j\o 749. Jeudi, 42e ANNÉE. 9 Mars 1882. 6 FRANCS PAR AN. JOURNAL irYPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Les Exemptions. Triomphe des Libéraux! Le Cirque Brésilien Japonais. ÉLECTION COMMUNALE A IIEYST. LE PROGRES PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQLIRIT EUNDO Les annonces de la Belgique cl de l'Etranger sonl reçues par l'Agence H a vas (Publfeilt^, 89, Marché-aux-Herbes. Bruxelles et eli.-z ses correspondants Pour la France l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Ausfro-Hongrie et la Suisse: chez Rudolf Musse (Aniiouceii-Expedition) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Slutlgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Geo Street et 30, Cornhill, E C et 5, Serle Street VV C, Londres. Pour la Hollande: chez Nygh et Van Diitnar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pethinghillc et 38, Park Row-New-York. ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres. Ir. 6-00 Idem Pour le restant du pays7-00 Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixuude, 39. INSERTIONS: Annonces la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames I* ligne fr. 0-25. CHEMIN DE FER. (U Janvier). HEURES DE DÉPART D'YPRES A >peringhe-Hazebrouck. 6-20. 12-07. 6-28. aperinglie. 6-20. 9-09. 10-00. 12-07. - 5-00. 3-35. 6-28. 8-43. 9-50. ourtrai. 5-30. 9-56. 11-16. 2-415-25. oulers. 7-45 12-20. 6-50. anghemarck-Ostende. 7-23. 12-22. 3-52. 6-28. outhem. 5-30. 11-16. omines-Armentières. 5-30. 11-16. 2-53. BULLETIN POLITIQUE. Le succès obtenu Samedi la Chambre des épatés par le cabinet Frcycim-t transporte d en-„ îousiasme certains journaux républicains. Il fau- rait marquer selon eux, d'une pierre blanche elte journée parlementaire qui a produit une si rande et si importante réforme. Il en est. cepen- ant, qui, tout en croyant que le pays approuvera i mesure qui rend aux conseils municipaux la omiuation des maires, et y verra une juste exten- iou des libertés municipales, ne paraissent pasab- olument convaincus que les conseils municipaux auront faire partout uo bon usage de leur droit icuveau. M. de Freycinet se préoccupe toujours de réta- Jir les rapports de la Fiance avec l'Italie sur le aéme pied amical où ils étaient avant qu'ils fus ent quelque peu troublés par les affaires de Tunis t d'Egypte. On télégraphie de Rome la Gazetta yiemontese que M. de Noailles aurait reçu de M. e Freycinet les instructions et les pleins pouvoirs lécessaires pour résoudre la question tunisienne vec l'Italie. M. de Noailles s'arrêterait qurlques emaines Rome, avant de se rendre son nou- eau poste. La Chambre des communes d'Angleterre avait, son ordre du jsur, plusieurs objets intéressants abord un projet d'adresse la Reine la félicitant l'avoir échappé l'attentat de jeudi dernier, projet [ui a été volé d'emblée, en même temps qu'à la Chambre des lords ensuite une motion de sir ilafford Northeote, tendante interdire de nou- 'cau M. Bradlaugh la prestation de serment; co in la suite du débat sur la motion de M. Gladstone ésapprouvanl l'enquête des lords sur le Landact. S'ous n'avons pas encore de nouvelles de ce débat; nais quant la motion de sir Stafford Northeote, lous en connaissons déjà le sort. Elle a été adoptée t M. Bradlaugh est de nouveau chassé du Parle ment. I Il faut dire que jamais, depuis deux ans, pareil clc d'inlolérance n'avait été commis dans d'aussi laves conditions qu'aujourd'hui. La Chambre ne sVsl pas seulement prononcée sur le cas du député trois fois élu de Northampton. Elle a témoigné sa résolution deTefuser l'entrée du Parlement tout libre penseur qui pourrait se trouver éventuelle ment dans le même cas que M. Bradlaugh. Elle a, en un mot. repoussé par 257 voix contre 242. un amendement de M. Marjorikans tendant tran cher la question-Bradlaugh par le principe de la laïcilation du serment. M. Gladstone a eu beau intervenir; celte Chambre décidément incorrigible, a refusé d'autoriser la substitution d'une simple affirmation d'allégeance au serment religieux. La Chambre n'est donc plus seulement en con flit avec la circonscription de Northampton elle I est désormais aussi avec lous les partisans de la liberté de conscience. 