6 FRA>T:S PAR AN. 7 JOURNAL D'VPRKS ET D1C I.'ARRONDISSE VI LA T. v T y PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQl'IRIT EUNDO. Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par l'Agence Havus (Publicité), 89, Marché-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses correspondants Pour la France: l'Agence Havas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie et la Suisse chez Rudolf Mosse (Annoncen-Expedition) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, StuttgafcL Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Street et C*, 30, Cornhill, E C et 5, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande cïfeZ Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pethinghill et C° 38, Park Row-New-York. CHEMIN! DE FER. I' Janvier. Heures de départ ûTYpres Poperinghe, 6-20 9-09 10-00 12-07 3-00 BULLETIN POLITIQUE. Les négociations en vue de la formation d'un nou veau ministère'continuent Paris, jusqu'à présent, cependant, M. Jules Ferry n'a pas encore abouti, et l'on ne croit *as que la liste du nouveau cabinet soit aujourd'hui l'Officiel comme l'annoncent plusieurs journaux «use notamment de l'absence de M.Wal- deck Roussau. Il est toujours question de ce député pour la jusjce qui avait été offerte d'abord M. De- vès, sur le conseil même de M. Waldeck-Rousseau. Mais M. Ifevès n'a pas cru pouvoir accepter. Pour les portefeiilles du commerce et de l'agriculture, il est probable que M. P. Légrand et de Mahy reste ront leur poste M. Berthelot a refusé l'instruction publique et il est (gestion, pour la marine, d'un amiral sénateur. j La Gazette de Allemagne du Nord, revenant la question des négociations entre le gouvernement /prussien et le Vatica, déclare, dans un article récent, que si la curie romahe veut accorder la Prusse le même mondas vûtënAqu'au Wurtemberg, le gouver nement prussien est pêt prendre l'initiative d'un arrangement dans ce Sns. Celte déclaration ne con tient rien de nouveau. V parlait depuis longtemps d'un arrangement pareifk celuiqui existe enWurtem- berg, et, de part ni d'auW il n'y avait pas d'objec tions sérieuses cet égark La difficulté n'est pas là. Les négociations entre la Vusse et le Pape présen tent, en réalité, ce spectafc de deux contractants dont chacun soupçonne 1 dont aucun ne veut s'enga de ne pas recevoir le prix inné foi de l'autre, et le premier, de crainte >n engagement. Yprès, le 24 Février 4883. Au mois j Août 1854 eurent lieu en notre il litres fêtes et cérémonies civiles et reli- lëuses. l'occasion de la restauration de la statue de Notre-Dame de Thuyne. Ces fêtes furent brillantes elles le furent d'autant plus, que tout le monde, sans distinction de parti, y prêta son concours, La Commission organisatrice était mixte; elle se composait de membres civils pris dans et hors du Conseil pour les fêtes civiles de membres ecclésiasti ques pour les cérémonies religieuses hors et dans le temple. L'union fit la force. Il paraît qu'un comité vient de se former pour célébrer au mois d'Août prochain, par des solennités religieuses et civiques, le cinq centième anniversaire du siège et de la déli vrance de notre ville en 1383. Le Journal d'Ypres nous apprend que ce comité se composerait de délégués des conseils de fabrique des quatre églises, et qu'une col lecte sera faite par eux l'effet de recueillir les fonds nécessaires la réalisation des fêtes projetées. Cela nous paraît quelque peu louche; depuis quand fés marguillers de nos églises ont-ils pour mandat d'organiser des fêtes civiques? Nous n'avons jamais attaché la moindre créance la légende de Notre Dame de Thuyne, et les auteurs de la circulaire ont soin eux- mêmes de dire que ce furent nos ancêtres, ceux du 14e siècle, qui attribuèrent la délivrance de la ville l'intervention de Notre Dame, dite de Thuyne. A un autre point de vue, nous nous rappe lons avec tristesse que c'est surtout depuis le siège de 1383 que date la décadence de notre ville. Mais, si nos ancêtres étaient assez supersti tieux pour croire que la bonne Vierge recevait les boulets dans son tablier, la population d'aujourd'hui est un peu moins crédule, et elle se