Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
ÉTAT-CIVIL D'Y P R ES,
pas moins captivé l'attention de son auditoire; et ce
n'est pas peu dire, car les difficultés qu'elle a vaincues
n'étaient pas minces.
Ces messieurs et ces demoiselles qui ont le privi
lège de bailler, de s'étirer ou même de s'embrasser
coram populo ont eu leur part dans la distribution des
récompenses. Ce n'est pas pour eux qu'est faite la
parole évangélique: Beaucoup d'appelés et peu
d'élus, car tous sont venus, avec l'adorable gau
cherie de leur âge, recevoir des mains de leurs in
stitutrices, dignes femmes qui valent bien les
nonnettes, allez! de beaux livres images, vers
lesquels ils tendaient de loin leurs menottes potelées.
Les travaux manuels des élèves étaient, comme
d'habitude, exposés dans la Salle Bleue. Au dire des
connaisseurs car ici nous avouons notre incom
pétence absolue ces travaux révèlent des aptitudes
généralement remarquables. L'Enseignement de notre
école primaire de Demoiselles est donc complet.
Non seulement on y forme des générations de femmes
instruites et bien élevées, mais encore on y prépare
de futures maîtresses de maison qui sauront con
duire leur ménage et diriger leur intérieur.
Adressons donc aux Dames du corps enseigne
ment, et spécialement leur chef Madame la Direc
trice, nos plus vives félicitations et nos plus sincères
remercîments. Leur zèle et leur dévouement, dont
l'éloge n'est plus faire, trouve sa récompense dans
le brillant résultat qui a couronné l'année scolaire
1881-82.
Serait-il vrai, demande la Gazette de Petrus, que
la droite songerait désarmer sur la question sco
laire et que les Evêques eux mêmes seraient disposés
entrer en composition avec le ministère? Nous n'en
croyons rien, quant nous, et voici pourquoi
Lorsque le moment sera venu et ce moment ne
tardera guère où lepiscopat reconnaîtra que la
continuation de la lutte est impossible, la loi actuelle
lui fournira le moyen de désarmer sans avoir besoin
de faire acte de soumission d'aucune sorte. 11 lui
suffira de notifier au gouvernement qu'il entend user
de l'article 7 de la loi qui donne au clergé l'accès des
écoles en dehors des heures de classe et tout sera
dit.
A quoi bon, dès lors, négocier avec le gouverne
ment, au risque de l'humiliation d'un échec, quand
on a sous la main un moyen aussi sûr de se tirer
d'affaire.
Et c'est parce que nous avons la conviction que,
dans un avenir très prochain, l'Episcopat y aura
recours, que nous voudrions voir disparaître, dès la
session prochaine, cet article 7 qui a pu avoir sa
raison d'être, il y a trois ans, mais qui constitue,
l'heure actuelle, un sérieux danger pour nos écoles
laïques.
Le drame qui vient de se passer Anseremme,
près de Dinant, et dans lequel un gendarme a été
obligé de faire usage de ses armes pour se défendre
contre une troupe de Bohémiens, doit attirer l'atten
tion du gouvernement sur la nécessité de prendre
des mesures sévères pour interdire ces troupes
nomades l'entrée du pays. Ces étrangers ne peuvent
vivre en ne vivent en réalité que de mendicité et de
rapines ils jettent souvent la tèrreur dans les loca
lités qu'ils traversent et, dans toutes les habitations
isolées, les campagnards sont obligés de subir toutes
leurs exigences pour s'en débarrasser. L'accès du
pays devrait leur être absolument interdit, et quand
ils y pénètrent l'insu des autorités, on devrait les
renvoyer immédiatement la frontière la plus proche
et non celle où ils demandent être reconduits.
11 y aurait également prendre des mesures légis
latives pour réglementer ces commerces ambulants
qui font une foule de gens sans aveu, belges ou
étrangers, étameurs, vanniers, diseurs de bonne
aventure, tenant des jeux de hasard, qui parcourent
nos provinces dans tous les sens, dans de petites
voitures traînées par des chevaux étiques, et qu'on
rencontre partout dans nos campagnes.
Nous sommes persuadés qu'une foule de crimes,
dont les auteurs restent inconnus, sont commis par
des gens de cette espèce. On se rappelle qu'il y a
quelques années une négociante et sa servante furent
assassinées Doische, village située sur la frontière
belge, près de Givet. On soupçonnait des marchands
ambulants d'être les auteurs du crime; mais ils
avaient passé le même jour la frontière française et
ce ne fut que plusienrs mois après qu'un habile
inspecteur de la police belge, M. Coulon, par
vint retrouver leurs traces dans les environs de
Sedan. Ils furent extradés et condamnés parla Cour
d'assises de la province de Namur.
