Poudreries réunies
de la Prusse rhénane de la Weslphalie
Cologne.
Acles officiels.
3
notre poudre de chasse Ire qualité, marque Cerf
Extrait dune demande en
séparation de biens, con
formément r article 866
du Code de Procédure Civile.
Il conste d'un exploit du ministère
de l'Huissier Cyrille VANDER-
SCHUEREN, Ypres, la date du
dix Janvier 1800 quatre-vingt-deux,
enregistré; que la Dame Nathai.ik-
Yirgime PECCEU. épouse du sieur
Amaxd-Ai.oïse ADRIAEN. cultivateur
demeurant Vlamertinghe ayant
pour Avoué Maître II. BOSSAÊBT,
Ypres, a formé devant le Tribunal
de première instance de cette ville,
une demande en séparation de biens,
contre son dit mari Amaxd-Aloïse
ADRIAEN.
Ypres, le onze Janvier 1800 quatre-
vingt-deux.
ents de lâchers sauvages, où nulle herbe ne croît des châ-
aux de cristal en ruines qui s'élevent et s'effondrent soudain,
,ec d'horrible craquements; un brouillard épais, qui tantôt
cscend comme un suaire sur h- sol changeant et tantôt s'éva-
oiiit en montrant aux yeux épouvantés de fantastiques
bîmes.
Pendant ce jour unique, le soleil fait resplendir la glace
"un éclat aveuglant. Sous ses lièdos rayons, elle se fend et se
ivise; les montagnes s'émietlent en mille débris, les plaines
raquent et se séparent en îles. Tous ces tronçons se heurtent
vec des grincements qu'on ne peut entendre sans effroi. C'est
n chaos de bouleversement sans fin, accompagné de bruits
inislres et de détonations ihalleiidues.
Puis la nuit, une nnit éternelle succède ce jour énervant,
es ténèbres s'étendent, au milieu desquelles on distingue
es fantômes immenses qui, lentement, se meuvent dans l'om-
re. Dans cet isolement profond que toute nuit porte avec
Ile, l'énergie du voyageur polaire, sa raison même ont su-
ir d'étranges assauts. Le jour, il comprend les chocs de deux
laçons et le fracas qui en résulte. Le soleil est là, c'est enco-
e la vie. Mais la nuit, ces morues déserts lui apparaissent
omme ces espaces incréées et chaclique que MiltoB a placés
ntre l'empire de la vie et celui de la mort. Les longs hurle-
enls de la glace qui se sonde et crie le remplissent d'épou-
ante. Des précipices qu'il ne peut mesurer du regaid s'ou-
renl ses pieds. Autour de lui, les escarpements se dressent,
es plaines liquides se solidifient, la route du salut se ferme...
I le froid descend toujours.
Au milieu des hallucinations, des éblouissrmenls du mai"
yr, dans cette espèce de fanlôme de la vie, pendant cette lé-
hargie qui l'étreint ei le paralyse, apparaît comme complé
ment du rêve la fantasmagorie sanglante de l'aurore
oréale.
Le ciel noir s'éclairé tout coup d'une immence lueur. Un
rc plus vif s'arrondit.sur cr foud de flamme des rayons en
aillissenl, mille gerbes s'en élancent, C'est une lutte de dards
leus, rouges, verts, violets, étincélants,qui s'élèvent, s'abais-
"ent, cherchent se dépasser, éclatent etse confondent. La
ision pâlit.-Mais dernière féerie, un dais splendide, la cou
ronne, s'épanouit au sommet de toutes ces magnifiences.
Les rayons blanchissent les teintes se dégradent, s'évapo
rent; le phénumène est terminé.
C'est au milieu de ces terres désolées, en face de ces spec-
acles terrifiants et grandioses que nous avons passé l'hiver de
1880-1881.
