Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Brcydel était aussi exactement renseigné que poul ies taureaux MBreydel a affirmé que c'est surtout depuis trois ans, que les communes sont imposées. Il n'est pas difficile de comprendre la portée de cette observa tion. On veut insinuer que l'accroissement de char ges a pour cause principale les dépenses scolaires. Or, veut-on savoir quel est le chiffre total des dépenses imposées par le gouvernement aux 250 communes de la province Il s'élève fr. 49,414-41 c.!! Voilà cette dépense imposée si effrayante Et quels sacrifices les communes se sont-elles imposées volontairement 81,000 francs! Donc, tous les budgets des communes de la pro vince ont été majorés de 100,000 francs pour les dépenses scolaires! Voilà la vérité... Il est vrai qu'on parle tant de ces dépenses scolaires, qu'on finit par grossir les chiffres. M. Breydel, qui a tant de sollicitude pour l'agri culture, pourrait lui venir en aide. Qu'il engage le conseil communal de Bruges, dont il fait partie, supprimer la taxe sur l'extraction des vidanges qui frappe l'agriculture seule. Cette administration en a les moyens, elle qui a frappé récemment les contri buables brugeois de 65,000 fr. de nouvelles charges. A M. Ronse, qui interrompt cette partie de son discours, M. le Gouverneur répond que l'honorable échevin est très prompt l'attaque au sein du conseil communal, car là il ne doit s'attendre aucune con tradiction s'il veut entamer le débat, qu'il le fasse au conseil provincial. M. le Gouverneur examine ensuite la question des fermages. Il développe le conseil donné parM.Graux, ministre des finances, de réduire les fermages, con seil que M. Breydel a qualifié de cynique Certes, ce conseil ne sera pas goûté par certains propriétai res, mais on se trouve cependant devant une situation générale la dépréciation du capital. L'honorable Commissaire du Roi examine alors la série de mesures prises par le gouvernement actuel en faveur de l'agriculture et dont la plupart ont été conseillées par le Congrès Agricole. Il démontre d'une façon éloquente que l'acte d'ac cusation de M. Breydel n'est nullement fondé c'est pourquoi il a cru devoir réduire ses exagérations leur juste valeur. Le discours de M. Heyvaert a produit une vive impression; il a été écouté avec une attention reli gieuse, quoiqu'une grande partie de son auditoire lui soit peu sympathique. Au début de la séance de Mardi, il a été donné lecture d'une demande du David Fonds de Bruges, tendante obtenir un subside de 500 fr., sous prétexte que cette association organise des confé rences. Toutes les congrégations de Bruges veulent donc manger au râtelier provincial Nous lisons dans le Journal de Charleroi Un de nos concitoyens, M. Julien Simar, direc teur de notre Académie de Musique, vient de voir choisir son œuvre Ode Méditation XIe, de Lamar tine, comme morceau imposé en division d'excellence pour le grand concours international de Genève. Il a en outre été désigné par la commission mu sicale comme membre du jury. Nous sommes persuadés que, comme compositeur, M. Simar représentera dignement l'art musical na tional. Nous nous permettons une indiscrétion en faisant connaître nos lecteurs que, sous peu, Mr J. Simar aura terminé une œuvre de grande envergure, il met la dernièré main un grand opéra en 5 actes qui, cet hiver même, doit être présenté un des grands théâtres belges. Nos sincères félicitations M. Simar, bon courage et succès. denier des écoles. Listes précédentes, 36,150-06 Engelsche amour prop vulders (22e storting), 0-75 Uitstapje naar de Vijver, 0-20 Omdat den langen en turten eene bevlekte en twee onbevlekte hebben kunnen medebren- gen, alulewias, 0-40 Taxe de témoin V., 1-00 V., 1-00 Total fr. 36,153-41 Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 32,740-32 Reste en caisse, fr. 3,413-09 Une lettre de M. le Consul de la Belgique Philadel- fhie, annonce que le tableau de M. Ceriez, envoyé Exposition de cette ville, vient de trouver son amateur. Cercle Artistique et Littéraire. Séance du Mercredi 19 Juillet, 8 heures. Ordre du Jour Communications diverses. Nomination d'un