Uo comble dédié M. Woesle.
Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
Chronique Judiciaire.
ces exemples et de la grande parole de Leibe-
nitf
- La liberté n'est pas due qui veut s'en
- faire une arme d'usurpation,
Et défaut de les expulser, comme on a fait
récemment en France, qu'ils les empêchent
au moins de frustrer les familles, par la main
morte. v
Le Progrès d'Ypres, du 19 Avril, a bien
raison de certifier que non seulement on con
tinue Voormezeele, refuser l'absolution
aux parents des élèves qui fréquentent l'Ecole
officielle, (et il y en a beaucoup), mais que de
plus, le clergé, sous le patronage de quelques
dévots en Christ, a eu soin de fabriquer un
nouveau péché impardonnable, et pour lequel
on refuse Xabsolve, savoir: celui d'assister la
distribution solennelle des prix aux élèves de
l'Ecole communale. Ce n'est pas un rêve, cher
lecteur, c'est la vérité. Eh bien n'est ce pas
le comble de l'intolérance, le comble de la pas
sion politique, le comble de l'extravagance!...
Malgré ce grand péché, il y avait bien plus de
monde l'Ecole officielle qu'à l'Ecole catholi
que. Ceux qui ont vu jugent.
Un dévoué en Jésus-Christ.
On écrit de*Bruxelles au Journal de Liège
Une observation qui m'est suggérée par les criti
ques récentes des journaux l'endroit de l'incurie
des fabriques d'église pour les œuvres d'art national
dont elles sont dépositaires.
On peut admirer, malgré l'obscurité du chœur de
l'église de Dixmude, un superbe Jordaens ornant le
maître-autel. Ce tableau est absolument négligé. Il
est urgent que M. le directeur-général des beaux-
arts s'enquière des moyens de restaurer ce chef-
d'œuvre, qui sera complètement perdu si l'on ne
prend les précautions nécessaires.
Séance du Samedi 21 Avril, 8 1/2 heures.
ETAT-CIVIL D'YPRES,
Décès
y#y
DES 1ER DES COLES LAÏQUES.
Listes précédentes, fr. 39,666-70
Cercle du rayon mi-lunaire (61e versement), 0-67
id. id. (62* versement), 0-64
id. id. (63* versement), 0-74
Total fr. 39,668-75
Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 37,391-29
Reste en caisse, fr. 2,277-46
Nos établissements d'instruction militaire jouissent
d'une fort grande estime dans les armées étrangères.
L'Ecole d'Equitation d'Ypres s'est fait un beau renom et
va servir de modèle de semblables institutions qui
vont prochainement être créées Bucharest et Stock
holm.
Actuellement, onze jeunes gens Roumains, et parmi
eux le fils du Ministre de l'Intérieur suivent les cours
de notre Ecole. Les trois sous-otticiers classés premiers
aux examens viennent de recevoir le brevet de sous-
lieutenant par décret de Sa Majesté le Roi Charles I,r
de Roumanie en date du 16 Février dernier; quatre
autres sont promus également et en ont été avisés offi
cieusement.
Par le même décret. Sa Majesté le Roi Charles Ier,
voulant, par une haute distinction, récompenser les ser
vices rendus l'armée roumaine parle corps enseignant
de l'Ecole d'Ypres, a daigné nommer: le Capitaine
Commandant Instructeur VAN WILDE RÔDE, Cheva
lier de F Ordre Militaire de l'Etoile de Roumanie,
et le Lieutenant Instructeur COUCKE, Chevalier de
rOrdre de la Couronne de Roumanie.
Déjà, au mois d'Août dernier, le digne Commandant
de l'Ecole,leColonel Blomberger, avait reçu les insignes
de Grand Officier de la Couronne.
1
Enseignement moyen. Par arrêtés royaux
du 30 Décembre. MM. LeS|vre, professeur au collège
communal d'Y'pres antérieurement la loi du 15 Juin
1881. et Deveen, professeur au collège communal
d'Y'pres antérieurement la loi du 15 Juin 1881, sont
nommés respectivement aux fonctions de professeur de
5e latine et de professeur de mathématiques inférieures
l'Athenée Royal d'Ypres.
Par arêté miuistériel du 6 Avril, M. Juncker, insti
tuteur primaire diplômé, maître d'études au collège
communal d'Y'pres antérieurement la loi du 15 Juin
1881, est nommé aux fonctions de surveillant l'Athenée
Royal d'Y'pres.
O 8 gr
Cercle Artistique et Littéraire.
Ordre du jour
Communications.
Conférence par M' G. Rotiers, sujet: Kort overzicht
der Geschiedenis der Nederlandsche Letterkunde.
du 13 au 20 Avril 1883.
Naissances: Sexe masculin, 4; id. féminin, 8. Total 12.
Mariages
Scelmaeckers, Adolphe, journalier, etTancré, Elvirc,
jou-nalière.
