Nouvelles locales.
S la s»mme de 2'520-°°-
Nouvelles diverses.
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
Décès:
DENIER DES E G O
1. ES
Listes précédentes.
37.938-3(»
Le cercle du rayon mi-lunaire.
0-7G
Léunion de Gardes Civiques
l'occasion delà Fête du Roi.
3-43
Total
fr.
37.942-49
Dépenses jusqu'à ce jour.
fr.
35,398-56
Reste en caisse.
fr.
2,543-93
VILLE O'TPHFJ. rvnnKii. romu.ia.
Séance publique du 11 Novembre 1882.
Présents: MM. L. Vanheule, Bourgmestre-Président.
H. Bossaert, Echevin Chevalier G. de Stuers, A. Soe-
nen, Th. Cornette, A. Brunfaut, A. Beaucourt.F. Gravet,
J.deCodt, E. Gaimant, M. Merghelynck, Ch. Leleup,
Baron L. van Grave, P. Yermeulen, Conseillers; Ferd.
Van Daele, Secrétaire.
La séance est ouverte 5 h. 10 m.
M. le Secrétaire donne lecture du procès-verbal île la
séance du 21 Octobre dernier. Adopté.
M. Brunfaut, par motion d'ordre, dit qu'il a appris
que l'Inspection scolaire élève des objections contre la
nomination de M"* Parmentier comme Sous-Institutri-
ce l'Ecole Communale, pour le motif qu'elle ne con
naît pas le flamand et il désire savoir s'il est vrai que
cette nomination pourrait ne pas être maintenue.
M. le Président en exprime son étonnernent et il
ajoute qu'au point de vue légal, la nomination faite par
le Conseil échappe toute critique. La nomination des
institutrices rentre dans les attributions du Conseil, et
la persoune nommée est munie d'un diplôme régulier.
Aucune disposition de la loi ne distingue entre les di
plômes selon le jury qui les a délivrés aucune loi ni
aucun règlement n'exigent comme condition la connais
sance de la langue flamande;aucune loi ni aucun règle
ment n'imposent l'Administration Communale l'obliga
tion de prendre l'avis de l'Inspecteur scolaire, avant de
procéder une nomination.
Quant la question d'opportunité, le Conseil est non
inoins compétent pour la résoudre. De plus, aux Admi
nistrations Communales est laissé le soin de décider
quelle langue doit être considérée comme la langue
principale. Or, l'école de Demoiselles, et depuis
son origine, la langue principale est la langue française;
les parents tiennent ce que leurs demoiselles appren
nent avant tout le français, parlent bien et acquièrent
un bon accent. C'est pour ce motif que l'Administration
se montre difficile pour le choix des institutrices, et
qu'en 1870, elle a fait insérer au Moniteur, dans l'avis
annonçant qu'une placede sous-institutrice était va
cante, que la connaissance de la langue flamande n'était
pas indispensable. Si MIU Parmentier ne connaît pas
le flamand, qu'importe! puisqu'elle n'est pas chargée
d'enseigner cette langue.
L'enseignement du flamand se donne l'école con
formément au programme, et cet enseignement n'a ja
mais donné lieu aucune plainte.
La décision du Conseil est donc inattaquable, et si,
comme le dit M. Brunfaut, N. l'Inspecteur Principal a
adressé au Gouvernement une protestation contre la
nomination de M"* Parmentier, cette protestation res
tera l'état de lettre morte. Elle parait d'autant plus
étrange, que le Gouvernement a nommé, il n'y a pas
bien longtemps, Poperinghe, comme institutrice, une
demoiselle ne connaissant pas le flamand elle y a été
nommée d'office sur la proposition de M. l'Inspecteur
principal lui-même. Or, l'école de Poperinghe ne se
trouve pas dans les mêmes conditions que celle d'Ypres.
La langue française n'y est pas la langue principale il
n'y avait pas là un personnel comme dans celle d'Ypres
où l'on n'est jamais embarrassé pour l'enseignement du
flamand. Comment M. l'Inspecteur a-t-il pu trouver
mauvais Ypres ce qu'il a proposé lui-même pour
Poperinghe?
D'ailleurs, le Collège a été heureux de pouvoir de
mander au Conseil la nomination de M"* Parmentier.
