"So 838. 14 Janvier 1883, Congrès de journalistes flamands. M Dimanclv "art, tt être **-sement ny JOURNAL D ÏKRES ET DE L'A H KO N 1>I SS E M EA T. PARAISSANT LE .1 I IIE ET LE MfflANCHE. vires acqiirit EliNDO. Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par XAgence //ams (Publicité), 89, Marché-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses correspondants: Pour la France l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie et la Suisse chez Rudolf Mosse (Annoncen-Expedition) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Sluttgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Street et C°, 30, Cornhill, E C et 5, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande: chez Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pethinghill et C° 38, Park Row-New-îferk. Le congrès des journalistes libéraux fla mands se tiendra Bruxelles, le Dimanche 21, de ce mois. La circulaire du comité d'organisation vient de paraître elle signale les services rendus la cause libérale par la presse des villes fla mandes et demande qu'en vue de la réforme électorale annoncée, tous les rédacteurs des journaux libéraux se réunissent pour discuter la ligne pratique de conduite qu'ils doivent suivre, ainsi que les moyens employer pour améliorer, compléter et développer la presse libérale flamande. L'appel ne s'adresse pas uniquement aux éditeurs et aux rédacteurs des journaux, mais encore tous leurs collaborateurs, tous ceux qui détendent par la plume la cause de la li berté. La section du Willems-Fonds pour Bruxel les et ses faubourgs s'esf adjointe au comité pour organiser les fêtes qui seront données en cette circonstance. Les adhésions sont reçues chez M. Th. Coopman, secrétaire, rue de Robiano, 27, Bruxelles. On demande aux adhérents d'indi quer les points sur lesquels ils désirent porter le débat. Le comité se compose de MM. P. Billiet,/ rédacteur en chef du Koophandel, Anvers Aug. De Schepper, éditeur de la Gazette van Dendermohde et De Lokeraar, Ter mon de L. De Vriese, directeur des journaux de propa gande, Gand; J. Hoste, rédacteur en chef de la ZweepBruxelles; \V. Klock, éditeur du Demer, Hasselt; E. Van Ouyck, éditeur du Dixmudenaar, Dixmude^Aug. Van der Meulen, rédacteur en chef de la Stad Gent, Gand J.-S. Van Doosselaere, fondateur du VolksbelahgGand, et Charles Van Hecke, éditeur du Westvlaming et du Volksvriend (de Roulers), Bruges. On a souvent cité ce mot de Périclès Mon fils commande sa mère,sa mère me commande, je commande la. Grèce, donc c'est mon fils qui commande tous. Ce mot spécieux, l'Asso ciation libérale de Bruxelles voudrait en faire une vérité pour la résolution votée par elle, d'inscrire la révision de la Constitution dans son programme. Elle voudrait bien dire aussi. Nous sommes deux ce*.ts avancés réunis, nous commandons deux mille cinq cents membres qui compo sent l'Association et ceux-ci aux vingt mille électeurs de la capitale parla loi des majorités, donc nous de détacher la première pierre de l'édifice qui depuis çlus d'un demi siècle nous a prêté un abri si sur. On sait que le programme de l'Association admettait déjà le principe de la capacité aux élections provinciales et communales, réforme qui ne trouve aucun obstacle dans la Consti tution, qui n'a prescrit le cens que pour les élections législatives. C'est par là qu'il taillait commencer et en inscrivant une inopportunité nous ne di sons pas une imposibilité car tout vient point qui sait attendre l'Association libé rale fait de l'agitation en pure perte, car le pays ne la suivra pas dans sa campagne con tre la Constitution. Mais ce quoi elle aura peut-être réussi, c'est jeter un ferment de discorde dans le libéralisme. A chaque époque son œuvre. Le moment est venu de faire un pas en avant dans la voie