demande, avec raison, si le comité dont s'agit n'a pas d'autre mobile que la plus pure des dévotions pour la Ste-vierge Si, par hasard, les cléricaux de nos jours n'attendent pas de sa protection leur délivrance de ce qu'ils appellent le joux du libéralisme? et pourquoi ils dérangent cette bonne patronne et veulent la mêler nos luttes politiques? Que les conseils de fabrique se réunissent, délibèrent et prennent telles mesures que bon leur semble pour ce qui concerne les cérémo nies religieuses, cela nous importe peu mais nous devons leur dénier toute compétence pour organiser des fêtes civiques. Nous nous bornerons pour le moment conseiller tous nos amis la plus grande abstention ou réserve. Une fête destinée célébrer un événement historique qui intéresse toute la ville ne peut réussir qu'à la condition que toute la ville y prenne part et qu'elle ne soit pas le masque d'une exploitation politique. Si, comme le porte la circulaire, il s'agit d'une fête de famille, la fois religieuse et civique, ce n'est pas exclusivement dans la sacristie qu'on doit en recruter les organisateurs. Nous attendrons donc de plus amples ren seignements. La Chambre belge a offert, dans la première partie de la séance de Jeudi, un spectacle enchanteur qu'il n'est donné qu'une fois par an au bon peuple de' Belgique de pouvoir contempler. On a vu la gauche et la droite unies dans la plus cordiale étreinte pour voter l'unanimité, sans observations, sans récriminations, avec enthousiasme, avec amour, le budget de la gendarmerie nationale. Heureux gen darmes Eux seuls savent réaliser pour un instant l'union des partis dans ce pays si profondément divisé par les luttes politiques. Dès qu'ils sont en cause, toutes les discordes s'éteignent, toutes les haines s'apaisent. En 1831, ils n'étaient que 900 ils sont aujourd'hui au nombre de 2,028 et bien des membres trouvent que ce n'est pas encore assez ce en quoi nous sommes disposés croire qu'ils ont raison, surtout au point de vue de la police des campagnes qui laisse tant désirer. Le budget est acluellemeni de 3,548,200 fr. Aucun membre de la droite ou de la gauche ne voudrait prendre sur lui de proposer l'ombre d'une diminution. Ni libéraux, ni cléricaux: tous amis des gendarmes, tous parti sans déclarés du budget de ce corps d'élite, tous accordant leur vote l'honorable ministre de la guerre en s'écriant comme dans la chanson de Nadaud Si la gendarmerie réalise ce prodige inouï de faire cesser momentanément la division des partis, notre bon clergé, lui, produit un effet absolument contraire: il sutlit qu'il soit question des hommes de paix, de concorde et de charité chrétienne dont il se com pose, pour qu'immédiatement, la Chambre comme ailleurs, on soit tout prêt se prendre aux cheveux. Le colback apaise: le tricorne irrite et divise. Aussi, la discussion du budget de la justice et des cultes succédant celle du budget de la gendarmerie, la séance, qui avait commencé comme une pastorale de Florian, s'est terminée par un débat qui ne laissait rien désirer sous le rapport de l'aigreur et de l'acerbité. On écrit de Tournai La police a arrêté Jeudi, dans l'après-midi, deux individus étrangers notre ville, qui étaient venus y pratiquer ce qu'on pourrait appeler le vol la con fection. Voici comment procédaient les deux filous ils se présentaient dans un magasin et demandaient voir des objets d'habillement puis l'un deux sollicitait v /- LE PROGRES ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 0-00. Idem. Pour le restant du pays. 7_oo. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé ît l'éditeur, rue de Dixmude, 59. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. (MO Réclames: la ligne, fr. 0-20. 4-00 6-25 9-05 9-58. Poperinghe-Hazebrouck, 6-20 12-07 6-25. Houthem, 5-30 11-16 5-25. domines, 5-30 9-58 11-16 2-41— 8-25 Gomines-Armentières, 5-30 11-16 2-53. Roulers, 7-45 10-45 -/12-20 4-20 6-30. Langemarck-Ostende, 7-23 12-22 3-58 6-22. Courtrai, 5-30 9-58 11-16 2-41 5-25. Courtrai-Braxelles, 5-30 9-58—11-16 -2-41 5-25. Goujjrar-Gand, 5-30 11-16 2-41 5-25. - Général, vous avez raison

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 1