REVALENTA ARABICA.
BeanxArls.
Nécrologie.
Le 7 courant, vers 3 1/2 heures do relevée, un incen
die a détruit une fabrique d'étoupt-s avec tout ce qu'elle
contenait, au préjudice du sieur Jtecard De Cabouter,
Waereghem. La cause paraît accrçMjptltk La perte est
évaluéeà 1300 fr., couverte par assurance.
C'est, dit-on, Mercredi dernier que le Roi a signe la
commutation de la peine de mort prononcée contre les frères
Peltzer en celle des travaux forcés perpétuité.
Un correspondant d'un journal de province annonce
que le cardinal Deschamps est très souffrant. Il ne sortirait
plus de ses appartements et ne recevrait pour ainsi dire
personne.
I^s journaux catholiques n'en disent rien, cependant, ce
qui peut sembler assez étrange.
On écrit de Berlin au Précurseur:
Nous allons avoir une décapitation Berlin. L'empe
reur a refusé de gracier le meurtrier Conrad. L'exécution
aura lieu sans doute dans le préau delà prison, l'insu au
public. Depuis qu'on exécute de nouveau en Allemagne, le
nombre des crimes sensation n'a nullement diminué, au
contraire.
Une nouvelle explosion de dynamite a eu lieu
Montceau-les-Mines, dans la nuit du 6 au 7, chez un maître
mineur. Il n'y a eu que quelques dégâts matériels. Ira nuit
dernière, un grand incendie a éclaté dans nn bois près de
Montceau et du Creusot.
Immense incendie TourcoingDimanche,
vers 3 heures 1/2 du matin, le feu a piis dans les magasins
deM.Wittenbergh, maître plombier et marchand de déchets,
rue du Haze, 73, et s'est, en un instant, communiqué au
tissage mécanique de M. Roussel-Mulié et la retorderie
de M. Dujardin, rue du Casino.
L'alarme fut aussitôt donnée et vingt minutes après sept
pompes, y compris celle vapeur, se trouvaient sur les
lieux, mais les trois établissements désignés ci dessus ne
formaient déjà plus qu'un immense brasier de 30 mètres de
largeur sur autant de profondeur, d'où les flammes s'éle
vaient h une grande hauteur éclairant toute la ville.
Les pompiers durent se borner préserver les construc- j
tions voisines. A 3 h. 1/4, ils étaient maîtres du feu.
Les pertes, couvertes en grande partie par diverses assu
rances, sont évaluées 268,000 francs en matériel et mar
chandises et 60,000 fr. pour le bâtiment.
Il n'y a aucun accident de personnes.
La cause de l'incendie est inconnue, mais on croit devoir
l'attribuer réchauffement de déchets de laine chez M.Wit-
tenbergh. (Echo du Nord).
Le duel de Mont-à-Leux. Un duel a eu lieu
la frontière française entre MM. François Delebois, conseil
ler municipal de Roubaix, et Gung'l, secrétaire général de
la mairie. Le duel avait été décidé la suite d'un incident
assez vif qui s'était passé, le 30 Mars dernier, entre MM.
François Delebois et Gung'l. M. Delebois prétendait cor
riger au procès-verbal les paroles prononcées par un de ses
collègues. Il a eu lieu avant-hier matin, sept heures, au
Mont-à-Leux, territoire belge l'arme choisie était l'épée.
Une trentaine environ de paysans s'etaient groupés autour
des combattants. M. Gung'l, le buste entièrement nu, était
calme, mais très pâle; M. Delebois avait gardé sa chemise
et paraissait assez surexcité. Au commandement A'Allez,
Messieurs les lames se sont engagées; A la seconde passe,
M. Delebois s'étant découvert, l'épée de son adversaire,
après avoir pereé la chemise la hauteur de l'épaule, un
centimètre environ du plastron, a pénétré', par fut mouve
ment obliquq, de haut en bas, au dessus du téîon droit, a
glissé sur une des côtes du itérai et s'est enfoncée d'une
douzaine de centimètres. M. Gung'l a été, de son côté; très
légèrement atteint M. Gung'l et ses témoins ont aussitôt
regagné la frontière, en suivant le talus du chemin de fer.