D'autres phénomènes,assez fréquents dans 1rs régions polaires
variaient de temps en temps les tableaux étranges qui se dé
roulaient sur nos têtes.Tantôt le soleil nous paraissait double,
difforme, et tantôt quatre ou huit lunes se levaient l'horizon.
Des troncs d'arbres fossiles, venus on ne sait d'où, s'enfiam-
maient par le frottement violent des glaces.
Des colonnes de fumée s'élevaient ainsi dans le brouillard,
nous donnant l'illusion d'un campement d'êtres humains.
Quelquefois un mirage trompeur uous dévoilait de riantes
campagnes, couvertes de bouleaux et de verts gazons, Nos
hommes s'éiançaieot, mais une muraille de banquises était là,
et après elle c'était encore et toujours la plaine glacée, les
roches nues et la mer sans bornes, semée d'îles moutaules,
sous le choc prodigueux desquelles notre pauvre navire sem
blait piêl s'engloutir.
Bientôt l'hiver sévit dans toute sa rigueur. Le thermomètre
descendit 52 degrés. Notre abri misérable descendit sous
quatorze pieds de neige, et des vents impitoyables, chargés de
grêlons aigus, nous forcèrent, sous peine da mort, entrete
nir jour et nuit de charbon et d'huile de phoque les deux poê
les qui conservaient un peu de chaleur notre sang.
Je m'amusait, un jour, faire glacer du mercure et bat
tre sur une enclume. Notre eau-de-vir, congelée, avait l'as
pect d'un bloc de topaze. La viande, l'huile et le pain se
divisaient coups de hache. Josuah, le maître d'équipage,
oublia un soir de mettre son gant droit; une minute après, sa
main était gelée. Pour raminer la circulation, le pauvre diable
voulut tremper ses doigts inertes dans de l'eau tiède. Elle
se couvrit aussitôt de glaçons, et le docteur dut couper
le membre mort de notre infortuné compagnon qui succomba
le lendemain.
Vers le milieu de janievr, une caravaue d'Esquimaux vint
nous demander quelques poissons secs et de l'eau de vie. Nous
joignîmes du tabac ces m tigres présents, qui furrot accep
tés avec des larmes de joie. Le chef de clan, vieillard débile,
nous conta que le mois précédent, il avait mangé sa femme et
ses deux garçoos n'ayant plus rien aulre chose.
Enfin, le soleil perça les brumes de ce funeste hiver. Le 20
mai, nous essayâmes de mettre le nez l'air priotannier. Des
renards bleus rôdaient autour de notre abri et se chauffaient
les pattes contre les tuyaux de nos poêles, nous eu abaltimes
deux ou trois.
Le thermomètre regagna les hauteurs de dix degrés et les
savants de l'expédilion purent reprendre leurs travaux.
Parvenus eu traîneaux jusqu'au 85° parallèle, ils découvri
rent, trente-cinq milles au nord de l'île Disco, un riche
gisement de houille, des argiles pétries de coquilles et des
schistes où abondaient les empreintes fossiLs de végétaux
inconnus. Plus de six cents espèces de dycolyllédones, d'ar
brisseaux fleurs et fruits qui devaient former une sédui
saute parure dausces régions aux temps préhistoriques, furent
recueillies ainsi.
De uombreux spécimens de roches et de minéraux complé
taient ces trésors. Le monde savant nous devra de précieuses
découvertes, et si une nouvelle expédition, plus heureuse que
nous, atteint le but que nous avons été si près de toucher
d'inappréciables conquêtes éiargirool le vaste domaine de la
science.
Après seize mois de privations, de fatigues et de dangers
dont il est impossible de concevoir une idée, nous revimmes
sur nos pas, et l'expéditiou put aborder aux rives sibériennes,
otl d'elle attend le retour des deux canots égarés.
La veille du jour de l'an, vers 5 1/2 du soir, une jeune
femme de 27 aos, portant un enfant sur les bras, passait aux
euvirons de la porte du Rivage sur le territoire deMolcnberk-
Saint-Jean. Il faisait sombre et l'épouse H.... marchait assez
vite, désireuse de rentrer au logis avant que la nuit fût tout h
fait venue.
