Nouvelles diverses.
de marcher avec les dernières recrues de 1882.
Combien d'autres ont déjà eu et auront encore se
repentir d'avoir cédé des suggestions malhonnêtes
autant que lunatiques
Nous pouvons confirmer, dit la Flandre libérale,
les renseignements donnés par notre couIrère de
Liège. C'est ainsi que nous avons eu tout récemment
sous les yeux une lettre adressée par un instituteur
catholique de la Flandre Orientale un haut fonc
tionnaire; il se plaignait dans cette lettre de la
manière d'agir des personnes qui dirigent l'enseigne
ment libre et demande pouvoir entrer dans l'en
seignement officiel.
Un certain nombre de personnes demandent l'an
nulation des élections consulaires qui ont eu lieu
Bruxelles le 18 de ce mois.
Un des moyens de nullité invoqué est que les lis
tes d'électeurs contiennent une grande quantité de
noms de personnes n'exerçant pas le commerce.
11 faut croire que les pétitionnaires ont des moyens
plus sérieux faire valoir. En effet, réclamer contre
la formation des listes, après l'élection, c'est fermer
letable lorsque la vache est volée.
.Nos amis de la capitale n'avaient qu'à examiner
les listes et réclamer en temps opportun.
Espérons que toutes ces leçons leur profiteront.
Le 30 de ce mois, la petite ville d'Assche était en
fêle, l'occasion de la distribution des prix l'école
avec Dieu de cette localité. Le programme, que nous
avons sous les yeux, necomprend pas moins de douze
exercices différents, parmi lesquels le plus remar
quable est, sans contredit, l'exécution d'un morceau
intitulé De Dood der Yrijmetselaars (La Mort des
Francs-Maçons).
Les enfants qui l'on fait ànonner une semblable
machine deviendront sans doute, plus tard, de par
faits xavériens et contribueront, comme leurs aînés,
fournir des électeurs dociles, mais stupides aux
candidats apostillés et approuvés par N'N. SS. les
évêques. Chronique
La plupart des journaux publient les avis
et les réclames du chemin de fer, d'autres ne
prêtent pas leur publicité gratuite ces com
munications, l'Europe entre autres. Voici com
ment ce journal explique son abstention
L'Etat se faisant commerçant, et dans des condi
tions exceptionnellement avantageuses, puisque les
contribuables sont toujours là pour lui fournir les
fonds quand il s'agit de perfectionner ou de complé
ter son matériel, comme pour parer au déficit, nous
ne voyons pas pourquoi, pour propager ses avis et
annonces, ce commerçant spécial serait affranchi de
payer les frais de la publicité qu'il demande au profit
de ses entreprises, aussi bien que l'épicier du coin.
Quand l'industriel-Elat s'est assuré qu'il a une
bonne affaire risquer en organisant un train de
plaisir la mer ou dans la vallée de la Meuse, il a
recours, pour assurer la réussite de cette affaire,
deux moyens de publicité les affiches et les journaux.
Trouve-t-il des gens qui impriment, colportent et
collent ses affiches pour rien, gratuitement, pour le
plaisir?
Evidemment non. Pourquoi, dès lors, dispose
rait-il de nos presses, de notre papier, de nos ven
deurs et de tout l'outillage de notre publicité, titre
absolument gratuit?
Si l'Etat, qui se fait marchand de transports, s'avi
sait d'entreprendre d'autres genres d'industrie, aurait-
il la prétention de revendiquer le privilège d'être le
seul industriel ne pas payer sa publicité?
Dans tous les autres pays, en Angleterre, en France,
ces avis administratifs sont insérés moyennant juste
rétribution. Et, dans ces pays, les administrations
de chemins de fer ont avec les journaux des rapports
spéciaux qui expliqueraient jusqu'à un certain point
la gratuité des insertions, en échange d'autres faveurs
et avantages.
Chez nos voisins il y a réciprocité de services et
de bons offices entre le chemin de fer et la presse.
Les journalistes qui voyagent pour les besoins de leur
profession obtiennent facilement des coupons de cir
culation gratuite; ici rien de pareil n'existe. 11 y a
même sous ce rapport quelque chose de curieux et
plaisant. Les administrations des chemins de fer
belges distribuent des coupons de service pour les
lignes étrangères, mais font payer, par exemple,
pour un voyage de Paris Bruxelles, le prix de
transport du voyageur depuis Bruxelles jusqu'à Mons,
c'est-à-dire sur les rails de l'Etat, mais elle délivre
le parcours gratuit de Mons Paris, sur les rails de
la Compagnie du Nord.
