J Nouvelles locales. Nouvelles diverses. On mande de Malines qu'une véritable épidémie de maladies d'enfants sévit dans cette ville.Beaucoup d'enfants meurent du terrible croup, d'autres sont atteints de fièvres muqueuses et typhoïdes. Denier des Ecoles Laïques. vu et se verra sans doute encore. Alors la chose change et ce qui pour d'autres est une puni tion céleste n'est plus qu'un vulgaire accident. Le miracle d'Outre-Rhin est tout aussi fort il se rapporte aux dernières inondations: Sur la roule d'Oggersheim Ludwigshafen, dans le Palatinat, il y a un groupe de peupliers qui en tourent la statue du Bon Pasteur portant l'agneau sur ses épaules. Les campagnards qui passent tirent leur chapeau devant le Bon Pasteur et, le soir on y voit quelquefois les femmes réciter leur chapelet. La statue a été naturellement, comme le pays tout en tier, couverte par les tlots. Seuls, la tête de Noire- Seigneur et l'agneau n'étaient pas encore atteints par les flots. Le 30 Décembre, une voiture venant du village de Friesenheim traversait la route complètement cou verte par les eaux. Tout coup le cheval perd pied, la voiture verse et les neuf personnes qui s'y trou vaient sont versées dans les flots. Le cheval et trois personnes périrent immédiatement; les autres s'ac crochaient des saules, près du Bon Pasteur qu'elles ne cessaient pas d'invoquer. Le Bon Pasteur écouta leurs prières. Des moines fransiscains du cou vent voisin d'Oggersheim arrivèrent avec un radeau et sauvèrent les six naufragés. Voilà le miracle auquel les braves gens ne manqueront pas d'ajouter foi sans qu'ils se de mandent ce qui serait arrivé si des saules ne s'étaient trouvés tout juste côté de la statue pour recueillir les gens en péril et attendant que les barquettes vinssent les délivrer. Le miracle vraiment incontestable eût été de faire surgir les saules tout exprès du sol, ou mieux encore d'empêcher le fleuve de déborder, quel- 3ue pluie qui tombât. Le Bon Pasteur s'est érangé pour quelques individus qui se sont rencontrés sa portée mais les autres qui se trouvaient plus loin, pourquoi les a-t-il laissés se noyer sans les secourir? Et pourquoi aussi alors qu'il sauvait six personnes, demande la Flandre Libérale, en a-t-il laissé périr trois autres tout aussi dignes de pitié cependant est-ce la puissance qui lui a manqué ou est-ce la bonne volonté? Le 22 Janvier est un jour de deuil pour noire famille royale; c'est le 14e anniversaire de la mort du prince héréditaire Léopold Ferdinand, duc de Brabanl et comte de Hainaut, décédé au palais de Laeken, l'âge de dix ans. Le Major Chef de la Garde Civique d'Ypres, a l'honneur de porter la connaissance de ceux que la chose concerne, que le conseil de recencement de la Garde Civique se réunira en session annuelle, le Mardi 30 Janvier 1883, neuf heures du matin, en la Salle du Rez- de-Chaussée de l'Hôtel-de-Vilie, pour statuer sur les réclamations que pourraient présenter les personnes nées en 1861, inscrites cette année sur le contrôle et désignées pour le ser vice ordinaire, ainsi que sur les réclamations des Gardes incorporés et qui ont acquis des droits l'exemption du service pour motifs de maladie ou d'infirmités. Le Comité du Denier des Ecoles Laïques de notre ville organise, pour Jeudi 1r Février, une Soirée Musicale et Littéraire avec le bienveillant concours de notre ex cellente musique des Sapeurs-Pompiers, de quelques amateurs et de Monsieur Henri Vander Bruggen, un jeune conférencier île Bruxelles, dont on dit le plus grand bien. Le public libéral de notre