Nouvelles diverses. Dans 11 issementde Fumes il y a une commune Leysele qui se trouve 2 ou 3 kilom. de Hondscote (France). Plusieurs per sonnes de Leysele envoient leurs enfants aux éooles officielles de Hondscote. Ces parents reçoivent l'absolution, mais les autres habi tants de Leysele qui envoient leurs enfants aux écoles officielles de la localité même ne la reçoivent pas. Et cependant, au point de vue catholique, la loi en France étant plus sévère, les écoles françaises doivent être aussi bien plus perni cieuses que celles de notre pays. A Lampernisse, autre commune de notre Flandre, le curé s'entend parfaitement bien avec l'instituteur. Celui-ci ne donne pas l'en seignement religieux; le curé s'en charge dans son église. Tous les enfants sont restés l'école. Il n'y a pas d'école libre etle curé reçoit les cent francs qui figurent au budget scolaire pour l'enseignement religieux. Voilà une solution, si elle peut convenir au haut clergé, et on peut croire qu'il y a donné son assentiment, puisque la chose existe depuis bien longtemps dans lacommunedontil s'agit. Nous avons fait connaître dernièrement que le clergé combat avec une nouvelle vigueur, une nouvelle recrudessence la loi scolaire de 1879. De tous les côtés de la province, on nous cite de nouveaux faits de pression et d'intolérance. 11 s'en faut de beaucoup cependant que le clergé s'y prenne partout de la même manière. Là on invite les membres des comités scolai res et les femmes des instituteurs qui donnent l'enseignement des ouvrages manuels se confesser, tandis qu'ailleurs on tâche de terro riser, et que l'on refuse l'absolution aux pa rents qui ont leurs enfants dans les écoles officielles, même dans les écoles gardiennes. Pas de doctrines, comme le disait l'honora ble ministre de la justice, mais partout la haine, la persécution et l'emploi ae tous les moyens possibles pour arriver au but. Nos lecteurs se rappelleront, dit le Journal de Bruges, que nous avons signalé, il y a quelque temps, l'administration communale de Ruddervoorde comme ne payant pas ses instituteurs. Nous sommes arrivé au 13 Avril 1883, et jusqu'ici les traitements pour 1882 et une par tie pour 1881 ne sont pas encore payés. Depuis quelques jours les instituteurs sont en possession de mandats d'office, délivrés par la Députation permanente, après des délais de 6 semaines 2 mois mais l'ancien jeu recommence: il n'y a pas d'argent! Combien de temps encore les instituteurs devront-ils mendier pour recevoir leur traite ment. On télégraphie de Londres, 15 Avril L'Observer annonce que, d'après des avis adressés la police anglaise par la police belge, des quantités considérables de dynamite ont été chargées bord de navires anglais sortis la semaine dernière du port d'Anvers.» On se demandera, ce sujet, si l'autorité en Belgique n'avait aucun pouvoir pour em pêcher ce chargement. aiIftlM Le 13 courant, un incendie a réduit en cendres une grange ainsi que les fourrages et ustensiles aratoires qu'elle contenait au préjudice des nommés F. Brunouw et C. Van- damme, cultivateurs "Watou. La cause est attribuée l'imprudence. Pertes 1,273 fr. Le bâtiment était assuré. Le 13 de ce mois, un incendie a détruit deux maisons contigiies ainsi que les meubles et vêtements au préjudice des nommés H. Braet et B. De Hulstor, cultivateurs Ruys- selcde, La cause est inconnue. Pertes 2,500 fr. Le tout était assuré.? On écrit d'Ostende Ostende offrira cette année de nombreuses distractions aux étrangers: On aura de grandes régates internationales voile pour l'ouverture de la saison; puis une exposition de chiens et une exposition de fleurs; trois journées de courses; de grandes régates internationales l'aviron; des couraes de vélocipèdes, etc., etc. 