électorale en adjoignant les capacités partout où la Constitution le permet, c'est-à-dire la province et la commune. Contentons-nous de cette réforme que l'organisation de l'ensei gnement officiel se chargera de féconder en créant des capacités. Le reste viendra son temps.Ce serait nier le progrès que d'en douter. Que trop embrasse mal étreint. Signalons, titre de curiosité l'çntrefilet suivant d'un journal de Paris, le Gaulois et relevé par Y Economie «Chanzy succombe en plaine force. Il meurt comme on descend de cheval, sans accident, sans prétexte. Sa santé était parfaite sa fin est une énigme comme celle de cette vaillante épée étrangère: Skobeleft', enlevée, l'armée russe dont il était l'idole, en même temps qu'il pouvait être la crainte de l'Allemagne. Un point d'interrogation, qui ne saurait demeurer sans réponse, se dresse sur le cer cueil du commandant du sixième corps, de l'ancien général de l'armée de la Loire. Le public se -'smandera s'il est bien vrai qu'il soit mort dWe apoplexie foudroyante. Une enquête sérieure est nécessaire. Nous réclamons l'enquête et l'autopsie. Un autre journal, Paris, met plus carré ment encore les pieds dans le jplat et se de mande si Skobeleft', Gambetta et Chanzy n'ont pas été empoisonnés par les agents de M. de Bismark. Il est vrai qu'il ajoute Gardons- nous d'accepter légèrement de pareils soup çons... Comment des feuilles qui se prétendent sé rieuses, peuvent elles éditer dépareilles bour des On a annoncé l'arrivée de M. le commis saire de police Bourgeois aux Etats-Unis, où il va poursuivre la remise des valeurs et pa piers emportés par le chanoine Bernard dans son voyage au Nouveau-Monde. M. Bourgeois est porteur de la procuration de Bernard. Ce lui-ci demande que rien ne soit soustrait l'action de la justice il prétend même que sa justification résultera clairement de l'examen des pièces qui sont restées New-York. Le correspondant Bruxellois du Précurseur as sure que l'évêque Du Rousseaux a pris une autre attitude. Directement interpellé sur le point de savoir s'il s'opposait ce que les pa piers et valeurs saisis New-York et Boston revinssent en Belgique, il a d'abord répondu qu'il n'aimait pas prendre de décision sans avoir au préalable consulté ses conseils après d'autres réponses évasives, il a fini par dé clarer qu'il s'opposerait la remise des valeurs et papiers et qu'il plaiderait devant le juge des Etats-Unis. Toutes les difficultés rencontrées jusqu'à présent New-York proviennent de ce que la demande a été mal emmanchée. Le gouver nement belge a d'abord eu l'idée d'agir par la voie civile, comme propriétaire revendiquant des objets soustraits. C'était une idée malheu reuse. Une autre voie été choisie aujourd'hui et le gouvernement a eu recours aux' stipula tions du nouveau traité d'extradition conclu avec les Etats-Unis. L'opposition faite par l'évêque de Tournai la délivrance des titres et valeurs ferait soupçonner que, parmi les pièces, il en est de compromettantes pour d'autres que pour le chanoine Bernard. On peut l'expliquer aussi, il est vrai, par la crainte de voir les sommes importantes abandonnées par Bernard en s ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays.7-00. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25. CHERIY S>15 FER. îr Janvier. Heures de départ gTYpres Poperinghe, 6-20 9-09 10-00 12-07 3-00 4_00 6-25 9-03 9-58. Poperinghe-Hazebrouck, 6-20 12-07 6-25. Houthem, 5-30 11-16 5-25. Comines, 5-30 9-58 11-16 2-41— 5-25 Comines-Armentières, 5-30 11-16 2-53. Roulers, 7-43 10-45 - 12-20 4-20 6-30. Langemarck-Ostende, 7-23 12-22 3-58 6-22. Courtrai, 5-30 9-58 11-16 2-41 5-25. Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-25. Courtrai-Gand, 5-30 11-16 2-41 5-25. o M

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 1