Ils sont généreux, et même quelque fois l'excès,
pour les coupons de libre parcours sur les lignes
d'autrui, mais d'une exigence inflexible sur leurs
lignes propres.
Ceci dit sans intention de récriminer, ni de récla
mer, mais seulement pour bien établir que la presse
n'a, en Belgique, vis-à-vis de l'Etat, aucune obliga
tion.
Mle ministre de la guerre a cru devoir adresser
dernièrement aux lieutenants généraux commandants
les deux circonscriptions militaires, pour être com
muniquée aux troupes sous leurs ordres, la circu
laire que voici, relative aux honneurs rendre aux
officiers de la garde civique.
Monsieur le général,
Il a été constaté que les militaires de garde, en
ville, n'observent pas toujours les prescriptions des
articles 297 et 307 du règlement sur le service de
garnison en ce qui concerne les honneurs rendre
la garde civique.
J'ai l'honneur de vous prier, Monsieur le général,
de vouloir bien faire rappeler ces prescriptions ainsi
que l'instruction du 6 Août 1861 aux troupes sous
vos ordres et les inviter s'y conformer ponctuelle
ment l'avenir.
Agréez, etc.
(Signé) Le Ministre de la guerre.
Les articles du service de garnison prérappelés
sont ainsi conçus.
Art. 297. Les gardes prendront et porteront
les armes chaque fois qu'une troupe armée passera
la vue d'un poste.
Art. 307. Les officiers de la garde civique et
ceux de la marine royale recevront, suivant leur
rang, les mêmes honneurs que ceux de l'armée.
L'instruction du 6 Août 4 864dont il est égale
ment parlé, est contenue dans une circulaire mi
nistérielle émanée du général baron Chazal. Elle
prescrit des règles formelles sur la matière, résumées
dans les deux articles précédents.
irir^i
VILLE D'YPREM. combeil (OHNivtl..
Séance publique du 26 Août 1882.
Présents: MM. L.Vanheule, Bourgmestre-Président;
H. Bossaert, Echevin Chev. G. de Stuers, A. Soenen,
Th. Cornette, A. Beaucourt, F. Gravet, J. de Codt,
E. Gaimant, M. Merghelynck, Ch. Leleup, A. Hans-
sens, B" L. van Grave, P. Vermeulen, Conseillers;
Ferd. Van Daele, Secrétaire.
La séance est ouverte 5 h. 10 m.
M. le Secrétaire donne lecture du procès-verbal
de la séance du 22 Juillet dernier.
Adopté.
Le Conseil accepte la démission de ses fonctions
offerte par le s' Nosséda, Frédéric, agent de police.
M. le Président soumet au Conseil une proposition
du Collège tendant ce que la ville abandonne l'ex
ploitation en régie des literies militaires. Le Collège
estime que cette exploitation n'est plus favorable aux
intérêts de la ville qu'au contraire elle pourrait la
constituer en perte. Il y aurait lieu d'examiner ensuite
le mode suivre pour faire la cession de cette entre
prise, soit directement la compagnie des Literies
militaires, soit par l'intermédiaire de l'Etat.
Cette affaire est renvoyée l'examen des Commis
sions.
Le Conseil arrête 1e compte de l'Athénée Royal
pour le 4* trimestre 1882,
En recettes et en dépenses fr. 10,075-88.
Le Conseil approuve le compte 1882 des Fondations
A Vandenpeereboora et E. Bouckenaere, en faveur de
l'Enseignement primaire.
Il arrête le compte 1882 de l'Ecole de musique.
En recettes, fr. 4,395-00
En dépenses, fr. 4,048-22
Excédant fr. 346-78
Les budgets pour 1883 des Fabriques d'Eglises
sont renvoyés l'examen de la 2" commission.
M. le Conseiller Ilanssens fait observer que la juris
prudence actuelle de la Cour de Cassation attribue aux
Communes le produit des Pompes Funèbres. Si cette
jurisprudence se maintient il y aura lieu, dès à-pré
sent, de faire des réserves sur les sommes prévues de
ce chef aux budgets, afin que les Fabriques ne viennent
pas, le cas échéant, se prévaloir du silence de l'Admi
nistration communale.