'TV* Nous avons déjà annoncé que la nouvelle société des courses avait fixé ses réunions de 1883, comme suit Dimanche 29 Juillet, Jeudi 23 Août et Dimanche 26 Adût. »jNous apprenons que S. M. le Roi a daigné accorder son patronage la jeune société d un autre côté S. A. le Duc de Wellington, Prince de Waterloo, a bien voulu s'intéres ser aux courses d'.Ostende et les prendre sous sa protection. Le comité a été informé, par l'intermédiaire de la légation d'Angleterre, que ce haut personnage donnera pour nos fêtes hippiques, un prix annuel de 2500 fr. Le programme des courses paraîtra sous peu il y aura 6500 fr. de prix pour le 29 Juillet, 75Q0 fr. pour le 23 Août et 11,000 fr. pour le 26 Août, soit un total de 25,000 fr. de prix. Tous les sportmen tiendront assister ces luttes hip piques, appelées un grand succès, et qui attireront, sans aucun doute, foule de monde Ostende. Les travaux du nouvel hippodrome sont poussés active ment et seront prêts l'époque stipulée. La vue de la ter rasse du Fort Wellington, est réellement splendide d'un côté la mer et la ville d'Ostende; de l'autre côté la campagne avec le nouveau champ de courses. Nous pourrons bientôt dire hautement que pas une ville de bains ne possède un hippodrôme pareil celui d'Ostende. Finissons en émettant le vœu de voir le gouvernement prolonger le pavement de la digue depuis le chàlet du Roi jusqu'au Fort Wellington: s'il en était ainsi, le public pour rait, en cotoyant la mer, se rendre en quinze minutes du kursaal au champ des courses. La baraque qui dépare la belle façade de la nouvelle station, va enfin disparaître. L'adjudication pour sa démoli tion aura lieu le 23 de ce mois. (Journal de Bruges). On va bientôt mettre la main la restauration de l'aile gauche de l'hôtel-de-ville de Bruxelles. Toute la façade vers la rue de l'hôtel-de-ville sera rétablie ainsi qu'elle a été construite au XVe siècle. Le gouvernement et la province interviendront dans la dépense qui s'élèvera 500,000 fr. Les statuettes qui orneront cette façade coûteront 180,000 fr. Parmi ces statuettes figurent celles de Philippe le Bon, de Charles le Hardi, Marie de Bourgogne et Maximilien d'Au triche, qui étaient posées jadis dans les niches de la tourelle située l'angle occidental du monument. Le vélocipède matin. Dimanche a eu lieu, l'Allée- Verte, Bruxelles, l'expérience du vélocipède marin. Une toile avait été tendue le long du canal, sur un espace de 250 mètres environ, pour établir une enceinte réservée au public payant 1 franc d'entrée. La toule qui se pressait derrière cette toile commença par la déchirer, pour voir au travers. Mais cette fragile barrière céda bientôt complètement, et les curieux firent invasion dans l'enceinte. L'inventeur M. Coomans, comptant sur une recette qui faisait défaut, voulut alors remettre l'expérience au lende main. Après bien des hésitations, il se décida monter son vélocipède marin et le mettre l'eau. Voici en quoi con siste cet engin Deux grandes roues palettes, reliées par un arbre muni de manivelles mises en mouvement par les pieds de l'inven teur, donnent l'inpulsion en avant. Une troisième roue, plus petite, servant de gouvernail, se meut au moyen d'une barre que le conducteur tient en main. Ces trois roues sont creuses, ce qui fait que l'engin sur nage et que les deux plus grandes s'élèvent de "40 au dessus de l'eau. La fête était annoncée pour 3 heures 20, ce vélocipédiste d'un nouveau genre fit, aller et retour en 15 minutes, un trajet de 500 mètres, aux accords bruyants d'un orchestre forain, et aux applaudissements de la foule enthousiasmée. On ne se figure pas, première vue, l'utilité de cette invention, qui devra, certes, être améliorée de beaucoup avant de devenir pratique. Les frères Peltzer ont été visités, avant-hier, par différents membres de la commission administrative de la prison de Louvain. Tous deux paraissent calmés et disposés accepter avec résignation leur nouvelle existence. in de consolations pour moi-même, visiteurs, comme il avait déjà dit au son arrivée. Si vous avez de bonnes quelqu'un, que ce soit Armand, qui ux que moi. Et comme ce visiteur lui demandait s'il était content de la