TRÈS-FORT TAILLIS
Maillar d-Allewaer t,
GERARD - WATREMEZ,
MILLE ET UNE NUITS.
Dépèche télégraphique.
HERNIES.
Typographique el Lithographique
Me Arsèhe VAN EECKE,
VENTE
Changement de demeure
RLE DE D1XMLDE, 33,
PHOTOGRAPHIE
5 centiemen.
ra
Au moment de mettre sous presse, nous re
cevons de Malines la dépêche suivante
Au 1er tour de scrutin huit libéraux passent
environ 30 voix de majorité!; ballottage
entre Kempeneer (catholique) et Ôpdebebeeck
(libéral), ballottage entre les 2 candidats ca
tholiques et les 2 candidats libéraux pour les
hameaux.
Bureaux et Ateliers,
RUE DE DIX MU DE, 59, Y PRES.
d'ANGE VAIN EECKHOUT, Graveur.
Le MERCREDI, 15 FÉVRIER,
3 heures, dans le bois de M. Façon,
situé COM IN ES T EN-bri E LENsec
tion du Cruyseecke, le long du che
min du Bloc,
MARCHAND-TAILLEUR,
CI-DEVANT RUE DE LILLE, N° 5,
actuellement
connu Bruxelles que sous le nom de Ladislas, a quitté (a
capitale. Il est parti 10 heures du soir, après avoir passé
une partie de la soirée avec sa maîtresse, a"0 Jeanne D..., qui
habite rue des Palais, Schaerbeek, et dont il avait fait la
connaissance il y a environ cinq ans.
M. Ladislas l'iz.dicki, né en 1842 Varsovie, est de taille
moyenne, ses sourcils et sa barbe qu'il porte en collier sont
noirs, il était chauve et portait une perruque, nous assure-l-on.
En quittant Jeanne D..., son amanl lui a dit qu'il se rendait
en province et de l'a Paris pour alîiirrs. Son absence, décla
rait-il, ne durerait pas longtemps.
Un frère de M. Przdicki, qui habite Amsterdam, est
accouru a Bruxelles quelques jours après la disparition de
Ladislas; d a lui-même donné la police avis de l'absence
prolongée de son frère, de son départ inexpliqué.
Jl. Ladislas Przedicki, qui avait été attaché autrefois la
Banque Errera, avait fait de bonnes affaires, parait-il, et l'on
dit qu'il possédait quelque argent. D'un autre côté, il nous
revient qu'un agent de change de I iège, qui avait en dépôt
chez Przedicki pour 4,000 fr. de titres, aurait écrit l'un
de ses correspondants Bruxelles, M. G... pour lui demander
de retirer ce dépôt. C'était deux ou trois jours après le départ
de Przedicki. M. G... le chercha vainement en bourse, il alla
son domicile et, ne le trouvant pas, se décida envoyer la
lettre de son correspondant de Liège la commission de la
Bourse. Celle-ci, après une enquête sommaire, aurait envoyé
la lettre de réclamation au parquet. Une personne qui étai(
fort liée avec Przedicki et qui est employé en qualité de cais
sier dans une banque de celte ville, auaitelle aussi, confiéà
l'absent 50 obligations du Crédit communal, qui n'ont pas été
remboursées.
Lorsqu'on a visité l'appartemeul que l'agent de change
occupait l'entresol de la maison portant le n° 88 du Boule
vard du Nord, on n'a rien découvert qui puisse faire retrouver
sa trace. Les scellés ont été apposés sur l'appartement.
Une enquête est ouverte sur ces faits; rlle nous fera con
naître bientôt, sans doute, le fin mol de toute l'histoire.
Un de nos abonnés de Thiell.dit la Fl. lib., nous écrit:
Sacrifions au goût du jour, comme le Rappel.
Le cabinet belge est composé de 7 Ministres et le nom du
Président du Conseil, M. Frère-Orban, a 10 lettres. En ajou
tant aux noms des Ministres ceux des deux Présidents et d'un
Vice-Président des Chambres législatives, ou peut former un
anagramme, sans qu'il soit nécessaire d'y consacrer des veilles
laborieuses, comme l'ami du Rappel.
rère-Orbao.
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a.
Sainct
P5-
lelte.
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Van Bumb
eck.
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lio-Jaequemvns.
G
atry.
Le Hardy de
ce
eaulieu.
Ursc
mps.
de Sélys-Lo
z
gchamps.
On a abattu dernièrement dans la pleine du littoral
d'Ollon, près du domaine du Bruël, un chêne vraiment colos
sal, atteignant par son épaisseur les dimensions des arbres
gigantesques des régions équatoriales.
Sa circonférence prise IViiO au-dessus des racines, peu
près cylindriques du reste, dépassait 0 mètres, et le cube
réel de la pnmière partie du tronc jusqu'à 4,n50 de long
s'élevant lUm80 (soit environ 400 pieds cubes). Le poids de
celle énormr bille s'élèverait peu piès 1(34 quintaux.
