Nouvelles locales. Nouvelles diverses. chère. Séance publique du 11 Mars 1882. Ronbaix (d'Anvers.) Pirlot-Orban (de Liège), et lloon man (de Gand). C'est en un moi, une œuvre éminemment pratique dent les résultats seront grands pour le commerce et l'iudustrie de notre pays. Nous apprenons que notre Association Agricole vient d'organiser quatre conférences sur la Culture Marai- Ces conférences seront données l'Hôtel-de-Ville d'Ypres, en langue flamande, par M. BIJRVKWCH, Professeur d'Arboriculture Gand les Samedis 25 Mars, 8 et 29 Avril et 6 Mai, chaque fois 2 heures et demie de relevée. Messieurs les membres de l'Association seront admis les fréquenter et des cartes de fréquentation gra tuite seront adressées tous les amateurs, jardiniers et maraichers qui en feront la demande. L'extension et le perfectionnement de la culture maraichère pourraient ouvrir de nouveaux débouchés pour nos produits maraichers qui sont déjà recherchés sur la frontière française; aussi nous engageons vive ment nos maraichers suivre ces leçons. M. Burvenich est un spécialiste, un praticien qui ne manquera pas d'appuyer ses explications de démonstrations pratiques. Cercle Artistique et Littéraire. Séance du 15 Mars 1882, 8 heures du soir. Ordre du jour 1* Communications diverses. 2° Projet d'Exposition des œuvres des membres de la section plastique pendant les fêtes communales 1882. 3* Discussion du projet d'une Exposition des Beaux- Arts et d'Art ancien pour l'année 1883. (500* anniver saire du Siège d'Ypres). 4* Lecture par M. G. Roti.ers, sur: Jacob Cats en zijn invloed op Zuid-Nederland. Société de la Concorde, (intra-muros). Programme des morceaux qui seront donnés le Jeudi 16 Mars 1882, 8 heures du soir, par la musique du 4* Rég* de Lanciers, sous la direction de M. Coutelier. 1. Marche militaire. 2. Ouverture. 3. L'Eten dard, redowa. 4. Fantaisie. 5. Polka. 6. Valse. TILLE D'YPRES. conseil communiai.. Présents: MM.L.Vanheule, Bourgmestre-Président; H. Bossaert, Echevin Gbev' G. de Stuers, A. Soenen, Th. Cornette, A. Brunfaut, A. Beaucourt, F. Gravet, J. de Codt, E. Gaimant, M. Merghelynck, Ch. Leleup, A. Hanssens, B" L. van Grave, P. Vermeulen, Con seillers; Ferd. Van Daele, Secrétaire. La séance est ouverte 5 h. 10 m. M. le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la séance du 11 Février dernier. Adopté. M. le Président donne lecture de la lettre adres sée par le Collège M. le Ministre des Travaux Pu blics au sujet de la reprise des travaux du canal Lys- Yperlée. Il reste entendu que si le Gouvernement tarde répondre ou que ses renseignements ne soient pas de nature satisfaire les espérances du Conseil et du pu blic, le Collège insistera pour obtenir une prompte et favorable solution. M. le Bourgmestre donne ensuite lecture d'une lettre qui lui est adressée par MM.B.SyoenetH. Maelstaf,au nom d'une Commission formée de délégués de plusieurs communes sises entre Ypres et Fumes et créée pour poursuivre la construction d'une voie ferrée d'Ypres Furnes avec prolongement jusques Nieuport. La Commission invite M. le Bourgmestre désigner un délégué pour représenter la ville d'Ypres au sein de la dite Commission qui a dû se réunir Lundi 13 Mars. Bien que des démarches aient été faites pour relier Ypres êt Furnes par la construction d'un embranche ment de chemin de fer par Langemarcq et Dixmude, M. le Président estime que rien ne s'oppose ce que l'on seconde les vues de laCommission dont s'agit: aussi le Conseil approuve-t-il en principe les constructions du chemin de fer d'Ypres sur Furnes, et il prie M. le Bourgmestre de se rendre la réunion du 13 c' pour représenter la ville auprès de la Commission. Le Conseil accepte la démission offerte par la De moiselle Von Elliot, de ses fonctions de sous-institutrice aux Ecoles Gardiennes. Il est donné un avis favorable, pour approbation par l'Autorité Supérieure, sur plusieurs délibérations des Hospices tendant pouvoir mettre en location des immeubles et pouvoir procéder des ventes d'arbres. Comme suite une demande de subside adressée la Députation Permanente par le Collège pour les tra vaux de restauration de l'angle N.