M. Delebois est resté seul, avec M. Dégremont, l'un de
ses témoins, et M. le docteur Largillière; son second témoin,
M. Lepercq, s'était déjà dirigé sur Roubaix. Un premier
pansement a été fait sur le terrain même du combat puis
M. Delebois, soutenu par le docteur et par M. Dégremont,
a été conduit cent mètres, la ferme Duthoit, où un second
pansement a été fait. Le sang a coulé en assez petite quan
tité. M. Delebois ne crachant pas de sang, le docteur en a
conclu que le poumon n'avait pas été atteint. Tel n'est pas
l'avis du médecin légiste de Courtrai, qui croit, lui, une
lésion du poumon droit. Après le pansement k la ferme
Duthoit, M. Delebois est monté dans une voiture, qui s'est
dirigée au pas vei-s le Mont-à-Leux. Arrivés la route qui
conduit Mouscron, ces messieurs ont rencontré les gen
darmes belges, qui ont fait arrêter la voiture. C'est vous
qui vous êtes battus Dénégations de M. Delebois et de ses
compagnons. Mais les gendarmes ayant aperçu sur les cou
sins de la voiture les épées de M. Delebois, il devenait im
possible de nier plus longtemps. Il était, ce montent, huit
heures. Les gendarmes ont escorté la voiture, maintenu en
arrestation M. Dégremont, et M. Delebois, vu son état, a été
transporté l'hôtel de la Station, Mouscron, chez Mme
Desmettre. Un gendarme, habillé en civil, est préposé k sa
garde. Le procureur du roi et le juge d'instruction de
Courtrai, prévenus par dépèche, se sont immédiatement
transportés Mouscron, assistés d un médecin légiste.
M. Delebois, M. Dégremont et M. le docteur Largillière
ont subi un long interrogatoire, la suite duquel des man
dats d'arrêts ont été décernés contre MM. Gung'l, Delebois
et les quatre témoins. M. Dégremont a été transféré par la
gendarmerie la prison de Courtrai. Le transfert de M.
Delebois a été ajourné, cause de la gravité de son état. 1res
magistrats de Courtrai ont décidé que les deux prévenus en
état d'arrestation seraient laissés en liberté provisoire, s'ils
versaient une caution pécuniaire de cinq mille francs pour
M. Delebois et de mille francs pour M. Dégremont. A 3 h.
de l'après-midi, les magistrats de Courtrai sont repartis par
le train qui emportait M. Dégremont entre deux gendarmes.
L'un des frères de M. Delebois s'est également rendu
Courtrai. Au dernier moment, nous apprenons que les six
mille francs de caution tixés par le parquet ayant été déposés
la caisse des dépôts et consignations de Courtrai, M. Dele
bois, accompagné de deux de ses frères, est rentré Rou
baix par le train de 8 heures 28 m. Son état s'était assez
amélioré dans la soirée.Tout fait croire que d'ici quelques
jours il sera complètement rétabli, malgré la profondeur de
la blessure. Quant M. Dégremont, il est rentré 9 h. 16,
et pas en voiture cellulaire, cette fois, jurant, mais un
peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
I Vendredi dernier, un terrible incendie a éclaté dans le
village d'Hatrival, situé 4 kilomètres de St-nubert.
j Vers 8 heures du matin le feu se déclarait dans une mai-
j son voisine de la maison communale. En un clift d'œil
l'élément destructeur, favorisé par un vent violent, envahis
sait les maisons avoisinantes et menaçait le village d'une
destruction complète Ira pompe incendie était impuissante
contre un feu si violent. Vingt-et-une maisons sont devenues
la proie des flammes. Heureusement que le vent changeait
j de direction et obligeait le feu de retourner sur ses pas,
i autrement toutes les maisons y passaient.Toutes les maisons,
l'exception d'une seule, étaient assurées par diverses
compagnies. -
On ignore jusqu'à présent la cause du désastre.
i On télégraphie de Berne, 7 Avril
Un terrible incendie a éclaté aujourd'hui au beau vil—
lage industriel de Vallorbes, dans le canton de Vaud.
