre-pensée Notre correspondant nous mande de Paris, en date du 8 Le traité belge est basé sur un tarif entièrement spé cifique les céréales et le bétail sont mis en dehors du traité. Les réductions consenties la Belgique ne dé passent généralement pas 24 p. c. du tarif général. Voici quelques réductions sur le fer, 5 francs, sur la fonte, fr. t-50, sur les fils de lin, deux mille mètres au moins, 13 fr. Des réductions proportionnelles sont accordées pour les autres numéros. Pour les fils-cotons, on a conservé les mômes droits qui figurent l'ancien tarifconventionnel sur les tissus de fils de lin au moins 22 francs. De fortes réductions sont accordées sur les draps deVerviers. Le droit actuel sur la houille est maintenu. Sur les Iocomobiles, une réduction de 6 francs. (Etoile). Au moment de mettre sous presse, nous appre nons, dit Y Avenir des Flandres, qu'une explosion d'un baril de poudre vient d'avoir liea chez l'armu rier Hooraet, au coin de la Grand'Placc. L'explosion a eu des suites désastreuses. .M1"' Honraet a été cruellement atteinte un de ses bras a élé presque complètement enlevé; elle a élé également atteinte la poitrine. Elle a élé trans portée l'hôpital. On ignore jusqu'ici la cause de ce malheur. L'imprudence, dit-on, n'y est pas étrangère. Il y a des dégâts matériels assez considérables. Des nouvelles privées que nous avons reçues de Zanzibar nous permettent de compléter, au sujet de nos voyageurs en Afrique, les renseignements publiés par le secrétariat général de l'Association internationale africaine. On se rappelle que les dernières expéditions par ties de Zanzibar, celle de Popclin, de Burdo et de Ramaeckers avaient toutes trois pour objectif d'at teindre Nyangwé pour douner la main Stanley sur le Congo. Le projet était grand et audacieux, mais on en avait pas mesuré sans doute toutes les difficultés, car aucune des expéditions n'a pu même en tenter la réalisation. C'est en essayant d'établir unestation intermédiaire entre Karéma etNyangwé que Popelin a trouvé la mort le 24 Mai dernier Luléké, sur !a côte occidentale du Lac. M. Roger, qui l'accompagnait, est alors retourné Karéma. La nouvelle que nous avons publiée le 20 Octo bre, d'après l'Agence Havas, mentionnait le départ de M. Roger et non Rogers, comme «lisait la dé pêche) pour rejoindre Stanley sur le Congo. D'au cuns ont pu croire qu'il s'agissait d'une marche en avant vers Nyangwé et d'une rencontre sur le Congo au centre de l'Afrique; ce n'est nullement cela notre compatriote est revenu de Karéma la côte orientale Zanzibar, et c'est par mer qu'il rejoindra Stanley sur le Congo, la côte occidentale. M. Ro ger est chargé d'amener au voyageur américain des Zanzibaristes destinés remplacer deux dont l'en gagement va expirer au commencement de l'année prochaine, Stanley les ayant enrôlés pour trois ans, en Avril 1878 Le projetée jonction entre Stanley et nos expé ditions parties de Zanzibar, semble donc momenta- ncmenlécarté;lesévénementssurvenus récemment, le massacre des missionnaires sur le lac Tanganika, auront contribué inspirer celte décision M. le capitaine Ramaeckers qui commande actuellement Karéma. De plus, le docteur Vanderi Heuvel, qui se trouvait Taborah. est également retourné la côte, et il remplace Zanzibar M. Greffulhe comme agent de l'Association africaine. Des neuf voyageurs belles qui se trouvaient, il y a un an pareil jour, dans l'Afrique centrale, il en reste aujourd'hui deux, M. Ramaecker Karé ma, et M. Becker Taborah ces derniers étaient partis il y a dix-huit mois seulement. Tout cela semble indiquer qu'on a pris la résolu tion de rappeler peu peu tous les voyageurs du lac Tanganika. Celte mesure a été préconisée par M. Burdo dans ses Tablettes africaines, publiées par Y Indépendance. D'après lui, il y avait lieu d'abandonner momen tanément l'idée d'aller Nyangwé, et il fallait commencer par s'établir sur les côtes pour rayon ner de là dans l'intérieur, au lieu d'affronter dès l'abord les insurmontables difficultés dont est semée la région du lac Tanganika. Le lettre de l'honorable M. Slrauch donne penser que sur ce point important M. Burdo avait deviné les inten tions de l'Association