S 6 FRANCS PAR AN. Lue nouvelle manœuvre électorale! Nouvelles locales. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DEHANCHE. vires acourit eundo Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par l'Agence Havas (Publicité), 89, Marcbé-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses correspondants Pour la France: l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Auslro-Hongrie et la Suisse: chez Budolf Mosse (Annoncen-Expediliou) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig. Stutlgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Street et 30, Coruhill, E C et 5, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande: chez Nygb et Van Dilmar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Petbinghilic et 38, Park Row-New-York. Ypres, le 4 Mars 1882. Décidément notre fête agricole du Mercredi es Cendres empêche le Journal d'Ypres de ormir la crainte de voir attribuer cette belle ournée pour l'agriculture et cette bonne jour- îée pour la ville, aux efforts de notre Associa- ion Agricole, arrache au moniteur clérical des •écriminations dont nous aurons bientôt fait ustice. D'abord, il est faux que l'Association Agri- :ole ou son Président cherche a laisser igno- ■er quelles sont les primes données par la 3rovince et qu'ils omettent de les signaler, :ar les programmes collés tous les coins de ■ue portent en toutes lettres, que les primes ccordées pour les concours d'étalons le sont titre de primes provinciales et pour ce qui oncerne les concours de juments; le program- îe porte textuellement que: Les deux primes dans le concours des juments étant les pri mes du concours provincialne peuvent être décernées qu'aux chevaux élevés dans l'ar rondissement d'Ypres. On ne saurait, nous semble-t-il, être plus air? Si donc quelqu'un veut se parer des plu ies du paon, c'est bien le Journal d Yprès qui eut en coiffer la Députation, car il est tout- -fait faux que la province intervienne dans îs concours pour la somme de trois mille et nquante francs; la moitié de cette somme est, i effet, allouée par M. le Ministre de l'Inté- eur et l'autre moitié est prélevée sur le fonds rovincial d'agriculture, tandis que la provin- n'y intervient sur ses fonds proprementdits, is pour un centime où donc sont les plumes où est le paonSiégerait-il par hasard Sénat Il est vrai que, depuis dix ans, le concours 'ovincial des étalons et les deux primes pour s juments ont été réunis au concours de Association Agricole et que cette réunion a i lieu la demande de cette Association, ais cette demande a été faite dans l'intérêt ème des concours provinciaux et non pas ms celui des concours de l'Association Agri- le. Avant que les concours de la province fus- nt réunis, eeux de l'Association Agricole'at- 'aient comme aujourd'hui des centaines de evaux et des milliers de personnes, tandis e les concours provinciaux n'attiraient per- nne et fesaient un complet fiasco; nous ons vu plus d'une fois que pour pouvoir cerner la seconde prime pour juments, le 'y fesaiï chercher la première jument ve- edans l'une ou l'autre étable de la banlieue. Aussi longtemps d'ailleurs que le concours provincial pour les juments a été séparé, il n'y a jamais eu quatre juments qui y ont pris part, tandis qu'aujourd'hui il y en a de 20 25, non compris les pouliches. Encore, une fois, si la province jugeait propos de donner ses concours un autre jour, l'Association Agricole y serait très indifférente, car ses concours n'y perdraient rien, il n'y aurait ni un homme, ni un cheval de moins. Le Journal trouve que nous pâlissons au point de faire craindre que nous suivrons bientôt l'Avenir. S'il se berce de cet espoir, il se fait une singulière illusion si nous som mes parfois pâles et incolores, c'est que le Journal n'écrit rien qui vaille la peine qu'on y réponde souvent aussi il lui arrive de mieux éclairer l'opinion publique sur les véritables prétentions du cléricalisme, que nous ne pourrions le faire et alors nous nous gardons bien de le troubler dans cette bonne besogne. Le Journal continue d'ailleurs se bercer des mêmes illusions comme par le ~assé, il fonde toutes ses espérances sur la ivision entre jeunes et vieux. Eh bien, com me par le passé, il éprouvera d'amères décep tions; jamais la lutte entre vieux et jeunes n'a été moins probable; tous les membres duConseil Communal sont les élus de l'Association Libé rale, tous ont été élus sans lutte dans une pen sée de conciliation et mous sommes convaincus que ceux qui ne seraient pas disposés rem plir leur mandat dans cet esprit, auraient la loyauté de le résigner, sauf solliciter un nouveau mandat ceux dont ils partageraient les principes politiques. Le Journal voit des germes de division dans la lettre de M. Vermeulen. Nous sommes convaincus qu'il se fait illusion. Nous avions oublié de dire, dans notre compte-rendu ana lytique, qu'il y avait eu décision sur son inter pellation et il a demandé que nous en fassions mention nous avons satisfait sa demande, sans ennui et sans humeur, car il n'y avait pas de quoi. Nous n'avons pas la prétention de publier un procès-verbal, ni un compte-rendu complet, mais simplement un résumé analyti quece qui permet de rendre compte, non pas d'une manière inexacte, mais du ne manière plus ou moins complète et si notre manière de faire ne plaisait pâs M.Vermeulen ou tout autre membre du Conseil, si en un mot ils ne se contentaient pas de ce que comporte un résumé analytique et s'ils y puisaient prétexte pour nous écrire des lettres grincheuses ou pleines de fiel, nous ne saisirions pas cette occasion pour semer la divison et la discorde, mais nous supprimerions, l'avenir, dans nos résu més analytiques, leurs noms et tout ce qui les concerne. On assure que, dans une petite commune de l'arrondissement, des enfants, quoique n'ayant pas l'âge, ordinairement requis cette fin, sont admis par le clergé faire leur première communion d'autres sont informés qu'ils pourront la faire après une année de prépara tion, au lieu de deux, comme il avait été tou jours la règle. Et quand on s'informe de la raison de ce changement, des personnes, qui paraissent être bien avant dans la confidence ae la gent porte-soutane, affirment que M. John Merry-Andrew l'a prescrit ainsi, parce queherresco referens!d'ici deux, trois ans, les prêtres seront chassés! et qu'alors les enfants ne pourront pins faire leur pre mière communion. (Communiqué). DENIER DES ÉCOLES. fto 748. Dimanche, 42e ANNEE. o Mars 1882 LE JO URNA2 PROGRES D'YPRES ET DE L'ARRON D1S8E REiVT. ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres. Ir. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dimude, 59. INSERTIONS: Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la lignefr. 0-25. QBB Listes précédentes, 83,896-86 Opbrengst der prijskarap in de Leliën, Omdat Engel het yerslag, van de feest in de Drij Leliën, heeft willen overnemen, 0-50 Omdat de feest eenen goeden uitval gehad heeft, 0-50 Bergerie, 4.28 Eperon d'or, g-72 Jeune Garde, Gafé Suisse, 2-15 Parnassus, S-60 Monarque, 7.57 Sultan, 21-11 Don de Mme A. H. pour habiller un petit garçon pour la première communion, 35-00 Ypriana, tomes I, 2, 3, 4, 5, cédés par l'au teur M. Alph. Vandenpeereboom, au Denier des Ecoles Laïques d'Ypres, 65-00 Un retardataire pour l'achat d'une carte du bal masqué. i_oq Total fr. 34,050-54 .Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 31,431-96 Reste en caisse, fr. 2,618-58 Cercle Artistique et Littéraire. Séance du 8 Mars 1882, 8 1/2 heures du soir. Ordre du jour 1. Communications diverses. 2. Discussion sur un projet d'exposition des Beaux- Arts et d'art ancien. 3. Conférence par M. Auguste Bôhm, sujet: L'art Romain, En vertu de l'article X du règlement organique,

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Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 1