Les libéraux de la capitale. Les bouches d'or de l'église. Nouvelles locales. Nonvelles diverses. du gouvernement de grosses sommes destinées amener chez elles un développement sans cesse croissant, tandis que la ville d'Ypres semble être absolument délaissée. Votre commission des pétitions comprend que, vu létat actuel des finances de l'Etat, il est impossible au gouvernement de procéder des travaux nouveaux avant que les Chambres n'aient paré la situation présente; aussi croit-elle pouvoir se borner au ren voi de la présente pétition M. le ministre de l'inté rieur, persuadé que lorsque les ressources du trésor le lui permettront, il examinera avec la plus entière bienveillance la réclamation formulée par les 135 pétitionnaires. Un prompt rapporta été demandé par MWillequet. Le rapporteur, Le président, J. Toirnay-Detillieux. E. Jamme. Nous donnons notre pleine adhésion aux réflexions émises ci-dessous par Y Economie, de Tournai Nous ne savons vraiment pas pourquoi les polé mistes cléricaux se donnent tant de mal pour atta quer les hommes et les choses du libéralisme. Cette besogne est faite si consciencieusement par les libé raux eux-mêmes, que la presse cléricale, pour le quart d'heure, est tout bonnement un double em ploi. Voyez plutôt ce qui vient de se passer dans ces belles réunions électorales de Bruxelles, qui font tant de bien notre opinion jamais les libéraux ne se sont injuriés et diffamés réciproquement avec plus d'acharnement et de féroce entrain. Nous défions bien les feuilles sacrées et l'on sait pourtant si elles ont l'insulte facile et l'invective abondante de dire autant de mal du libéralisme en huit mois qu'il ne s'en est dit en huit jours dans ces assemblées tumultueuses où les hommes politi ques se retrempent et se fortifient, s'il faut en croire l'étonnant M. Picard. Nous n'avons désormais plus rien envier ces réunions insensées de la démagogie parisienne qui ont si profondément déconsidéré la République fran çaise et finiront par la conduire sa perte. La contrefaçon belge peut être avantageusement comparée cet article de Paris, importé chez nous parles zwanseurs de Bruxelles en Brabant. A l'un des candidats on a reproché d'avoir fait un mariage d'argent on a représenté l'autre comme ayant été mêlé des combinaisons financières d'un caractère douteux quelques purs ont parlé en ter mes inconvenants pour ne pas dire plus, du Roi et de la famille royale; enfin tous les journalistes libé raux présents l'une de ces magnifiques séances, ont été traités de vendus par les énergumênes qui composaient la plus grande partie de l'auditoire. Comme conclusion de la petite fêle, nous aurons peut-être un duel on annonce en effet que M. Bi- schoffsheini, le candidat définitif de l'Association li bérale, a envoyé deux de ses amis demander des ex plications M. le représentant Demeur, raison des allégations produites par celui-ci dans une des as semblées où l'on va se retremper» et où l'on finira en effet par s'administrer réciproquement des trem pes. Les cléricaux, eux, sont la galerie, comptent les coups, font kiss! kiss! aux bons jobards de libé raux et se frottent joyeusement les mains. Et ils ont parbleu bien raison car jamais, au grand jamais, les radicaux bruxellois ou du moins ceux qui se pré tendent tels n'ont fait ce point les affaires de la maison Loyola, Rodin et Cie. Le 18 Décembre dernier un pauvre diable dechau- dronnier ambulant fut trouvé mort d'inanition dans les bois communal de W..arrondissement de Dinant. Le bourgmestre de cette commune se rendit chez le curé et le pria d'enterrer ce malhbureux. L'homme de Dieu refusa sous prétexte que ce chaudronnier ne remplissait pas ses devoirs religipux force fut au bourgmestre de le faire enterrer civilement. De là, grande colère du curé, qui résolut de faire rebénir le cimetière. Le Dimanche suivant, il lut l'église une lettre de l'évêque de Namur ordonnant de rebénir le cimetière. Le curé ajouta qu'on irait processionnellement au cimetière, après la messe, afin, dit-il, que tout le monde puisse assister celte cérémonie. Le conseil communal, consulté aussitôt, résolut de l'enipêcher d'entrer au cimetière, lui laissant tou tefois la liberté de le rebénir au premier enterre ment qu'il ferait. Nouvelle colère de cet ecclésiastique, qui insulta grièvement les conseillers communaux qui s'oppo saient son entrée dans le cimetière après la messe. On rapporte que M. le bourgmestre de Wa adressé une plainte au Procureur du Roi. Dimanche, 4 Mars, aura lieu, en cette ville, une grande cavalcade au profit des pauvres. La commission organisatrice, présidée par M. Ars. Van Eecke, a fait de grands sacrifices pour donner cette fêle de bienfaisance tout l'éclat possible. Le cortège partira une heure de la place de la Station. A huit heures du soir, ascension aérostati que par M. Glorieux place Saint-Martin. A neuf heures la fête sera terminée par un brillant feu d'artifice que M. De Barde Lille a été chargé de composer. fr. 38,672-88 20-34 12-08 0-05 8-00 18-08 10-00 100-00 Séance du Samedi 3 Mars, 8 1/2 heures. ETAT-CIVIL D'YPRES, Mariages Décès i (Opinion libérale). \S\ïl\\ÎVU. DENIER DES ECOLES LAÏQUES. Listes précédentes, Boite du Sultan, Saumon, Grand Monarque, Café Royal, Saint-Sébastien, Timbres maculés. Un anonyme, Total fr. 38,851-33 Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 36,183 -18 Reste en caisse, fr. 2,668-15 Cercle Artistique et Littéraire. Ordre dc jour 1. Communications diverses. 