FOIRE AUX CHEVAUX. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Amérique plusieurs millions, paraît-il, tomber entre les mains du gouvernement., c'est-à-dire de leur légitime propriétaire, l'Etat. Peut-être la singulière conduite de le- vêques'inspire-t-elle des deux motifs la fois* Nous verrons bien. Le crime de Molenbeek-Saint-Jean. Grand émoi, avant-hier, Molenbeek-Saint- Jean. Vers 11 heures du matin, le bruit s'était répandu dans la commune qu'on venait d'ar rêter le suisse de l'église Saint-Jean-Baptiste, parce qu'on le croyait un des auteurs de l'as- j^sassinat de la petite Walschaert. On se rappelle que c'est ce suisse, un nommé L..., qui, le jour ae l'enterrement de la petite Marie, avait retrouvé le parapluie de la victime dans l'urinoir attenant l'église. De plus, ce suisse est cordonnier or, le sac dans lequel le cadavre de l'enfant avait été mis, était lié par un fil goudronné, pareil ceux dont se servent les cordonniers pour leur couture. L'enfant avait de plus été étranglée l'aide d'un fil semblable. La veille, au soir, M. Janssens, substitut du procureur du Roi M. Ketels, juge d'in struction, et M. Sondagh, greffier, avaient fait une descente Molenbeek, la suite de la déclaration de l'épouse Jeauquar. Cette femme est la mère d'une des petites filles qui se trouvaient avec Marie Walschaert le jour du crime. Cette petite fille assistant mercredi la messe célébrée l'église Saint-Jean-Baptiste, avait cru reconnaître le suisse pour être un des deux hommes qui, le 26 Décembre,avaient accosté Marie Walschaert. La mère alla avec son enfant au bureau de police de Molenbeek, et là la petite renouvela sa déclaration. Jeudi soir donc, le parquet, accompagné du commissaire de police, arriva Molenbeek et se rendit au domicile du suisse, rue du Fac teur, pour y faire une perquisition. Le suisse étant absent, on fit ouvrir la porte de son appartement par un serrurier. On fouilla partout, mais ces recherches n'abouti rent rien. Avant-hier matin, vers 9 heures, L... vou lut rentrer chez lui, mais l'agent, de garde la porte, l'invita passer au bureau de police, Le suisse a énergiquement protesté de son innocence et, ce qui est mieux, il a parfaite ment établi un alibi. Il est sorti du commissariat de police 8 heures 1/4, accompagné jusqu'au seuil de la porte par M. le commissaire Cerre. A son apparition, la foule qui se trouvait massée devant le bureau et qui, pour charmer les loisirs de l'attente, avait précédemment allumé des feux de Bengale, s'est précipitée la suite du suisse, protégé par deux agents. Le Major Chef de la Garde Civique d'Ypres, a l'honneur de porter la connaissance de ceux que la chose concerne, que le conseil de recencement de la Garde Civique se réunira en session annuelle, le Mardi 30 Janvier 1883, neuf heures du matin, en la Salle du Rez- de-Chaussée'de l'Hôtel-de-Ville, pour statuer sur les réclamations que pourraient présenter les personnes nées en 1861inscrites cette année sur le contrôle et désignées pour le ser vice ordinaire, ainsi que sur les réclamations des Gardes incorporés et qui ont acquis des droits l'exemption du service pour motifs de maladie ou d'infirmités. ETAT-CIVIL D'YPRES, du 5 au 12 Janvier 1883. Décès Bibliographie. GRANDE FÊTE DU MERCREDI DES CENDRES. lr CONCOURS. Etalons de gros trait propres au labour. 1° Etalons de vingt trente mois. lr prix Une médaille en argent et une prime de 400 fr. 2e prix Une médaille en bronze et une prime de 300 fr. 2° Etalons de trois ans. lr prix Une médaille en argent et une prime de 450 fr. 2e prix Une médaille en broDze et une prime de 350 fr. 3° Etalons de quatre ans au moins et de neuf ans au plus. ir prix Une médaille en argent et une prime de 600 fr. 2° prix Une médaille en bronze et une prime de 500 fr. Prime provinciale. On nous assure que la justice a fait hier une descente l'Institut des Petits-Frères. Nous ignorons de quelle nature sont les faits qui ont éveillé l'attention de la justice. Société do la Concorde (intra-muros). PROGRAMME des morceaux qui seront exécutés par la musique du Corps des Sapeurs-Pompiers, sous la direction de M. J.VVittebroodt, le Jeudi 18Janvier 1883, 7 1/2 heures du soir. 1. Carmen, introduction, Bizet. 2. Le Tanhaûser, ouverture, Suppé. 