Plusieurs places étaient vacantes; nous étions la veille
•le la reprise des cours, et cette demoiselle réunit tou
tes les conditions voulues pour rendre de bons services
l'école.
■>t M. l'Inspecteur principal avait été mieux au cou
rant des besoins de l'école, on s'il s'était enquis des
motifs qui ont déterminé le Cuii&uil nommer M"* Par
mentier, il se serait sans aucun doute abstenu d'envoyer
une protestation au Gouvernement et il nous aurait
évité le regret d'apprendre qu'il occupe le public des
critiques qu'il adresse au Ministre contre les actes du
Conseil Communal.
L'incident est clos.
M. le Président communique une lettre de M. A.
Van Elslande priant le Conseil d'accepter sa démission
de ses fonctions de Professeur de Musique l'Ecole
Primaire Supérieure de Demoiselles.
Accordé.
M. le Président donne lecture d'une lettre de M. le
Ministre de l'Intérieur demandant que l'Administration
Communale fasse connaître comment elle comprend la
décoration de la Salle Ouest des Halles, travaux dont
l'exécution a été décidée en principe. Monsieur le
Ministre demande que des études soient faites sur le
genre de décoration qu'il conviendrait d'adopter, soit
des peintures, des sculptures ou des tapisseries.
Le Conseil prend acte de cette lettre laquelle il sera
répondu ultérieurement après que la question qu'elle
soulève aura été mûrement examinée et étudiée.
Il est donné lecture d'une seconde lettre de M. le
Ministre de l'Intérieur faisant connaître l'Administra
tion Communale que le projet de banc continu pour la
Salle des Peintures aux Halles est approuvé par le Gou
vernement, et que rien ne s'oppose ce qu'il soit exécuté.
Il est pris acte de cette communication.
M. le Conseiller Merghelynck tient ce qu'il soit con
staté que le projet en question n'a pas été approuvé par
l'unanimité du Conseil; des membres ont exprimé leur
prélérance pour le projet de bancs séparés préconisé par
M. l'auwels.
M. le Président croit devoir revenir sur la question
de la suppression de l'Ecole de Musique, votée par le
Conseil en sa dernière séance. Il parait que le compte-
rendu du journal Le Progrès aurait donné lieu
•les interprétations erronnées, en ce qui concerne la
suppression du cours de M. Devos. Le Collège tient
ce qu'il soit bien établi que le seul motif de cette sup
pression est le défaut de ressources, et que le talent du
savant professeur MDevos n'a jamais été mis en doute
un seul instant. La preuve s'en trouve dans l'intention
qu'avait la Commission de confier M. Devos la direc
tion de l'Ecole réorganisée, si l'octroi de subsides
suffisants avait permis cette réorganisation. Le Collège
a, du reste, l'intention d'exprimer M. Devos ses
remercîments pour les services qu'il a rendus et de
rendre hommage son talent si distingué.
Le Conseil passe l'ordre du jour.
Il approuve une délibération du Bureau de Bien -
faisance ayant pour objet le rachat par les familles
Hynderick et Iweins de leur part dans la charge de la
fondation du chanoine De Buus de Beaulieu.
Il autorise, sous approbation par la Députation
Permanente, la Fabrique de l'Eglise St-Martin ester
en justice.
Il approuve la vente faite de gré gré par le Col
lège au sieur Jules Burgbo, marchand de bois en cette
ville, de 150 marchés d'arbres, au prix de 5000 francs,
en suite de la résolutiou prise en la dernière séance.
Il arrête le budget pour 1882 de l'Atelier d'Appren
tissage
Literies militaires.
M. le Président expose que le Conseil réuni en sec
tions, après un examen attentif, a été d'avis que dans la
situation faite la Ville par le retrait de la garnison,
l'exploitation des Literies Militaires doit nécessaire
ment constituer la Ville en perte et que dès lors il y
a lieu d'aviser réaliser le fonds le plus avantageu
sement possible. Les Literies Militaires ne peuvent don.
ner un bénéfice que lorsque la Ville possède une garni
son d'au moins 700 hommes. Or, sans tenir compte de
l'engagement pris jadis par le Département de la Guerre
de maintenir en tous temps une garnison d'au moins
700 hommes, le Gouvernement a réduit celle-ci 500
hommes peine.