-O. de la tour des Halles, M. le Gouverneur invite le Conseil délibérer sur le quantum du subside sollicité. Le Conseil, considérant que i'Etat a promis son con cours pour un tiers, décide de fixer la même quotité l'intervention de la Province. Il est procédé en même temps l'approbation du procès-verbal d'adjudication de la fourniture des bois et matériaux nécessaires l'échafaudage. Le procès-verbal ayant été approuvé, Mr L. Ver- gracht-Courtois,entrepreneur,adjudicataire provisoire a été déclaré adjudicataire définitif, pour la somme de fr. 2,032-00. Le Conseil arrête le compte pour 1881 de l'Acadé mie des Beaux-Arts et Ecole Professionnelle. A. Académie. Recettes7589-87 Dépenses5412-75 Excédant 2177-12 B. Ecole Professionnelle. Recettes6522-79 Dépenses4166-84 Excédant. 2355-95 Location Barmlanden. M. le Président rappelle que par suite de l'entente qui avait existé entre les amateurs lors de la location publique de ces propriétés, les prix n'avaient pas atteint un chiffre suffisant pour que le Conseil pût don ner son approbation au procès verbal en conséquence il avait chargé le Collège de poursuivre la mise en location main-ferme. Tous les lots, sauf deux, ont trouvé preneurs des prix rémunérateurs, dont le total s'élève la somme de fr. 3,404-50, tandis que en location publique les prix n'avaient atteint que la som me de 2,528-90. Il y a donc une différence en plus de 875-60, les deux lots cités ci-dessus non-compris. M. le Bourgmestre fait observer que ces propriétés acquerraient une plus-value certaine, si l'enclave qui les déprécie actuellement pouvait disparaître. L'ancien chemin dit omloopweg qui faisait le tour de la ville et prenait naissance un point de la route de Pilckem, a été incorporé l'endroit dit Overdragtdans des pro priétés particulières, de sorte qu'aucune issue n'existe plus pour les Barmlanden. Cette situation est si préju diciable, qu'il n'a été offert que 10 francs la mesure pour les parties ainsi enclavées. M. le Président ajoute que peut-être il y aurait moyen de s'entendre avec l'Ad ministration des Hospices, qui possède une propriété non loin de là, afin de faire cesser l'enclave. Le Conseil approuve le contrat de location main- ferme passé par le Collège. Il donne également son approbation au compte 1880des Ecoles Gardiennes, qui présentent: Recettes 14-234,35 Dépenses6-245,99 Excédant fr. 7-988,26 L'excédant considérable provient de ce que le budget prévoyait les frais d'organisation d'une troisième Ecole au Quartier St-Pierre et qui n'a pas étéouveite. Les subsides reçus restent donc en caisse. Demandes aux fins de pouvoir abattre des arbres. MM. V.-H. Th. V. et R. D. adressent l'Adminis tration des demandes tendant ce que la ville abatte des arbres, situés proximité de leurs propriétés. M. V.-H. demande la suppression des arbres qui se trouvent sur le triangle situé hors la ci-devant Porte de Dixmude. M. Th. V. réclame l'abattage de deux arbres de la drève située l'ouest de la rue de Dixmude. M. R. D. se plaint de ce que des arbres situés le long de la route du Kalfvaart, endommagent sa propriété. L'examen de ces demandes est renvoyée une pro chaine séance pour plus ample informé. M. le Président propose la mise l'ordre du jour d'urgence, d'une demande de M. E. Messiaen, locataire du droit de dépôt de matériaux aux Quai, tendant obtenir une réduction sur le prix de location jiour l'année 1881 en raison du préjudice qu'il a éprouve par suite des travaux de draguage exécutés au canal pen dant la plus grande partie de la saison d'été. Après examen et discussion, le Conseil accorde la réduction de moitié avec restitution des 10 payés lors de l'adjudication. Comité secret. La demoiselle Augusta Remue Sous-Institutrice aux Ecoles Gardiennes Courtrai, est nommée en la même qualité aux Ecoles Gardiennes Communales de cette ville- La séance est levée 7 h. 45 m. Affaire PelLeer. M. Willemaers est allé Vendredi Anvers, et s'est rendu assez avant dans la soirée chez M°" Bernays, 'a qui il a annoncé les mesures de surveillance prises son égard étaient levées. M. Willemaers