3. Le Bal masqué, fantaisie, Verdi. 4. Gavotte Stéphanie. Czibulka. 5. Boccace, bouquet de mélodies, (arr. par VYittebroodt), Suppé. 6. La Rieuse, polka. Buot. Dépeij r38,205-93 35,62(5-13 2,579-80 G ARI)i:-XI V IQlÏE. N° 767, DU 9 JANVIER 1883. Le Chef de la Garde, A. CHEV. HYNDERICK. Naissances: Sexe masculin, 6; id. féminin, 6. Total 12. Van Boeckxsel, Eugénie, sans profession, 74 ans, veuve de Honoré Antony, rue au Beurre. Gisquiere, Jean, gar çon brasseur, 75 ans, époux de Josèphe Duflou, rue des Roses. Degryse, Jeanne, cabaretière, 65 ans, épouse de Antoine Bulens, rue de Menin. Carette, Thérèse, sans profession, 83 ans, veuve de Silvestre Schoonheere, rue de l'Hôpital St-Jean. Verhille, Philomène, cabaretière, 42 ans, épouse de FlorentinWoussen, St-Nicolas, extra-muros. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin, 2; id. féminin, 1; Total 3. Encore une prime judiciaire. L'affiche suivante vient d'être placardée par ordre du parquet de Bruxelles ASSASSINAT ET VIOL commis Molenbeek-Saint-Jean, le 26 Décembre 1882, sur la personne de MARIE WALSCHA.ERT. Une récompense de vingt-cinq mille francs est offerte celui qui fera connaître, avec preuves l'appui de sa déclaration, les auteurs du crime et qui livrera la justice les coupables ou l'un d'eux. Les personnes qui pourraient fournir des renseignements utiles la manifestation de la vérité sont priées de vouloir bien s'adresser soit par écrit M. le procureur du roi Bruxelles ou au juge d'instruction soussigné, soit verbale ment M. le commissaire de police Molenbeek-Saint-Jean ou k M. le commissaire de police de la division centrale k Bruxelles, rue du Marché-au-Charbon (ancien-Hôtel de Bra- bant). Bruxelles, le 9 Janvier 1883. Le Juge d'instruction, L. KETELS. L'Echo de la Bourse, 102, Marché aux Herbes, Bruxelles, 3 numéros par semaine. 5 fr. par an-. prime exceptionnelle. Toute personne qui prendra un abonnement d'un an k l'Echo de la Bourse et enverra un timbre de dix centimes recevra par lettre fermée communi cation du numéro d'un lot d'Anvers 1882, qui lui sera spé cialement attribué et lui donnera droit k participer aux cinq premiers tirages de l'année 1883, dont deux avec prime de 100,000 fr. Court St-EtienneEau Arsenicale naturelle. Voit- annonces. Economie financière, douzième année. Rédacteur E. Lhoest, avocat prime gratuite. (Voir annonces). BIBLIOTHÈQUE GILON B1BL10 THEQ UE GIL ON.Les enfants accueille- ront bras ouverts le 99e volume de la collection Gilon. C'est leur intention qu'il est écrit par un charmant écrivain, Mmc Lafouge-Agimont. Ce que se disent les Poupées, tel est son titre piquant. Que peuvent bien se dire les poupées? Lisez le volume, grands ou petits lecteurs, et vous verrez que l'on peut apprendre bien des choses en écoutant ce petit monde de bavardes. C'est un ouvrage qui a du être vendu en grand nombre le jour des étrennes. - Aussi est-ce avec la conviction d'être utiles k tous ceux qui aiment lire que nous leur recommandons partieuliè.e- ment Les Soirée Littéraires JOURNAL DE LA%AMILLE Publication illustrée paraissant tous les Dimanches AVEC NOMBREUSES PRIMES. Les soins scrupuleux apportés k la rédaction, le talent et les noms bien connus des collaborateurs, le choix, la variété des sujets et des illustrations q^assuré un succès légitime k cette intéressante publication qui ne ressemble k aucune autre et k laquelle ont déjà été décernées déux médailles d'honneur. Son prix exeptionnel, dont on est d'ailleurs largement rémunéré par la valeur des primes variées, permet k tout le monde d'en faire l'essai en s'abonnant pour un an par l'envoi d'un mandat postal de CIA'O FRANCS (Union postale 7 fr. 50, autres pays 8 francs) k M. A. CLAYEL, éditeur, 33, rue de Paradis, Paris. 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Une prime de 800 francs avec une médaille en ver meil sera accordée titre de prime provinciale, au propriétaire du meilleur étalon de gros trait de toute la province. Ne sont admis concourir la prime provinciale que les étalons de gros trait, âgés de cinq ans au moins, qui ont obtenu la première prime de 600 francs, soit l'expertise de l'année, soit celle d'une annéeantérieure.

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 2