Une discussion s'engage sur ce point de savoir si, en
même temps que le Conseil vote la cessation de l'exploi
tation des Literies Militaires, il n'y aurait pas lieu de
décider en même temps du remploi du capital prove
nir de la vente du fonds. Ces questions n'étant pas
jugées connexes, le Conseil délibère d'abord sur la ques»
tion de principe,qui est tranchée négativement.
Le Conseil décide en conséquence qu'il n'y a plus
lieu de continuer l'exploitation des Literies Militaires; il
charge le Collège d'aviser le Gouvernement de cette dé
cision et de prendre les mesures nécessaires pour la
remise du service soit l'Etat, soit la Compagnie des
Literies Militaires.
M. le Président dépose sur le bureau le compte
communal pour l'exercice 1881.
Renvoi l'examen des sections réunies.
Comité secret.
Le sieur Woets, Charles, est nommé agent de police
en remplacement du sieur Baert, Aloïs, démissionnaire.
M. Dewilde, H., est nommé surveillant au Pen
sionnat annexé l'Athénée Royal.
La séance est levée 6 h. 45 m.
du 10 au 17 Novembre 1882.
Naissances: Sexe masculin, 0; id. féminin, 5. Total 5.
Mariages
Vandriessche, Edouard, tailleur, et De Coninck, Cécile,
dentellière. Vermeulen, Pierre, cordonnier, et Deltombe,
Mélanie, repasseuse. Warnotte, Pierre, plafonneur, et
Ameel, Mathilde, sans profession.
Clement, François, 77 ans, boutiquier, époux de Anne
Bossaert, rue des Plats. Debouck, Octavie, 35 ans, sans
profession, célibataire, rue des Bouchers. Vandamme,
Febronie, 84 ans, sans profession, épouse de Louis Cailliez,
rue de Dixmude.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin, 0; id. féminin, 4; Total 4.
'ilill'i.ni.
CADEAU*. La maison Firmiu Miguot, rue
Neuve, 101-103, Bruxelles, vient de recevoir *000
Machines coudre Branonia, qu'elle met en vente au
prix éxceptionnel de 65 francsaccessoires compris.
On écrit de Liège La plupart des offices et des caves
des habitations nouvellement édifices sur les quais de la
rive droite de la Meuse et sur les deux rives de la Dériva
tion commencent être envahis par les eaux l'impasse
Croctay, rue Roture, est aussi menacée l'inondation surgit
par l'égoût qui dessert cette ruelle, la plus basse et la plus
malsaine de la ville.
Sur la rive gauche du fleuve, l'eau ne déborde qu'au
quai sur-Meuse, sans pourtant intercepter tout fait la
circulation.
Bien que la situation actuelle ne présente aucun danger
immédiat pour la sécurité de la ville, il convient cependant
de prendre toutes les précautions possibles en prévision
d'une augmentation de la cnie des eaux, car le baromètre
vient d'eprouver une nouvelle chute l'aiguille atteint pres
que le niveau de tempête
Il ne manquait plus que quelques centimètres d'eau pour
que le barrage de la Gileppe fût plein.
On écrit de Namur, 15 Novembre: Les eaux de nos
rivières montent avec persistance. La Meuse et la Sambre
sont sorties de leur litLes caves du bas de la ville sonl
inondées.
On écrit de Charleroi que l'Eau d'Heure a débordé et
s'est répandue sur le chemin et sur les pleines de Mar-
chienne.
La Sambre a fait de même sur les prairies qui la bordent
de Charleroi Chàtelet. Les hauts-fourneaux Dupiet,
Marcinelle, sont envahis.
Dans la ville basse, les caves ont cinquante centimètres
d'eau. Le niveau continue monter.
Les inondations commencent aussi dans les environs de
Mons.
Toutes les prairies de Cucsmes et de Jemmapes, com
prises dans le triangle formé par le chemin de fer du Nord,
la route de Cuesmes Jemappcs et la route de Mons
Valenciennes se trouvent déjà sous l'eau.
I.a Haine et la Trouille ont débordé.
Enfin, entre Bruxelles et Hal, les prairies sont, en plu
sieurs endroits, couvertes de larges flaques d'eau.
En France, les inondations sont générales. A Paris, la
Seine a débordé et dans une foule de départements des