ville ne peut manquer d'assister cette soirée doublement intéressante, au point de vue de l'œuvre en elle même et de l'attrait que présente le programme. Ce programme, nous le pu blierons dans notre prochain numéro. Dès aujourd hui des cartes d'entrée sont en vente dans nos bureaux au prix de un franc. Société de» Chœurs. Nous apprenons que cette Société offre ses membres et leur famille, le 31 courant, 8 heures du soir, dans son local, un Grand Concert, dans lequel se feront entendre, outre des ama teure des plus distingués, M"'Fischer, cantatrice, MM. Fischer, maître de chapelle, et Dekemper, chanteur de genre. 1 - 1 -, ,iii Crrcte Artistique et Littéraire. Séance du Samedi 27 Janvier, 8 1/2 heures. Ortire nu Jour Communications. L'art-métier. Lecture par M' A lî. Société i!i" v'l;u;-sies Civiques il" Ypres. 13'' Tir de la période d'hiver21 Janvier 1883. Haut, total. Le Conseil communal, dans sa séance du 20 de ce mois, a voté le règlement de police sur le Marché aux Bestiaux, qui sera ouvert le 4 Mars prochain. Voici le texte de ce règlement Kêglemenl sur le Marché aux Beslianx. Art. 1. Le marché aux bestiaux aura lieu le lr et le 3' Samedi de chaque mois du lr Octobre au l'Juin, de 8 heures du matin midi du lr Juin an 1' Octobre, de 2 5 h. de l'après-midi. Art. 2. Les heures d ouverture et de fermeture du marché pourront être modifiées par ordonnance du Collège des Bourgmestre et Échevins, si celui ci le juge utile dans l'intérêt du commercent de la bonne tenue du marché. «fc Art. 3. Le marché se tiendra sur la Petite Place et sur le Marché aux Bêtes, suivant les besoins et circonstances dont l'appréciation appartient, au Collège des Bourg mestre et Echevins. Art. 4. L'ouverture et la fermeture du marché sera annoncée par le son d'une cloche. Art. 5. Le jour du marché, les bestiaux destinés la vente ne pourront être exposés en vente, vendus, achetés ou marchandés, que sur une des places ce désignées, et qu'à partir de l'heure de l'ouverture du marché. Art. 6. Il ne sera perçu aucun droit de place. Art. 7. Les bestiaux seront placés dans l'ordre indiquer par le préposé la police du marché. Ils seront attachés. Des emplacements spéciaux seront aménagés pour les porcs et les moutons. Art. 8. Le propriétaire, ou un mandataire désigner par lui, se tiendra toujours auprès des bestiaux qu'il exposera en vente. Art. 9. Si parmi les animaux, il en était trouvé atteints de maladie contagieuse, le propriétaire de l'animal malade devra se conformer immédiatement et strictement aux mesures qui seront prescrites. Art. 10. Tout jeu est formellement interdit sur la voie publique pendant le marché, comme aussi tout acte ou bruit de nature effrayer les bestiaux. Art. 11. Les chevaux ou les attelages quelconques ne pourront traverser le marché, sauf en cas de nécessité absolue et en suivant l'itinéraire qui sera indiqué par le préposé la police. Art. 12. 11 est défendu de troubler le marché soit par des disputes, soit par ivresse ou par tout autre acte. Celui qui violerait cette défense, devra sur la réqui sition de la police, cesser le trouble, sinon, il pourra été conduit hors du marché. Art. 13. Lorsque la fin du marché aura été annoncée, les bestiaux ne pourront plus séjourner sur le marché. En cas de refus par le propriétaire ou son mandataire, ou en cas d'abandon, le bétail sera emmené par les soins de la police et placé dans une étable aux frais, risques et périls du propriétaire. Art. 14. Les contraventions au présent règlement seront, sans préjudice aux peines prévues par les lois et règlements généraux, punies d'une amende de un vingt-cinq francs. En cas de récidive, il pourra être prononcé outre l'amende, un emprisonnement de un trois jours. Ainsi arrêté en séance publique du Conseil Communal Ypres, le 20 Janvier 1883. Le Bourgmestre-Président, t. VANIIEULE. Par Ordonnance. Le Secrétaire-intérimaire, PIKTEHN. 