2. Projet d'une Exposition des Beaux-Arts, l'oc casion du 500me anniversaire du Siège d'Ypres. 3. Conférence par M.G.Rotiers, sujet: Bedenkin- gen op de Nederlandsche Tooneélhunst. 4. Exposition de deux œuvres de M. A. Boudry, sujets: Les Pêcheurs la ligne et l'Ophicléide. C'est Dimanche et Lundi, 4 et 5 Mars, que le Profes seur Grandsart offre ses soirées d'adieu. Pour la pre mière fois: les Français chez les Kroumirs, Episode Militaire avec combats, évolutions, mise en scène de J. Grandsart, et intermède, entièrement nouveaux. -■t.s~ ti w du 23 Février au 2 Mare 1883. Naissances: Sexe masculin, 4; id. féminin, 2. Total 6. Parein, Gustave, journalier, et Svbrandts, Marie, den tellière. Dehollander, Victoire, dentellière, 33 ans, épouse de Julien Oepuydt, rue de Menin. Ferricx, Sophie, sans pro fession, 83 ans, veuve de Henri Willems, nie delà Boule. Duthoo. François, journalier, 72 ans, époux d'Amélie Isenbaert, rue de Menin. Petitpas, Marie, sans profes sion, 84 ans, veuve de Bernard Derave, rue de Menin. Bouvier, Amand, menuisier, 32 ans, célibataire, rue de Menin. Leroy, Ursule, dentellière, 48 ans, épouse de Eugène Rosselle, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin, 4; id. féminin, 3; Total 7. L'tCcho «le la Bourse, 102, Marcfié-aux-Herbes, Bruxelles, paraît trois fois par semaine. C'est le journal fi nancier le mieux informé et le meilleur marché, 151» n"s, 5 francs par an. Lundi dernier, 10 h. du matin, on a retiré deseaux de la Lys,aû hameau du Touquet àWarnôton.le cadavre de la nommée Cathérine Merlin, âgée de 20 ans, ouvrière de fa brique Armentières, qui était disparue de son domicile depuis le 5 Février. On n'a constaté aucune trace de violen ce sur le corps. Court St-Etienne Eau Arsenicale naturelle. Voir annonces. Le 25 Février dernier, minuit, un commencement d'incendie s'est déclare un chariot chargé de 2450 kil. de paille, deux sacs d'avoine et un sac de fèves, stationnant sur l'accotement de la voie publique Eerneghem, et apparte nant au sieur François Pierloot, négociant en cette commu ne. Une partie de la paille a été préservée, l'avoine et les fèves ont été fortement endommagées. Le chariot n'a pas été entamé. Les causes sont inconnues, mais la malveillance y parait étrangère. Les pertes, qui s'élèvent 200fr., ne .sont pas assurées. Une grave nouvelle que nous apporte le Journal de Charleroi On nous affirme que le gouvernement viendrait de re connaître l'impossibilité de continuer les travaux de creu sement du nouveau canal du centre dans les terrains minés qu'il doit traverser. Economie financièredouzième année. Rédacteur E. Lhoest, avocat; prime gratuite. (Voir annonces). Les diamants de la couronne seront irrévocablement vendus en France vers la fin d'Avril. Seront toutefois réservés de la vente. Le Régent, qui fut acheté par Philippe d'Orléans, l'Anglais William Pitt, gouverneur du Madras, au prix de 3,375,000 francs. L'Epée militaire, montée en 4824, dans une poignée en brillant et d'un magnifique travail d'orfèvrerie. La Broche reliquaire, curieuse cause de ses brillants en triangle taillés en 1476. j' Les Mazarins, diamants donnés par le grand ministre, Louis XIV, et qui servirent orner les fleurons de la cou ronne de Louis XV. La Montre du bey d'Alger donnée Louis XIV. Le Rubis chimère, qui est le plus grand rubis gravé que l'on connaisse. Le Dragon et le Petit Eléphant, du Danemark, émaux merveilleusement travaillés. Le Fer «favais, sous forme de gouttes concen trées, est un excellent produit très-soluble, d'une assimila tion prompte, le dosage en est facile. (Vingt gouttes de cette liqueur représentant 55 milig. d'oxyde de fer.) Tous les mé decins en conseillent l'emploi dans les cas si fréquents d'ap pauvrissement du sang. Une centenaire. Dans deux jours la ville de Douai va posséder sa centenaire. Cette vénérable personne, qui de meure rue de l'Arbre-Seo, 12, se nomme Constance Remy et est née Saméon (arrondissement de Douai), le 6 Mare 4783.11 y a quelque quatre-vingts ans qu'elle se mariait, Rumégies, avec M. Louis Leleu, dont elle est veuve, d'ail leurs, depuis de longues années. Détails curieux la mère de M™0 veuve Leleu est morte l'âge de 101 ans. Ses deux sœurs ont atteint l'une 104 ans, la seconde 96 ans. Lorsqu'elle a appris la mort de cette dernière, dit l'Ami du peuple, notre centenaire s'écria naïvement Qu'il est triste de mourir si jeune Mm* veuve Leleu jouit actuellement d'une excellente santé. Sauf un léger rhumatisme, elle est fexempfë de toute infir mité. Ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants pré parent une fête pour son anniversaire. Un remède naturel, dans le meilleur sens du mot, quj détruise les plaies et maladies occasionnées par le sang vicié, comme éruptions de la peau, dartres, boutons, pustules, plaies ouvertes, scrofules, etc.. ce sont sans contredit, les Pilules Suisses de Rich. Brandt, car elles n'ont jamais man. qué leur action. On trouve les Pilules Suisses de Rich

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 2