internationale africaine, et qu'elle se trouve avec lui en parfaite communauté d'idées. A ce sujet, M. Burdo citait l'exemple du comité français qui a sagement établi sa station Condoa, dans l'Oustagara, en communication constante et facile avec le littoral. Or, de ce côté-là nous rece vons aujourd'hui les meilleures nouvelles: M. Bloyet est complètement rétabli sa station est présent terminée, et le vaillant pionnier a pu met tre exécution un projet intime dont il avait entretenu M. Burdo, en montrant l'aménagement de sa future demeure. Mme Bloyet, qui habitait Marseille, est arrivée Zanzibar la fin de Sep tembre dernier, et elle est immédiatement partie avec son mari pour Condoa qui se trouve une douzaine de jours de marche de la côte. A part les religieuses du Saint-Esprit, Bagamoyo, Mme Bloyet est la première Européenne qui ose atîron- ler le séjour du noir continent, car ce n'est pas d'un simple voyage qu'il s'agit.mais d'une résidence long terme. On dit aussi que M. Baxter, mis sionnaire anglais Mpwapwa. aurait l'intention de se marier et de retourner habiter avec sa femme la station qu'il commande en Afrique. Lorsqu'on se tient proximité des côtes, en relations faciles avec Zanzibar, ces projets sont parfaitement réali sables ils prouvent que l'Afrique n'est pas aussi marâtre qu'on le pense, condition qu'on ne se lance pas en aveugle au millieu des difficultés qui abondent dans la résion centrale. En résumé, de l'emsemble des nouvelles reçues, il parait résulter que le projet d'établissement Nyangwé d'une jonction entre Karéma et le Congo est momentanément abandonné et que dorénavant les efforts auront pour objectif spécial la côte occi dentale d'Afrique dont l'accès est beaucoup facilité par les nombreux cours d'eau qui se jettent par là dans l'océan. Les fleuves sont de grands chemins qui marchent, a dit Pascal; c'est là une vérité que le Congo mettra en lumière; et qnaut la côte orientale, le programme actuel de l'Association internationale africaine parait être de s'y établir solidement, et d'avancer insensiblement vers la région centrale en procédant du connu l'inconnu. Indépendance) I i—Jf SÉANCE du JEUDI lO NOVEMBRE, 8 h. (lu soir. Ordre du Jour Communications sur une exposition d'œuvres d'art belge, que l'Académie des Beaux-Arts de Philadelphie (Amérique du Nord) est disposée organiser au prin temps prochain. Conférence par Mr G. Rotiers. Een woord over de oude archieven der plattelandsche gemeentep Société de la Concorde, (intra-muros). Programme des morceaux qui seront exécutés le Jeudi 40-Novembre 1881, 8 h. du soir, par la musique du lr rég' de Ligne, sous la direction de M. Ch. Simar. 1Ouverture de l'opéra Zanetta, Auber. 2. Gavotte, par Théodule Moreaux. 3. Souvenir de Faust, arr. Simar, père. 4. Marche Egyptienne, par Strauss. 5. Maziella, valse, J. Simar. Société de Gardes Civiques d'Ypres. C Tir de la période d'hiver. t> Novembre 1881. Tir au haut toral Hors concours. M. Sanly, H. 23 20 25 23 la 110 1 Leclercq, Th., 15 25 20 20 20 105 2 Ligy, F., 20 20 20 25 20 105 3 Malliaert,G. 25 20 20 20 20 105 4 Vaiidendriessche, J., 20 20 20 20 20 100 5 Cuvelie, J., 20 20 15 15 25 93 6 Ligy Alb., 15 20 15 25 20 9a 7 Van Nieuwcnbuyse,!., 20 20 20 20 15 95 8 Lesaffre.^A., 25 15 20 20 15 95 9 Podevyn, A., 20 20 15 15 20 90 10 Swekels L., 20 15 20 20 15 90 La Direction Centrale de la Société l'Epargne Populaire, Société aoonyme des Coupons commerciaux, a l'honneur d'informer le public que la liste du tirage du 30 Octobre der nier est sa disposition dans les bureaux de son Directeur Mr A. Lesaffre-Beharelle, rue des Chiens, 41, Ypres. Parmi les numéros sortis figure le n° 78,301, 4* série, couleur jaune, qui vient d'être remboursé par 100 francs h M.Guillaume Stecken, Café du Boc, Grand'Place, en cette ville. On raconte que c'est réellement M. le ministre de la guerre qui s'oppose l'adoption définitive du nouvel uniforme de la garde civique malgré les vives ioslaoces de M. Rolin- Jarqurmyns qui voudrait bien terminer cette grosse question M. le général Gratry ne veut pas entendre parler du

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Le Progrès (1841-1914) | 1881 | | pagina 2