11 faut espérer que cette situation qui garait uiQiqcntauçimMLi ..sans issue tournera la confusion du fanatisme Pour ce qui concerne M. Bradlaugh, on peut être certain qu'il ne se découragera pas, et qu'il ira au-devant d'une quatrième réélection. La Chambre des députés d'Autriche s'occupe, comme celle de Prusse, de la discussion du budget. A propos de celui de l'instruction publique et des cultes, un député de la gauche, le docteur Krona- welter. a fixé l'attention de la Chambre des dépu tés sur quelques cas où la liberté de conscience avait été violée par le gouvernement et a demandé qu'on réglât définitivement la position de l'Etal envers l'Eglise mais les ministres ne se sont pas expliqués ce sujet. Tous les crédits ont été votés. Cinq cas d'emprisonnement de personnes inno centes ayant été constatés dans les dernières an nées, le député Roser a déposé une motion tendante accorder une indemnité aux personnes qui auraient été emprisonnées et dont l'innocence aurait été prouvée ultérieurement Cette motion a été adoptée l'unanimité par la Chambre des députés. Nous signalons au gouvernement, en le priant sérieusement d'y porter remède, cette étrange anomalie: x Tandis que les séminaristes sonl exempté? de la milice, les élèves des écoles normales de l'ensei gnement moyen ne le sonl pas. De sorte que ces élèv -s. pauvre pour la plupart et auxquels l'Etal donne une bourse pour subvenir leurs éludes, sont mis dans la nécessité de servir le cas s'est présenté plusieurs fois, et l'Etal perd ainsi tout au moins une partie des sacrifices qu'il a faits pour leur instruction ou bien leurs familles doivent se mettre parfois dans la plus grande gène pour leur procurer un remplaçant. Au total. l'Etat, dit le Journal de Liègequi a besoin de soldats et de professeur?, prend'ses sol dats parmi ceux qu'il élève grands frais pour le professorat, mais non parmi les séminaristes, qui ne lui rendent, ni au point de vue constitutionnel, ni en fait, aucun service.- On écrit de Bruxelles la Meuse M. Sainctelelte, ministre des travaux publics, est en ce moment Montreux, sur le lac de Lé man. où il compte rester jusqu'au printemps. L'un de ses fils y est allé lui rendre visite il v a quel ques jours. Quand l'honorable ministre quitta le pays en Janvier, je vous disais que le fardeau des affaires de son département serait réparti entre ses collègues de l'intérieur et des finances. Ce fait se trouve aujourd hui confirmé, puisque c'est M. Ro- fin qui a la signature et M. Graux qui défeud le budaet. L'absence de M. le ministre des travaux publics se prolongera plus qu'on ne l'avait pensé d'abord. L honorable M. Sainctelelte ne reviendra pas pour la discussion de son budget. Son collègue de l'inté rieur, M. Rolin-Jaequemyns, soutiendra la dis cussion, mais il est inexact que l'honorable ministre de l'intérieur songe abandonner so portefeuille pour celui des travaux publics. Si le cabinet, dans sa composition actuelle, doit subir des changements, ils n'auront lieu, dans tous les cas, qu'après les élections. Pour le momeul, il n'en est nullement question. Une élection importante a eu lieu Heyst pour une place de conseiller communal. M. De Corte-Veldeman. candidat libéral, a triomphé. M. Alphonse Naert, clérical, a été évincé. A propos des cirques qui viennent offrir nos populations le spectacle de récréations qui les ten tent toujours, il nous revient en mémoire ce tableau de l'arrivée dans nos villes de province de ces troupes nomades qui ressemblent assez la migra tion d'un peuple. D'énormes chariots portent la forêt de planches qui serviront l'arrivée, construire l'immense baraque ronde, sur remplacement que la munici palité aura concédé. D'autres voilures contiennent les accessoires du spectacle qui sont nombreux êt variés; d'autres encore le personnel: MM. les écuyers et Mn,L's les écuyères, les gymnastes, les jongleurs, les clowns. Les cheveaux suivent la roule par longues files. Tout cc monde divers et i

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Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 1