sous-secrétaire-trésorier. Conférence pan Mr V. IJ. Nous apprenons que Monsieur Alphonse Vandenpee- reboom, Ministre dEtat, vient de faire don au Cercle Artistique et Littéraire de notre ville des cinq volu mes parus des Ypriana, ainsi que de son Essai de Nu mismatique Yproise.Comme on le sait, cesouvragesne sont pas dans le commerce; aussi nous félicitons vive ment le Cercle An magnifique cadeau qu'il reçoit et, de plus, des encouragements que lui donne par là l'homme d'Etat éminent.qui consacre les loisirs de sa verte vieil lesse écrire l'histoire de sa ville natale, après lui avoir rendu de si grands et de si nombreux services durant une longue carrière publique, et en avoir été payé par tant d'ingratitude. EXAMENS UNIVERSITAIRES. Nous apprenons que M. Ch. Debersaques, ancien élève de notre Collège Communal, vient de passer Gand son premier examen de Philosophie avec la plus grande distinction. Ce succès est d'autant plus remarquable que M. Debersaques n'est entré l'Université qu'aux vacances du nouvel an, il y a peine 6 mois. Lauréat la distribution de 1881, il s'est souvenu que succès et talents obligent. Il ne faut pas être prophète pour prédire au jeune étudiant un brillant avenir. M. Georges Iweins. ancien élève du Collège Communal de cette ville, vient de subir avec succès, devant le Jury de Liège, son examen de candidature en droit. Deux élèves de l'Ecole moyenne,Messieurs Llebaert Arthur, d'Ypres, et Vereeeke, Jules», de Staden, viennent d'être admis l'Ecole normale primaire de Bruges. Ils occupent respectivement la 1™ et la 19* place sur trente admissions. Fête l'Etang de Dickebuscli. Les sous-officiers, caporaux et brigadiers de notre milice citoyenne, ont nommé, l'unanimité, M. le capitaine Smeysters, membre d'honneur de leur société, en témoignage de reconnaissance pour les' éminents services qu'il leur a rendus. Ils ont en outre décidé de lui offrir a cette occasion un souper quia eu lieu Lundi, 10 courant, l'étang de Dickebusch. Comme le matin, il pleuvait larges gouttes, et que le temps menaçait de rester maussade toute la journée, vers cinq heures les sociétaires et les invités prirent place dans des chars-à-bancs, ornés de drapeaux aux éclatantes couleurs nationales. Arrivés au rendez-vous, le ciel s'éclaircit et un soleil radieux se réfléchit dans les eaux limpides de l'étang. On en profita largement pour faire une excur sion des plus agréables en barquette, puis on se mit table dans les meilleurs conditions exigés par la faculté. Pendant le dessert, un feu d'artifice, composé de flammes du Bengale, de bombes et de fusées, était tiré au dehors. A ce moment, le Président, M. Gustave Dumon, aux acclamations et aux chaleureux applaudissements de toute l'assemblée, a porté le toast l'honorable et sympathique Chef de la Garde, M. le Chevalier Aug. Hynderick, Officier de l'ordre de Léopold. M. le lieutenant adjudant-major Albert Ligy, dans les termes les plus heureux, a ensuite proposé de boire la santé des invités et surtout du héros de la fête. Il a rappelé que depuis plus de dix ans, M. le capitaine Smeysters consacrait tous ses loisirs l'instruction militaire du cadre, avec un zèle, un dévouement et un désintéressement au-dessus de tout éloge. Grâce cet officier distingué, les sous-officiers, caporaux et bri gadiers ont non seulement appris respecter leurs chefs, pratiquer la discipline et chérir leur patrie mais ils ont encore acquis les connaissances nécessaires pour donner la Garde civique, le vrai caractère que la Constitution impose, celui d'une force nationale composée de tous les éléments d'ordre et de liberté, capable de défendre, au besoin, aux côtés de notre brave armée, nos institutions et notre indépendance. On peut dire de M. Smeysters qu'il a bien mérité de cette belle et démocratique institution, dont la Belgique entière doit être fière. Ces dernières paroles notamment furent accueillies avec un enthousiasme impossible décrire. C'était du délire. Après plusieurs toast non moins applaudis et tandis que la fumée de la pipe et du cigare s'élevait en épais tourbillons bleuâtres, M. Arth. Gaimant et d'autres artistes aimés ont