est reparti pour Bruxelles par le train de 10 h. 15. Dimanche, quatre heures, M. le juge d'instruction Kelels s'est rendu au domicile de M. James Peltzer, dans la maison du Café de la Bourse, l'angle du boulevard Anspach. Après avoir fait subir M. James Peltzer un interrogatoire qui a duré près de trois heures. M. Ketels lui a annoncé que les thesnres de surveillance prises 5 son égard étaient levées et qu'il était libre. Il y avait huit jours que M. James Peltzer était interné chez lui. Il s'est hâté de profiter de la liberté qui lui était rendu 7 heures, accompagné de son associé, M. Linden, il est sorti de chez lui et est monté en voiture pour se rendre l'hôtel Mengelle, près de sa mère. Mme Peltzer attendait la décision du parquet envers James dont on lui aaait laissé entrevoir la mise en liberté comme prochaine, pour partir Saarbruck avec sa tille. Elle a eu Samedi, avec Léon Peltzer, aux Petits-Carmes, une longue entrevue. Comme, Jeudi, il y avait foule au palais de justice Samedi matin, Bruxelles. l.e parquet avait pris des mesures très sévères pour que l'accès du 'palais et la circulation l'intérieur fussent stricte ment interdits aux badauds. Le tribunal était composé, comme pour Armand Peltzer, de M)l. khnopff, Kubyns et Ketels. L'accusé a écouté d'un air très calme la confirmation du mandat d'arrêt décerné contre lui. Mais sa sortie il était agité et fébrile; un mouvement ner veux agitait ses membres. Léon Peltzer, entièrement rasé, portait un par-dessus brun et était coiffé d'un petit chapeau en feutre. Il a beaucoup vieilli depuis quelques jours et sa figure porte les traces des nombreuses et pénibles émotions qu'il a traversées pendant ces derniers temps. Une chose qui a frappé tous les assistants, c'est que Léon Peltzer, quoi qu'en ait dit Armand, est de taille moyenne, et qu'il ne parait point si impossible qu'il existe entre Vaughan et lui celte indentité que le prévenu a été le premier recon naître. Un extrait de la Chronique La lugubre affaire Vaughan-Peltzer fait éclore d'affreux caiembours. Gare Ou dit que dans sa prison, Armand Peltzer est très abattu et verse d'abondaDtes larmes... ce qui est compréhensible, attendu qu'il se trouve dans un état l'Armand! Quant Léon, qui s'est grimé et a changé plusieurs fois de physionomie, ces transformations n'ont rien qui doive étonner... le cas met Léon dans l'embarras! Encore un conseil, et après c'est fini Quand vous aurez des fils marier, n'acceptez jamais pour Bruxelles qui se donnent des amants. Ces Janson ma Lavisé et vous mettent le ménage l'Anverspuis, se sentant Bernays, ils cherchent se dé Robert en Vau ghan vers de lointains pays. Dans ce cas, votre A. Peltzer peu de chose; mais si la justice finit par mettre la main sur eux, ou De peut trou ver trop ru' de la Loi qui les condamne. Ouf AVIS. Il est porté la connaissance du public que les taxes fixées pour Anvers (Bassins) dans le tarif Franco. Belge Est du lr Mars courant sont applicables exclusivement aux marchandises exportées ou importées par navires de mer, Quant au marchandises passibles de droits de douane et desti nées la consommation locale, de même que celles arrivant 'a Anvers (Bassins) pour être réexpédiées de ce point par les ca naux ou inversement elles sont taxées en ce qui concerne le parcours belge au prix normaux fixés pour Anvers (Bassins local). Ces prix sont affichés aux guichets des Bureaux de mar chandises de la statiao d'Anvers (Bassins). (Communiqué) Une rixe entre bourgeois et militaires a mis en émoi, Dimanche soir, le quartier Léopold. M. L. et un de ses amis, habitant rue du Commerce, venaient de sortir de chez eux quand ils rencontrèrent, au coin de la rue Montoyer, trois sous-officiers appartenant au régiment des grenadiers. Ce» militaires paraissaient pris de boisson. Tout coup, et sans provocation aucune, d'après ce qu'on nous dit, les militaire' tombèrent sur l'un des bourgeois. Le second, M. L. courut chez lui, h deux pas de l'a, chercher du renfort. Il reliât

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Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 2