nourriture de la prison La nourriture est meilleure ici qu'à Bruxelles, a-t-il répondu, mais vous comprenez que c'est là le moindre de mes soucis. Léon n'a pas encore choisi d'occupation.Quand Armand, il s'est mis, dès le lendemain de son incarcération, copier des cahiers de droit pour un étudiant de l'Université de Louvain. On écrit de Dunkerque La trouvaille d'une bouteille sur la côté anglaise, la paroisse de Holm, fournit quelques détails sur la perte du vapeur dunkerquois Marie-Stuart, annoncée, il y a quel que temps, par les journaux de Dunkerque. La bouteille en question renfermait une feuille de papier, sur laquelle on lisait ces mots Temps affreux Marie- Stuart coule près de Hull le capitaine a été noyé, il y a trois jours; il y a onze pied d'eau dans la cale la mâture est détruite. Dans une heure le navire aura sombré. Que Dieu nous soit en aide Adieu Ce suprême adieu de mourants, ne laisse aucun doute sur le sort de ce malheureux navire. Voilà donc encore des familles plongées dans la misère! Un conducteur de tram, Liverpool, vient de recevoir avis qu'il est le plus proche parent d'un planteur nommé Cork, décédé aux Indes-Occidentales et qui laisse une for tune de 100,000 livres sterling, soit 2,500,000 francs. Nouveaux canons. De nouveaux canons de 6iége et de marine, fabriqués par l'usine de Fives, viennent d'être expérimentés aux environs de Lille. Chacun d'eux est du poids de 48,000 kilogrammes et a 9 mètres et demi de longueur le diamètre la plaque de culasse est de 1 mètre et demi. Ce qu'il y a de nouveau dans ces canons,c'est leur système de frettage. Les tubes d'acier emboîtés les uns dans les autres qui servent renforcer les canons ordinaires sont ici remplacés par des couches superposées de fils d'acier enroulés autour du canon. Ces fils sont, du reste, comme les tubes, portés la tem pérature rouge au moment de la pose, et enserrent déjà étroitement, cette température, le canon. La contraction qu'ils subissent par l'effet du refroidissement porte le ser rage l'extrême. Les fils d'acier employés ont 3 millimètres et demi de diamètre; leur résistance la rupture est de 180 200 kilo grammes par millimètre carré de section. Sur toute la longueur de la partie frettée, soit 5™60, comptés partir de la culasse, existe une première épaisseur formée de vingt-trois couches superposées de fils sur la partie du canon comprise entre la plaque de culasse et les tourillons, cette première enveloppe est revêtue d'une seconde formée de vingt-deux couches de fil ce qui fait, pour la partie la plus large du canon, une épaisseur totale de quarante-cinq couches de fil d'acier. Chaque couche est formée d'un même fil enroulé en hélice, dont les tours se touchent côte côte. Pour un canon de dimensions que nous avons indiquées, il ne faut pas moins de 130 kilomètres de fil. Cette enveloppe de fils d'acier augmente dans une propor tion considérable la force de résistance de la bouche feu. On peut en juger par les chiffres suivants Le projectile, d'un diamètre de 34 centimètres, pèse 420 kilogrammes et nécessite une charge d'impulsion de 150 kilogrammes de poudre. A 12 kilomètres de distance, il a encore, paraît-il, la force de percer une plaque de blindage de 40 centimètres d'épaisseur! On va rechercher quelle est la résistance maxima de ce nouveau système de frettage, en soumettant un de ces canons l'effort de charges de poudre assez puissantes pour le faire éclater. L'expérience sera faite Nantes. Le prix d'un des canons dont nous venons de parler est de 600,000 francs sans parler du coût de la charge de poudre nécessaire l'éclatement. On voit que l'expérience de Nantes ne sera pas précisément bon marché. Dernièrement, le curé d'Anciens (France), l'abbé Duval, a pris la fuite vers les pays inconnus en compagnie de la femme d'un boulanger, nommé Lhomme. Le sieur Lhomme ayant porté plainte, les deux fugitifs ont été cités

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 2