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JOURNAL D?ÏP RL8 ET DU L' A RR O jN DI S S KM ivVT.
PAUAISSMT LE JEXDI ET LE DIMANCHE. vires acquirit EUïiDO.
Les annonces de la Belgique el de l'Etranger sont reçues par Y Agence Havas (Publicité), 89, Marché-aux-Herbes, Bruxelles et die/, ses correspondants:
Pour la France: l'Agence,Havas. 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Alleiiagne, l'Austro-Hongrie et la Suisse chez Rudolf Mosse (Annoncep-Expedition)
Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Sluttgard, Vienne et Zurich. Pour la Crandé-Bretagno êl l'Irlande':"chez Céo Street el
C°, 30, Cornhill, E C et 5, Serle Street W C, Londres. Pour la Hollande: chez Nygh el Van Ditmar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pethinghill et C"
38, Park Row-New-York.
Heures de départ d'Ypres
Voici, d'après une dépêche de l'Agence Havas, la
composition du nouveau ministère:
M. Ferry, présidence et instruction publique;
M. Cballemel Lacour, affaires étrangères
M. Waldeck-Rousseau, intérieur;
M. Martin-Feuillée, justice;
M. le général Thibaudin, guerre;
M. Charles Brun, marine
M. Tirard, finances;
M. Raynal, travaux publics;
M. Bazille, commerce;
M. de Mahy, agriculture;
M. Cochery, postes.
D'après d'autres informations que nous recevons
de Paris, le portefeuille de l'agriculture serait donné
M. Méline et celui du commerce M. Hérisson.
Le nouveau cabinet français s'est présenté hier
devant les Chambres, auxquelles M. Ferry a lu une
déclaration délibérée en commun. Il a demandé la
confiance de la Chambre et annoncé qu'il appliquera
la loi de 1834 en retirant aux princes les emplois
qu'ils occupent dans l'armée.
L'accueil de la presse républicaine paraît en géné
ral très favorable au nouveau cabinet, plus favorable
toujours qu'à aucun des ministères qui font précédé.
11 est aujourd'hui peu près certain que les chan
gements annoncés dans le personnel des diplomates
français a l'étranger seront beaucoup moins nom
breux qu'on ne l'avait dit d'abordLa démission du
comte Du Châtel est la seule qui, jusqu'à ce jour,
soit parvenue au gouvernement.
Le premier point du programme que le gouverne
ment anglais prétend vouloir exécuter en Egypte,
c'est-à-dire le rétablissement absolu de l'ordre,
ne paraît pas encore réalisé. Les dépêches que les
journaux anglais reçoivent de leurs correspondants
en Egypte signalent, au contraire, des symptômes
de désordre, ou tout au moins de malaise dans les
provinces, mieux encore Alexandrie et au Caire
même, Les indigènes reprennent une attitude assez
agraissive envers les Européens et les partisans du
proscrit Arabi pacha commencent relever la tète
malgré la présence des troupes britanniques. 11
convient de tenir compte de ces manifestations. Si
elles ont la portée que leur assigne certains journaux
elles sont de nature compliquer sérieusement la
tâche que s'est imposée le gouvernement de la reine
Victoria.
Le débat sur l'adresse en réponse au discours du
trône ou plutôt sur l'amendement de M. Gorst con
cernant ià politique 'irlandaise du gouvernement se
poursuit la Chambre des communes.
M. O'Brien, le nouveau député de Mallow, qui
soutint naguère la candidature de James Gare y au
conseil municipal de Dublin et qu'on accuse, par
suite, d'être afiilié la Société des assassins, a
fourni des explications dont on peut conclure que
s'il a été coupablede quelque chose danscette affaire,
c'est tout au plus d'avoir accordé son patronage un
homme qu'il ne connaissait pas.Un autre home rider
M. O'Donnell a pris la parole pour répudier, les
insinuations dont les députés irlandais sont l'objet
et s'est laissé entraîner par un mouvement d'indigna
tion mettre sur le même pied les Anglais qui
attentent l'honneur des représentants de l'Irlande
et les Irlandais qui ont attenté avec trop de succès
la vie de lord Cavendish et de M. Burke.
Quant M. Parnell il répondra, dit-on, très
brièvement aux insinuations lancées contre lui se
réservant d'y revenir plus longuement, lorsque le
procès de Dublin aura pris lin.
La dernière lettre du Pape l'empereur Guillaume
est diversement jugée par la presse allemande. Il est
cependant évident que le gouvernement prussien
considère cette lettre comme une concession, ou du
moins il s'en sert pour rabattre un peu l'attitude
hautaine des cléricaux allemands. Quelle sera désor
mais la marche des négociations? On n'en sait encore
rien de positif et les informations sont fort contra
dictoires.
Ypres, le 24 Février 1883.
Mercredi dernier une religieuse des sœurs
Notre Dame, en religion depuis onze ans, a
quitté l'établissement de la rue de Lille pour
•rentrer dans sa famille Depuis le commence
ment de l'année, c'est la troisième fugue de ce
genre qui se produit dans ce couvent-école.
Que peut-il bien y avoir là dessous Les
commentaires vont leur train
Une scène touchante s'est passée dernière
ment chez M' N., président du Cercle Musical
de l'Ecole d'Equitation. La Commission orga
nisatrice de la fête de bienfaisance du 27 Jan
vier s'était réunie chez MrN. l'effet de remet
tre aux trois combattants de 1830 la part qui
leur avait été destinée dans la recette. La ré
ception laite par nos jeunes et brillants offi
ciers aux îrois vénérables soldats de la Dévo
lution a été des plus cordiales.
Le plus âgé de ces vieux braves ne compte
pas moins de quatre-vingt et un ans,et, chose
triste, c'est le plus malheureux des trois.
Lorsque M' N., après quelques paroles bien
senties, lui a remis la somme de 150 francs,
le brave homme s'est écrié, les larmes aux
yeux
Jésus Maria ik heb den ganschen winter
mijn hrood gebedelden nu ben ik in eenen keer
rijk.
Les deux autres, qui ont reçu chacun 85 fr.
se sont également montrés vivement émus.
Partageons leur reconnaissance et rendons de
nouveau un éclatant hommage au patriotisme
de MM. les officiers et notamment celui de
M. le colonel Blomberger.
Nous lisons dans Y Echo du Parlement du 22
courant
L'Indépendance force de beaucoup le sens des
observations que nous avons faites en réponse la
Chronique, au sujet des propositions de réforme
électorale de M. De Vigne. Nous n'avons pas appré
cié ces propositions et. par conséquent, nous n'avons
pu les réprouver Les propositions de M. De
Vigne sont le fruit de ses études personnelles; l'ho
norable membre a consciencieusement cherché for
muler un projet de loi en prenant pour base la capa
cité reconnue il a fait résulter soit de certaines
positions, soit d'un certain degré d'instruction con
statée.
Le projet de l'honorable M. De Vigne n'est qu'une
œuvre personnelle on la démolit avant même qu'elle
ait été soumise l'examen de la section centrale.
Non seulement on la démolit, mais on n'a que des
LE
PROGR
ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00.
Idem. Pour le restant du pays7-00'.
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BULLETIN POLITIQUE.
