6 FRANCS PAR AN. no SOZ. Dimanche, 1- 43< ASNÉE. 4 Mars 1883. Jr JOURNAL RÏPRÊS Ef DK L'A RR 4» S OS SSÈH K >V T. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DliîIASCSiE. vires acquirit éX.N'DO. Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par Y Agence Haras (Publicité), 89, Marché-atix-He*l*\s, iVBruvrli-; v\ chez ses cnnvs;wMfdniV- Pour la France: l'Agence ITavas, 8, Place dé la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, lAustro-Hongrio et la Suisse chez Rudolf Musse (Annoncen-'Expedilion) Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munieji, Hambourg, Leipzig, SluLtgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Street et C", .30, Cornhill, E C et 5, Serle Street W G, Londres. Pour la Hollande: chezNygh et Van Ditiuar, Rotterdam. Pour l'Amérique: chez Pêlhinghill et C" 38, Park Rovv-New-York. Heures de départ c?'y près Poperinghe, 6-209-09 10-00 12-07 3-00 La question de la révision constitutionnelle va de nouveau occuper, pendant huit jours peut-être, la première place dans les préoccupations des politi ciens français. Elle est redevenue le sujet de polé miques fort vives dans la presse, et le conseil de cabinet que les ministres de la République ont tenu hier y a été entièrement consacré. Le cabinet a déci dé qu'il combattrait, Lundi, la prise en considération de la proposition de révision. Les groupes parlementaires s'en sont occupés également. L'union républicaine s'y est montrée sympathique en manifestant néanmoins le désir de s'entendre avec le gouvernement. La gauche radicale a décidé de voter la prise en considération. L'extrême gauche a adopté le texte d'une demande d'amnistie en faveur des condamnés de Montceau- lés-Mines. Elle la déposera après l'arrêt de Cour d'appel de Lyon. La Chambre des députés de France a repoussé un amendement de M. Freppel tendant au rétablissement dans la loi municipale de l'obligation pour les com munes de subventionner l'administration des cultes. Elle a adopté ensuite un amendement dispensant les communes de l'entretien des édifices affectés aux cultes. Le Séuat s'est occupé hier d'une interpellation de M. le général Robert sur l'application de la loi de 1834 aux princes. Le débat s'est terminé par l'adoption d'un ordre du jour pur et simple demandé par M- Ferry. Le débat sur l'adresse en réponse au discours du trône n'a pas encore été achevé Mardi soir la Chambre des communes d'Angleterre. Il a été inter rompu par une discussion sur la formation de la grande commission parlementaire créer en vertu du nouveau règlement. Les quatre-vingts membres de cette commission doivent être nommés non pas j directement par la Chambre, mais par un comité' de sélection déjà existant et qui, jusqu'à présent, avait pour toute fonction d'arrêter l'ordre de présen tation des projets de loi émanant de l'initiative: privée. Ce comité de sélection n'était composé jus qu'à présent que de cinq membres. Il s'agissait de i savoir, dans la discussion de Mardi soir, s'il ne' conviendrait pas de le fortifier, en raison des nou veaux pouvoirs dont il est investi, et c'est ce qui ai été résolu. Sur la proposition de sir Jhon Mowbray, la Chambre a résolu de porter sept le nombre des I membres du comité de sélection. M. Parnell et ses; amis ont fait de vains efforts pour faire remplacer M. Mitchell Henry, qui a représenté le parti irlan dais dans le comité, par un home rtilers beaucoup plus avancé. 