Les bâtiments du service des postes et des télégraphes,
deux hôtels et 148 bâtiments ont été la proie des flammes.
La moitié de la localité est en cendres.
1200 personnes sont réduites un dénuement complet.
Les pertes sont évaluées 11 12 millions de francs.
Avis aux possesseurs de nez camus, camards, aquilins,
retroussés, pointus ou épatés, en bec d'aigle ou en trompe,
enlin toute personne qui n'est pas satisfait de la forme de
son appendice nasal.
Un savant hygiéniste vient de fonder un hôpital où il
i transforme les nez, les manipule, les rend parfaits, selon
les vœux du client.
D'un petit nez de rien, il fait un appareil propre porter
des lunettes; il en fait un ornement majestueux et commode.
Qurnd le nez est trop grand, il le rapetisse et le ramène
d'harmonieuses proportions.
Nous pourrions faire ce propos une allusion délicate au
nez d'Hyacinthe, niais nous saurons éviter cet écueil
(Chronique).
La Société des artistes Dussehlorf est dans la con
sternation; ele a expédié Madrid deux peintures:
Jeanne-la-Folle et la Cloche de Unesco, et L'envoi
n'est pas arrivé destination. Ces deux chefs-d'œuvre
ont disparu d'une façon uiexp icaliLa pendant h: voyage
ils sont assurés pour cent inilie marks, mais ils "sont
d'une valeur bien plus élevée.
Un généreux anonyme a fait don la ville de Bru
xelles du portrait de l'amiral De Wit, œuvre picturale
des plus remarquables. Ce tableau est destiné au Musée
communal.
Le prochain Salon Paris. lia été envoyé cette
année au Salon, 8084 toiles ou dessins parmi lesquels
4900 tableaux.
Trois cents de plus que l'année précédente.
- ■■i.* «s ■-
Louis Veuillot, i écrivain ultramontain, est mort. Les
dernières nouvelles qu'avaient données de lui les jour
naux catholiques faisaient pressentir sa fin prochaine.
La meilleure partie de son intelligence s'en était allée
depuis quelque temps déjà. Il se survivait lui-même.
OKUjr K THIK ren<*ue méde-
Ollll I L 11 I UUO cine, sans purges
et sans frais, par la délicieuse farine de santé l)u
Barry de Londres, dite
Trente-cinq ans d'un invariable succès, en
géurissant les dyspepsies, mauvaises digestions,
gastrites, gastralgies, glaires, vents, aigreurs,
acidités, palpitations, pituites, nausées, ren
vois, vomissements, constipation, diarrhée, dys-
senterie, coliques, phthisie, toux, asthme,
étouffements, étourdissements, oppression, con
gestion, névrose, insomnies, mélancolie, diabète,
faiblesse, épuissement, anémie, chlorose, tous
désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix,
des bronches, vessie, foie, reins, intestins,
membrane muqueuse, cerveau et sang, ainsi
que toute irritations et toute odeur fiévreuse ne
se levant, ou après certains plats compromet
tants, oignons, ail, etc., ou boissons alcooli
ques, même après le tabac. C'est en outre la
nourriture par excellence qui seule réussit
éviter tous les accidents de l'enfance. 90,000
cures, y compris celles de M"'* la duchesse de
Gastlestuart, le duc de Pluskow, M"" la mar
quise de Bréhan, lord Stuart de Decies, pair
d'Angleterre, M. le docteur-professeur Wurzer,
etc.. etc.
N° 63,476 M. le curé Comparte, de 18 ans
de dyspepsie, de gastralgie, de souffrance de
l'estomac, des nerfs, faiblesses et sueurs noc
turnes.