Le 17 Décembre de l'an dernier, le comité de srcour>
formé Vienne la suite de l'incendie du Ring-tlteuler rece
vait au uom de S. M. l'impératrice communication que la jeune
arcbiduchi-sse Marie-Valérie avait manifesté le désir de rece
voir, comme cadeau de Noël, la permission de faire élever, en
lui servant de tutrice, une orpheline d'une des victimes de la
catastrophe du Ring. Naturellement la permission fut accor
dée immédiatement.
Quelques jours après, la petite Bertha Kuback, âgée de six
ans et fille d'un graveur adroit et laborieux, qui avait trouvé
la mort dans les flammes du Hing-tbtater, était introduite au
palais avec sa mère auprès de l'impératrice et de l'archidu
chesse Marie-Valérie. Elle avait été choisie comme la pupille
de la jtune archiduchesse.
Celle-ci a reçu la petite Bertha avec beaucoup d'affection.
L'enfant se rendra Hacking où l'on va s'occuper de son
éducation.
Un charbonnier de la me d'Allemagne,Paris, Jean D..,
avait loué depuis quelque temps déjà un ouvrier cordonnier,
Marius R., un coin de sa boutique, eu outre le cordonnier
pi enail ses repas avec la famille du charbonnier, et bientôt
une douce intimité était venue régner entre le charbonnier,
sa femme et le disciple de saiul-Crépio.
Marius R. était d'une complaisance extrême, il tenait les
écritures de son hôte, lui lisait les palpitants articles du
Petit Journal. Bref, il était deveuu l'oracle de la maison.
Mais bientôt le pauvre charbonnier conçut des doutes sur
le désintéressement du charmant Marius il lui sembla que
celui-ci était un peu trop prévenant envers sa femme et, tor
turé par le poison de la jalousie, il résolut d'en avoir le
cœur net. i
Jean D., conçut un noir projet il prévient avant-hier son
hôte et sa femme qu'il partirait le lendemain, vers trois heu
res du tnatiu,pour se tendre au marché au charbon et ne
serait de retour avant sept huit heures.
Qui fut dit fut fait. Le cbarbounier quitta son domicile
trois heures mais, une heure après, rentrant furtivement
chez lui, il trouva le beau Marius auprès de son épouse.
Le séduisant cordonnier ru beau dire son ami qu'il était
venu simplement pour explique, sa femme la manière de
ressemeler les bottes, Jean D., furieux, ne voulut rien en
tendre.
Il empoigna Marius et, bon gré mal gré, l'introduisit dans
un sac de charbon puis, le chargeant sur ces épaules, il se
rendit dans la cour, et plaçant le sac sous le robinet du ré
servoir, il arrosa le malheureux qui se démenait comme uo
possédé.
Le concierge et quelques locataires de la maison vinrent
délivrer le pauvre Marius, qui se réfugia piteusement chrz
un voisin. Quant au charbonnier, satisfait de cette exécution,
il rentra tranquillement chez lui pour déjeuner avec sa fem
me, car il ne veut pas, parait-il, déposer de plainte, et se
trouve assez vengé.
ïieouomie Financière, onzième année; rédac
teur, E. L'BOEST, avocat, Prime gratuite. Voir annonces).
-Voici une curieuse coïncidence.
Léon Gambctia a douze lettres son nom et le cabinet
qu'il a présidé avait douze ministres.
Or, par cette combinaison bizarre, on trouve le nom de
Gambetla dans ceux des hommes qu'il avait groupés autour
de lui
Wa f deck Rousseau.
Rouvi s- r.
C o chery.
Antoni -Proust.
O ambetta.
R P» ynal.
Ca g peuon.
Paul ca ert.
D k ves.
Cazo H
Allain- H arge.
Gouge rd.
Voici, d'après des chiffres récemment recueillis, des
renseignements curieux sur la consommation du café dans
divers pays. En Angleterre, malgré l'énorme consommation
de thé qui s'y fait, il est établi pour chaque personne con
somme, en moyenne, 1 livre 1/8 de café. En Allemagne, la
consommation de café s'élève 4 livres par personne, en
Dancmarck, la consommation atteint 3 livres 1/2; En Suisse,
6 livres; en Belgique, 8 1/2; en Hollande, 10 livres 1/2; aux
Etals-Unis, 7 livres et 1/2; et enfin en France, la consomma
tion est seulement 2 livres 1/2 par personne.
Une dépêche (l'Alexandrie, en date du 6 février, an
nonce qu'une tempête épouvantable sévit sur les côtes de
l'Egypte.
Une quarantaine de navires sont empêchés d'entrer dans les
ports de Suez et de Port Saïd.
Le steamer anglais Cosmo a fait naufrage vrndrrdi dans
la mer Noire vingt-quatre hommes de l'équipage ont été
noyés.
Guérison radicale en trois
mois de temps, 12,000
certificats. Les cas les plus difficiles sont traités
avec succès. Maladies des femmes, de matrices,
etc., sont guéries sans pessaire. Soulagement im
médiat. Une dame diplômé est attachée l'éta
blissement.
J. WAERSEGERS, bandagiste des hôpitaux et
de l'armée, commandeur et chevalier de plusieurs
ordres, pour services rendus l'humanité, 55
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