Brusquement sept hommes se dicssèreni devant elle et l'en
tourèrent. Avaul qu'elle eut le temps de pousser un cri, l'un
des bomnres lui avait mis la main sur la bouche, un autre la
tenait renversée sut son bras, tandis que trois des individus
la fouillaient.
Les malfaiteurs lui enlevèrent ainsi son porte-monnaie con
tenant une petite somme d'argent et 28 francs noués dans
son mouchoir rouge pois blancs.
La victime de cet audacieux guet-api ns a déclaré qu'elle ne
pourrait reconnaître aucun des individus. Les seuls ren
seignements qu'elle a pu donner sont que les sept assaillants
étaient habillés comme des terrassiers et que plusieurs d'mtre
eux portaient des pelles et des pioches.
Un vol important a été commis sur la ligne de l'Est,
dans les circonstances suivantes Un commerçant de la rue
Saint Martin, M. Devaux, revenait des Ardeones, où il avait
passé quelques jours pour ses affaires.
Eo arrivant la station de Reims, ou le train s'arrête vingt
minutes, il descendit ponr déjeùner au buffet et laissa dans le
compartiment dans lequel il était installé sa valise, uo petit
sac de voyage et une couverlurp.
A son retour il ne trouva plus ces objets. Supposant qu'ils
avaient pu être enlevé par no individu de mauvaise mine qui
avait pris place dans le wagon la station précédente, il se
rendit aussitôt chez le commissaire de surveillance de la gare
auquel il fit part de ses soupçons.
Des recherches furent ordonnées, mais elles ne donnèrent
aucun résultat. La valise volée contenait di s litres de rente
5 p. c. sur l'Etat, représentant une valeur de quatorze mille
francs, vingt obligations du chemin de fer de Paris-Lyon-
Méditerranée, quatre obligations du Crédit-Foncier et deux
obligations du chemin de fer d'Orléans.
Administration des Contributions.
contrôleur des douanes de 3e classe
Est nommé
A Neuve-Eglise M DUoedt, actuellement receveur
des contributions directes, douanes et accises War-
nêton.
JLe §»ius g fan ri institut tte son gcufr*
c
o
T3
Q
o
X
00
05
G
S
O
O
oo
00
l'occasion de l'Exposition Internationale de chasse Clèves, il fut décidé par la commission directrice de celte Expo
sition, d'organiser des tirs comparatifs et de soumettre les poudres de chasse exposées un examen approfondi pour déterminer et primer
la meilleure sorte. Le résultat de ces recherches et essais physico-bahsliques a prouvé uoe fois déplus, et principalement sur la poudre concurrente
poudre Diana une supériorité remarquable en faveur de notre produit.
Il fut décerné pour ce motif
HIRSCHMARKE
la prime de l'Etat, consistant en:
LA GRANDE MÉDAILLE E Ni A 11 G E IV T.
Il nous a en outre été décerné par le Jari de l'Ejrpouilion internationale
L, A MÉDAILLE E IV ARGENT,
et enfin par le ttheiniaeher Jagdachutzeerein pour la meilleure poudre de chasse
connue jusqu'à ce jour et justement réputée copime telle depuis longtemps
E A HÉD AIL L E E IV A R G E IV T.
Agent pour la Belgique »I. Ley hausen Diericx Eecloo.
Pour extrait conforme
II. BOSSAEBT, Av.
p H M T D C les Jthunes, Grippe, Bron-
UUn I II t chitesAp Sirop et la Pâte
pectorale de N AFÉ de D elangr en ier
de Paria possèdent une efficacité certaine
et constatée par des Membres de l'Aca
démie de Médecine de France; ne ton -
tenantni Opium,ni Morphine jii Codéine,
on peut les donner sans crainte aux
enfants atteints de Totur on de Coqueluche
Bimiciei i