Cure n° 99,623. Avignon, 18 Avril 1876.
Ira Rcvalenta Du Barry m'a guérie, l'âge
de 61 ans, d'épouvantables souffrances de
vingt ans. J'avais des oppressions des plus ter
ribles, ne plus pouvoir faire aucun mouve
ment, ni m'babiller, ni désabiller avec des
maux d'estomac jour et nuit et des insomnies
horribles. Contre toutes ces angoisses, tous les
remèdes avaient échoué la Revalenta m'en a
sauve complètement. Borrêl, née Carbon-
nettv, rue du Balai, 11.
Cure n* 98,614 Depuis des années, je souf
frais de manque d'appétit, mauvaise digestion,
affections du cœur, des reins, delà vessie, irri
tation nerveuse et mélancolie tous ces maux
ont disparu sous l'heureuse influence de votre
divine Revalenta. Léon Pèyclet, instituteur
Evnanças (Haute-Vienne).
N° 49,812 M"" Marie Jolie, de cinquante
ans de constipation, indigestion, nervosité, in
somnies, asthme, toux, flatus, spasmes et nau
sées. N" 46,270 M. Robert, d'une consomp
tion pulmonaire, avec toux, vomissements,
constipation et surdité de 23 années. Numéro
49,322 M. Baldwin, de l'épuisement le plus
complet, paralysie de la vessie et des membres,
par suite d'excès de jeunsse.
Cuten"83,421. Bruxelles, le23Juin 1874.
Mon plus jeune garçon, abandonné l'âge de
cinq mois par les médecins, ne voulait prendre
ni ne digérait aucune nourriture, et se trouvait,
pr conséquent, dans un état de faiblesse qui
mettait son existence en danger; c'est alors que
je lui fis prendre la Revalenta, qu'il mangea
avec appétit, et il a continué pendant plusieurs
mois k s'en nourrir exclusivement.Aujourd'hui,
âgé de 11 ans, il est très-bien portant.
Deswkrt, au Conservatoire, rue Vonck, 61
M. le docteur F.-VV. Beneke, professeur de
médecine lUniversité, fait le rapport suivant
la clinique de Berlin, le 8 Avril 1872:
Je n'oublierai jamais que je dois la pré
servation de la vie d'un de mes enfants la
Revalenta.
L'enfant, dans son quatrième mois, souf
frait, sans cause apparente, d'une atrophie com
plète, avec vomissements continuels qui résis
taient la diète la plus soignée, deux nour
rices et tous les traitements de l'art médical.
La Revalenta a immédiatement arrêté les vo
missements et complètement rétabli sa santé en
six semaines de temps. Mes expériences depuis
ont eu le même succès.
Cure n" 75,125: M. et M' Léger, 128, rne
Oberkampf, Paris, d'une Maladie du /oie,
avec vomissements et diarrhées horribles qui
avaient résisté tout traitement pendant 16
ans. Cure n° 79,721 M"* Chauvet Pizzala,
A'anémie A!épuissement et étouffements.
Quatre fois nourrissante comme la viande,
sans échauffer, elle économise encore 50 fois son
prix en médecines. En boites: 1/4kil., fr. 2,25;
1/2 kil., 4 fr.; 1 kil., 7 fr.; 12 kil., 70 fr. Les
Biscuits de Revalenta en boîtes de 4, 7 et
16 fr. Ira Revalenta Chocolatée 1/2 livre,
fr. 2,23 1 livre, 4fr. 2 livres, 7 fr. Envoi
contre bon de poste, les boîtes de 36 et 70 fr.
franco. Dépôt partout, chez les pharma
ciens et épiciers. Du Barry et C'*, limited.
Agent général pour la Belgique M. Emile
TLM.MERMANS.rueRouppe, 6 et8, Bruxelles.
Dépôt Ypres.chez FRYSOU-VANOUTRIVE,
pharmacien, rue de Dixmude BECUWE,
pharmacien Moorslede chez Ch. BOSTYN,
boulanger.