11 ne s'est trouvé que vingt-deux voix pour appuyer la proposition de M. Parnell qui,, grâce la fâcheuse attitude qu'il a prise depuis la i rentrée, voit de jour en jour diminuer le nombre: de ses adhérents dans tous les scrutins qu'il provo - que. Après avoir réglé la composition du comité de sélections,la Chambre a repris le débat sur l'adresse. Les intransigeants irlandais, qui l'ont emporté Samedi si facilement dans l'élection législative de Westmealh, ont été moins .heureux dans l'élection du comté de Dublin, où il s'agissait de remplacer le colonel Taylor, mort récemment. Leur candidat M. Me Mahon, n'a réuni que 1,400 et quelques voix, contre 2,514 voix recueillis par le colonel Ring Harman, conservateur irlandais comme le colonel Taylor. Ce résultat démontre que le procès des assassins de Phœnix Park n'a pas converti tous les Irlandais l'intransigeance. C'est ce qu'atteste, du reste, le résultat d'une autre élection qui avait lieu la même heure dans le petit bourg des Portalinglon pour le remplace ment de M. Bernard Fitzpatrick, élevé la pairie. Ici encore le candidat parnelliste, M. Mayne, a été battu par un conservateur, M. French Brewster. Le vote par lequel la seconde Chambre des Etats- Généraux de Hollande a refusé de passer la discus sion du projet de réforme électorale proposé par le cabinet van Lynden a eu les conséquenses que l'on pouvait pressentir. Le cabinet a offert sa démission au Roi, après avoir délibéré deux jours sur le point de savoir s'il ne renverrait pas la Chambre devant les électeurs. Ypres, le 3 Mars 1883. Nous constatons avec plaisir qu'on com mence la Chambre des Représentants s'occuper sérieusement de nos intérêts. Voici le Rapport fait par M. TOURNAY- DETILLIEUX 135 personnes habitant la ville d'Ypres se plai gnent de ce que le canal Lys-Yperlée, bien que décrété depuis plus de vingt ans, ne soit pas encore construit. Les plans sont dressés, les devis sont approuvés, rien ne pourrait entraver la marche régulière des travaux si lp gouvernement voulait mettre la main l'œuvre. Mais, jusqu'ici, les habi tants de la ville d'Ypres n'ont pas vu le gouverne ment prendre une résolution au sujet du canal dont ils réclament la reprise et l'achèvement; toutefois, en 1880, ils eurent une lueur d'espoir, le ministre des travaux publics, dans une demande de crédit déposée la Chambre, sollicitait deux millions pour la reprise et l'achèvement du canal Lys-Yperlée par l'Etat. Le crédit fut voté par la Chambre, mais le canal ne s'acheva pas. Il n'y fut même fait aucun travail. Les pétitionnaires se plaignent de ce que, en raison de circonstances diverses, la ville d'Ypres voit le nombre de ses habitants diminuer dans d'assez for tes proportions. Ils prétendent que l'achèvement du canal Lys- Yperlée s'impose au gouvernement pour assurer l'avenir du canal Bossuyt- Courtrai,qui relie l'Escaut la Lys, tandis que le canal Lys-Yperlée relierait la Lys l'Yser. La conséquence immédiate de l'achèvement du eanal Lys-Yperlée serait de relever le commerce de la ville d'Ypres qui, disent les pétitionnaires, se trouve vis-à-vis du bassin de Mons dans de telles condilions, que lorsqu'un bateau quitte Saint-Gislain destination d'Ypres, il lui faut cinq semaines pour franchir celte distance, tandis que si le canal Lys- Yperlée était construit, un bateau devant faire le même parcours pourrait l'effectuer en une semaine. Les pétitionnaires réclament également du gou vernement la construction du chemin de fer de Fur- nes Ypres, qui, d'après eux, est indispensable pour leur permettre de pouvoir mettre cette partie des Flandres en communication avec la partie la plus industrielle du département du Nord. Les pétitionnaires se plaignent amèrement de ce que certaines grandes villes obtiennent si facilement PROGR I ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 59. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25. t'MEDIA DE FER. - 1' Janvier1. 4_00 6-25 9-05 9-38 Poperinghe-Hazebrouck, 6-20 12-07 6-23. Houthem, 3-30 11-16 3-25. Gomines, 3-30 9-58 11-16 2-41—3-25 Comines-Armentières, 5-30 .11-16 2-53. Roulers, 7-45— 10-45 - 12-20 4-20 6-30. Langemarck-Ostende, 7-23 12-22 3-58 6-22. Courtrai, 5-30 9-58 11-16 2-41 5-25. Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-25. Courtrai-Gand, 5-30 11-16 2-41 5-25. - BULLETIN POLITIQUE. I

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 1