M. le Président répond que ces réserves ouvriront
une question très-importante qui donnera lieu éven
tuellement une modification radicale du règlement
communal sur les Pompes Funèbres.
Le Conseil arrête la liste des enfants indigents
ayant droit l'instruction gratuite pendant l'année
4882-83.
M. le Conseiller Merghelynck signale le mauvais
état du pont de la chaussée de Lille, près de la Maison
Jaune. Les réparations qui y ont été faites l'ont rendu
presqu'impraticable et il devient dangereux pour la cir
culation.
M. le Président pense que le passage doit être inter
rompu actuellement et que des avis sont affichés en ce
moment. Si cependant il en était autrement, le Collège
invitera l'Administration des Ponts et Chaussées
prendre sans retard les mesures nécessaires.
La séance est levée 6 h. 45 m.
■If
Samedi dernier, vers six heures du soir, la Reine reve
nait d'une promenade en voiture découverte, attelée de quatre
chevaux, lorsque l'attelage, en passant rue Schmits, Koekel-
berg, renversa malheureusement une enfant âgée de cinq ans,
la fille des époux Van Hes, ouvrière, demeurant au n° 19 de
cette rue. La pauvre petit avait été atteinte la tête d'un
coup de pied de cheval elle fut relevée instantanément
par une dame du voisinage, l'épouse Mertens, et apportée
ensuite par celle-ci la Reine, sur la demande de Sa Ma
jesté.
La Reine, après avoir examiné l'enfant qui avait déjà
reçu les premiers soins de la personne que nous venons de
nommer, fit les recommandations les plus pressantes pour
que rien ne fût négligé dans l'occurence. Pendant la soi
rée même, un employé du palais venait prendre des nou
velles de l'état de la petite blessée et remettait au bourg
mestre de Koekelberg une lettre coutenant un billet de
banque de 100 francs, titre de premiers secoure la famille
Van Hes.
Le médecin, appelé immédiatement, avait pu constater que
la blessure quoique assez grave n'était pas mortelle mais la
mère, l'épouse Van Hes, avait été tellement saisie qu'elle
tomba malade assez sérieusement et qu'il fallut recourir aussi
pour elle aux soins du docteur.
Cet accident a fait beaucoup de bruit dans le populeux
quartier de l'endroit et a donné lieu aux versions les plus
exagérées et les plus inexactes, comme il arrive toujours en
pareil cas.
L'état de la petite Van Hes, aujourd'hui, est satisfaisant
elle est hors de danger, d'après le rapport du médecin, trans
mis au palais.
Avis. L'Administration des Chemins de fer de
l'Etat vient de publier le 4" supplément au tarif de l'Union
Postale Universelle du 1er Juin 4882, pour le transport des
colis sans déclaration de valeur dont les poids n'excède pas
3 kilogrammes.
Ce supplément qui comprend les relations avec le Portugal
est distribué gratuitement au public dans les principales sta
tions de l'Etat.
Nieuport-Bains, cette aimable et confortable station de
bains de mer créée par M. Crombez, est en pleine vogue
cette année. Les étrangère y affluent et admirent la belle
plage, la gracieuse digue avec ses élégantes constructions.
Nieuport-Bains grandit et les étrangers en villégiature
Ostende vont visiter cette station et en font un grand
éloge.
Nieuport-ville est aussi intéressant voir avec sa vieille
tour des Templiers, son ancienne église, ses halles en
ruine, ses installations maritimes, ses rues tirées au cordeau
et son estacade si longue quelle s'en va jusque bien loin dans
la mer.
Les dunes aussi ont bien leur mérite, parsemées qu'elles
sont de petites métairies qu'on doit entourer de treillis de
zinc pour mettre les jardins k l'abri de déprédations des
lapins qui peuplent leurs solitudes. (Journal de Bruges.)
La nuit du 23 au 24 courant, des malfaiteurs se sont
introduits dans la boutique du sieur François Declerq, tail
leur k Aelbeke, en escaladant une fenêtre du rez-de-chaussée,
non fermée k l'intérieur et y ont enlevé des pantalons con
fectionnés ainsi que divers coupons de drap, pour une somme
de 450 fr.