Ces espèces de commerces ambulants devraient
être interdites aux étrangers et, quant au Belges,
nous voudrions les voirs réglementés d'une façon
très sévère. On devrait obliger ces gens-là avoir
une feuille de route et la faire viser par les autorités
de toutes les localités qu'ils traversent, enfin que
leur indentité soit toujours bien constatée. Cette
feuille de route devrait être refusée tous ceux qui
ont subi des condamnations judiciaires. Ces individus
devraient, en un mot, être l'objet d'une surveillance
spéciale.
Chaque jour, les tribunaux de police envoient
dans les dépôts de mendicité, avec une facilité sou
vent déplorable, sous prétexte de vagabondage, une
quantité de malheureux qui n'ont pas de moyens
d'existence, et on laisse circuler tranquillement
dans tout le pays des milliers de vagabonds de la
pire espèce, parmi lesquels on compte une foule de
repris de justice, parce qu'ils peuvent exhiber une
patente de marchand ambulant qu'ils ont payée quel
ques francs!
Les mesures que nous préconisons seraient consi
dérées comme un véritable bienfait dans nos campa
gnes qui ne sont que trop fréquemment infestées par
des bandes de gens de cette espèce. Il y a là un vé
ritable intérêt de sécurité publique dont le gouver-
nemen ne peut manquer de se préoccuper.
(Meuse.)
Le jeune Emile Denis, le calculateur prodige dont
nous avons déjà annoncé le succès, a donné une derniè
re séance Lundi, 21 cl, au local de la Société La con
corde.
Les membres présents étaient fort nombreux et par
mi eux nous avons constaté avec plaisir un grand
nombre de Dames
C'était donc devant, un auditoire d'élite que le jeune
mathémacien s'est produit. Les assistants ont été litté
ralement émerveillés ils ont pu se convaincre que tout
ce qu'on avait dit du talent prodigieux du jeune Denis
était loin d'être exagéré. Aussi la Commission Direc
trice a-t-elle décerné au petit savant un certificat des
plus élogieux.
Nous faisons des vœux pour voir le succès s'attacher
aux pas d'Emile Denis, afin qu'un jour il puisse être
même de compléter son instruction et devenir peut-
être une des gloires de son pays.
Société de la Concorde (extra-muros).
PROGRAMME des morceaux qui seront exécutés par
la musique du Corps des Sapeurs-Pompiers, sous la
direction de M. J.YVittebroodt, Dimanche 27 Août 1882,
5 l/2 heures du soir.
1 Par droit de Conquête, Pas-Redoublé, Steenebrugen.
2. Le Voyage en Chine, Ouverture, Bazin.
3 Lizzey, Polka-Mazurka, Th. Moreau.
4. Pot-Pourri Burlesque et Populaire, Clément.
5. Train d'Enfer, Galop, Solla.
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i\Ir L,. Ceuridau, ancien élève de notre Collège
Communal, vient de subir avec succès l'examen de
professeur-agrégé de l'Enseignement moyen du degré
inférieur.
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du 18 au 2a Août 1882.
Naissances: Sexe masculin, 1; id. féminin, 3. Total 4.
Décès
Calewaert, Amélie, sans profession, 63 ans, veuve de Jo-
Jeseph Soenen, rue des Riches Claires. Ramoen, Col
lette, sans profession78 ans, veuve d'Alexandre Ramaut,
rue d'Elverdinghe. Verraes, Fidélie, 72 ans, sans profes
sion, veuve de Philippe Dérobai, rue de la Boule. Burg-
grave Jeanne, servante, 83 ans, célibataire, rue au Beurre.
Enfants au-dessous de 7 ans:
Sexe masculin, 3; id. féminin, 0. Total 3.
Le parquet de Courtrai a fait Jeudi une descente au
bureau de la poste de Menin. Il s'agissait de l'instruction
d'un vol de valeurs renfermées dans une lette recommandée.
Une demoiselle Marie Gombert, rue de Lille, en cette ville,
expédia, le Samedi, 14 Juin, une lettre renfermant 950 fr.,
valeur qu'elle déclara, l'adresse d'un advocat bruxellois.