1Ligy, A 2. Leclereq, Th., 3. Dumon, Aug., 4. Swekels, L., 20 25 25 25 25 25 25 25 25 20 25 25 20 20 20 20 15 25 20 25 5. Van Niquwenhuyse, 25 20 25 15 20 6. Smeysters, E., 20 20 20 20 20 7. Vandendriessche, J. 20 25 15 Bas total. 1. Maillard, G., 2 12 2. Ligy, F., 2 2 3 20 20 120 120 -110 105 105 100 100 8 ■12 GARDE CIVIQUE. N° 767, DU 9 JANVIER 1883. Le Chef de la Garde, A. Cdev. HYJVDEBICK. Le 18 courant, dans l'après-midi, le nommé Louis Ghyselen, âgé de G5 ans, célibataire, demeurant chez, le sieur Polydore Laridon, maréchal-ferrant Elverdmghe, s'est volontairement donné la mort en se jetant dans un puits situé 50 mètres de la demeure de son maître. Cet homme était atteint d'une maladie et avait manifesté l'intention d'en finir avec la vie. On lit dans la Meuse L'honorable colonel du 9° de ligne veut bien nous com muniquer les renseignements qui suivent sur l'état sanitaire de son régiment Un journal de celte ville, dans un article traitant de l'état sanitaire de la garnison, avance que le 9" de ligne a 50 hommes l'hôpital militaire atteints de fièvre typhoïde et que, hier matin encore, 12 malades ont été envoyés dans cet établissement. Ces informations sont erronées. La vérité est que quatre hommes seulement sont, l'heure présente, en traitement l'hôpital avec la fièvre muqueuse. Ces renseignenients sont de nature rassurer les familles et nous les publions avec un vif plaisir. Les malades sont d'ailleurs très-bien soignés l'hôpital Saint-Laurent. Nos artistes l'Etranger. Nous lisons dans un journal parisien Un peintre belge d'un talent reconnu, M. Robert Mois, est venu tout exprès Paris organiser une exposition de ses œuvres ainsi qu'une tombola dont le produit sera entière ment versé la caisse du comité de la presse. L'exposition aura lieu au cercle Richelieu, et l'émission des billets un franc de la tombola sera faite immédiatement. M. Mois avait organisédout récemment une œuvre de ce genre Anvei-s, au profit des crèches de cette ville le produit brut a été de 14,000 francs; un joli chiffre, comme on voit, et qu'il faut souhaiter aux inondés de Paris. Le correspondant bruxellois de Y Organe de, Mons donne, titre de renseignement, les bruits qui courent encore dans le public sur l'affaire Peltzer: On prétend qu'Armand Peltzer n'aurait rien gagner de nouveaux débats judiciaires; des témoins qui avaient été liés avec lui, et qui ne voulaient pas parler'aussi longtemps qu'il n'était pas condamné, n'ayant plus aujourd'hui les mêmes scrupules, ont dit ce qu'ils savaient, et ce qu'ils ont raconté est accablant, paraît-il. C'est ainsi que deux de ses amis l'auraient vu rue de la Loi le jour du crime, au matin; l'un d'eux un ingénieur de Liège, qui se mariait ce jour-là, et qui cherchait en vain la demeure de l'un de ses témoins, l'aurait même arrêté pour lui exposer sa mésaventure. On raconte encore que l'on sait maintenant d'où provient l'argent qui a servi la mise en scène du crime, pour employer l'expression de M Van Maldeghem; celui qui l'a donné serait venu spontanément le déclarer il va de soi qu'il ne savait pas quoi il devait servir. Enfin, on affirme que la malle la fameuse I

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 2