charmé l'auditoire par une musique entraînante et de joyeuses chansonnettes. Malheureusement il y a une fin tout, même aux soirées les mieux remplies. Le signal du départ est donné; tous les convives, armés de lanternes vénitien nes, abandonnent leurs sièges on tire les dernière fusées on remonte en voiture, et l'on retourne en ville toujours en chantant de gais refrains. Inutile d'ajouter que le menu était exellent, qu'on y a fait honneur et que l'on a dormi cette nuit du som meil du Juste. Telle a été cette réunion qui s'est prolongée fort tard au milieu du plus grand entrain. Elle a prouvé amplement l'affection et l'esprit de corps qui existent entre les membres de ce vaillant cercle d'amis. Pas un ne manquait l'appel. On gardera, nous n'en doutons pas, le meilleur souvenir de cette manifestation de patriotique confraternité. EXPÉRIENCES RE DÉMOLITION an Polygone de Zonnebeke. Le profond silence qui, depuis plusieurs années déjà, règne dans l'ancien polygone de tir de l'infanterie et dans les bois charmants qui le bordent, a été troublé par des détonations formidables dont le bruit en a été perçu bien loin la ronde. Bier, 14 courant, des expé riences de démolition, aussi intéressantes qu'instruc tives, y ont été faites en présence de l'état-major de l'Ecole d'Equitation et de tous les officiers, sous-officiers et brigadiers y détachés. La dynamite, cette invention adorable, a tenu la parole pendant deux heures: son éloquence a été foudroyante. On ne se figure pas sa puissance destructive! en apparence modeste, elle est terrible dans ses effets. Elle provoque des déraillements en brisant les rails de chemin de fer; elle favorise l'en trée des troupes dans les ouvrages de fortification en renversant leurs murs et leurs palanques en déraci nant des arbres, elle permet le passage des cours d'eau en un mot, les services qu'elle rend en campagne sont aussi multiples qu'ils sont effrayants: c'est un tonnerre la portée de tous. Par une dérision bien amère, son inventeur nous la présente sous une forme aimable, je dirai presque appétissante; c'est un joli boudin de quinze centimètres de longueur environ, coquettement enveloppé dans une chemise blanche. Oh les hommes qu'elles autres horreurs l'humanité doit-elle encore attendre Les expériences ont porté particulièrement sur la destruction de rails et de divers ouvrages en bois le feu a été mis aux blancs saucissons, taniôt au moyen d'une mèche spéciale, tantôt par l'électricité. Les résul tats pratiques obtenus ont été très-sérieux et ne laissent aucun doute sur les avantages précieux que notre cavalerie saurait en tirer. Les expériences terminées, une chasse aux petits pa piers, travers bois, a été faite la brillante jeunesse des deux armes cheval, cavalerie et artillerie, y a fait preuve de qualités solides en équitation, de hardiesse et d'énergie; les différents obstacles semés sur les che mins parcourir, ont été vivement franchis un galop allongé a terminé ce beau travail. C'était vraiment imposant et d'une excellente augure pour la grande fête du carrousel. Honneur aux chefs, honneur aux élèves En résumé, journée splendide qui laissera dans mon esprit, côté d'un souvenir de reconnaissance, des su jets de méditation sérieuse. A. "'"rT- 1ÏTT* TTn Un vol d'une audace inouïe a été commis dans le bureau de change de Monsieur Latour-Depas, Place Saint-Lambert, au coinjde la petite rue Maillard, Liège. Un individu bien mis se promenait depuis quelque temps devant l'étalage de billets de banque et de pièces d'or de M. Latour, lorsque tout coup il brisa, l'aide d'un énorme pavé enveloppé dans un journal, l'épaisse glace qui le sépa rait de l'objet de sa convoitise. En moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, le voleur passa la main dans le vaste trou qu'il venait de faire, s'empara de 2,200 mares, près de 3,000fr., et s'enfuit toutes jambes par la rue Maillard. M. et Mme Latour-Depas, qui se trouvaient dans le bureau et qui, heureusement, n'avaient pas été blessés par le bris de la glace, se précipitèrent sur la porte en criant Au

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1882 | | pagina 2