Quand celui-ci a ouvert la lettre, il y constata une différence
de moins de 300 fr. A la poste de Bruxelles on constata que
la lettre n'avait pas le poids marqué au bureau de Menin. Il
a été démontré que les cachets de cette lettre avaient pu être
soulevés et puis replacés. M. le Procureur du Roi a continué
l'enquête, vendredi et samedi.
Court St-EtienneEau Arsenicale naturelle. Voir
annonces.
Les pick-pockets ont renouvelé Mardi, au théâtre
Molière, Bruxelles, les exploits célèbres jadis Baden-
Baden. Au beau milieu de la représentation gratuite flaman
de, un spectateur des premières loges s'est levé et s'est mis
crier Ça sent le gaz, gare l'explosion On voit d'ici la
panique qui s'est produite dans cette salle comble craquer
tout le monde s'est enfui pour la première fois, depuis les
mesures prescrites par la commission des incendies dans les
théâtres, les échelles de fer ont été employées par les specta
teurs des étages élevés. En moins de deux minutes, la salle
était vide quelques amateurs acharnés du flamingantisme
gratis étaient seuls restés vissés leur poste.
Le directeur du théâtre et le commissaire de police d'Ixel-
les se sont présentés sur la scène et ont rassuré le public en
affirmant que la seule fuite qui existât était celle laquelle
venaient de se livrer les assistants. La panique se calma peu
peu et la salle se regarnit mais alors on put constater le
succès de la manœuvre laquelle venaient de se livrer les
filous bijoux et portemonnaie avaient disparu qui mieux
mieux.
U y a tant de gens qui aiment les décorations voici
une petite kyrielle qui les intéressera. C'est la liste des déco
rations que possède M. de Bismark.
Mde Bismark est tout d'abord décoré des neuf ordres
suivants, qui sont particuliers la Prusse.
Il est
Grand-Croix de l'Aigle noir, en brillants. Grand-Croix
de 1 Aigle rouge. Grand-Croix de la Maison de Hohen-
zollern, en brillants.— Grand Commandeur du même ordre,
en brillants. Chevalier de 3e classe du même ordre.
Chevalier de Ie classe de la Croix de Fer. Commandeur
d honneur de 1 Ordre de Saint-Jean. Chevalier de Ie classe
de 1 Ordre de la Landwehr, et Médaille d'honneur de mérite.
En outre, il est Grand-Croix
De l'ordre d'Albert l'Ours d'Anhalt. De l'ordre de la
Fidélité de Bade, en brillants.- De l'ordre de Saint-Hubert
de Bavière, en brillants. De l'ordre de Léopold de Bel
gique. De l'ordre d'Henri le Lion de Brunswick. De
1 ordre de Danebrog de Danemark. De la Légion d'hon
neur (France). De l'ordre du Sauveur (Grèce). De
l'ordre des Guelphes de Hanovre. De l'ordre de Louis de
Hesse. De l'ordre du Mérite de Philippe le Magnanime
(Hesse). De l'ordre du Lion d'or (Hesse). De l'ordre de
Saint-Marin. De l'ordre des Wendes de Mecklembourg.
De l'ordre du Lion Néerlandais (Pays-Bas). De la
Couronne de Chêne (Pays-Bas). De l'ordre de Saint-
Etienne (Autriche) en brillants. De la Couronne de Fer
(Autriche). De l'ordre du Mérite d'Oldenbourg. De
1 ordre du Lion et du Soleil de Perse, avec portrait du Shah
en brillants. De l'ordre de la Tour et l'Epée de Portugal.
De l'ordre de l'Etoile de Roumanie. De l'ordre de
Saint-André de Russie, en brillants. De Saint-Alexandre
Newsky, en brillants. De l'Aigle-Blanc, en brillants. -
De 1 ordre de la Couronne du Roi de Saxe. De l'ordre du
Faucon de Saxe. De l'ordre de la Maison Ernestine de
Saxe.De l'ordre de l'Osmanié de Turquie, en brillants.
De l'ordre de la Maison de Tunis. De l'ordre de la Cou
ronne de Wurtemberg, en brillants.
Chevalier De l'ordre supérieur de l'Annonciade (Italie).
De l'ordre suprême des Séraphins de Suède.De l'ordre
de l'Etoile de Siam. De la Toison-d'Or d'Espagne.
Soit en tout quarante-quatre décorations, sans compter,
bien entendu, les médailles commémorativesdes campagnes.