Carlier, Caroline, sans profession, 89 ans, célibataire,
rue de Lille. -- Y'erslyp, Olympe, écolière, 14 ans, rue
de Menin. Dondeyne, Edouard, maçon, 48 ans,
époux de Virginie Rabaut, St. Nicolas-lez-Ypres.
Dejaegher, Cathérine, sans profession, 81 ans, céliba
taire, rue de l'Hôpital St. Jean. Verdoolaege, Marie,
cabaretière, 63 ans, épouse de Ferdinand Landerwyn,
rue des Aveugles. GalliaerdeCathérine, sans pro
fession, 78 ans, veuve de Pierre Salomé, St. Jacques-
lez-Ypres. Ignon, Julie, sans profession, 80 ans, cé
libataire, Marché aux poulets. Delannoy, Léopold,
sans profession, 88 ans, veuf de Marie Terrier, Saint-
Pierre-lez-Ypres.
Enfants au-dessous de 7 ans:
Sexe masculin, 3; id. féminin, 2; Total 5.
I -lir» t ea-r-ts?—1
L'état-major vient d'aller reconnaître le terrain provisoi
rement choisi pour les prochaines grandes manœuvres C'est
le quadrilatère formé par Charleroi et Naranr, Philippeville
et Dinant; il paraît qu'il a constaté qu'il ne se trouvait guère
assez de fermes au nord pour pouvoir loger toutes les trou
pes chez l'habitant.
L'Écho de I:i Bourse, 102, Marché-aux-Herbes,
Bruxelles, paraît trois fois par semaine. C'est le journal fi
nancier le mieux informé et le meilleur marché, 1511 n"s,
5 francs par an.
Quand on fait des réformes, en n'en saurait trop faire.
Après avoir transformé l'uniforme de l'infanterie de la garde
civique, on songerait modifier la tenue des chasseurs
cheval de la garde.
Le talpak en astrakan n'étant plus en faveur, il serait
question de le remplacer par un casque, ornements ar
gentés, semblable pour la forme la coiffure actuelle des
officiera de l'état-major. Si nos renseignements sont exacts,
ce projet rencontrerait de grandes sympathies auprès de la
plupart des officiers supérieurs. (Etoile).
Economie financière, douzième année. Rédacteur
E. Lhoest, avocat; prime gratuite. (Voir annonces).
Encore un nouveau torpilleur.
Le bâteau est flanqué de deux tubes inclinés, garnis de
coulisses adaptables la torpille.
A l'arrière des deux tubes 6ont placés deux longs cylin
dres vapeurs les tampons des pistons portent contre le
bout des torpilles qui sont poussées en avant avec une
vitesse estimée quinze milles.
Si donc le bàteau torpilleur marche avec une vitesse de
vingt milles l'heure, celle des torpilles atteindra trente-cinq
milles au moment où le projectile est lancé.
Cette innovation permettra au torpilleur de faire sauter un
cuirassé sans s'exposer au feu plongeant des canons-revol
vers.
Belle chose que le progrès
Le Fer Bravai* est une des rares préparations
ferrugineuses qui ne noircissent pas les dents.
Il n'est bruit, dans une populeuse commune des envi
rons de Liège, que de la disparition d'un vicaire et d'une
jeune et jolie demoiselle de la paroisse.
On lit dans le Journal de. Meurthe et des Vosges
Un enfant de dix ans, le jeune Camille Démangé, dont les
parents demeurent rue de Strasbourg, 180, Nancy, avait
reluis, le 1' de ce mois, ses effets un des camerades
d'école, en lui déclarant qu'il allait se jeter àFeau.
Les parents avisèrent la police qui se mit sa recherche.
Ce n'est que Dimanche dernier que l'on a retiré son cadavre
du canal, Jarville. M
Détail significatif il avait eu la précaution de remplir son
tablier de pierres, afin que son corps ne remontât pas la
surface.
Une curieuse opération. Montargis, 16. Un
soldat du 4e de ligne est mort l'hospice des suites de son
intempérance. Il avait bu environ un litre d'eau-de-vie, et
avait été porté l'hôpital rigide et froid.
Le médecin-major a expérimenté sur ce sujet alcoolisé
une opération des plus curieuses. A 1 aide de l'introduction
d'une sonde faisant siphon, l'estomac a été vidé du liquide
empoisonneur, puis lavé l'eau claire et ensuite rempli
par du lait. Grâce cet énergique traitement, Morel a pu
être un instant rappelé la vie; mais l'asphyxie était trop
avancée pour que l'opération pût être menée bien et le
jeune soldat ne tarda pas succomber. (Echo du Nord).
Une multiplication. Deux chasseurs se rencon
trent l'un a été attaqué par des voleurs dans un bois.
D'où viens-tu lui demande son caramade en le
voyant tout tremblant.
Je viens... de Nalinnes.
Et tu as eu peur, dans les bois?
J'ai été attaqué par des voleurs.
Allons donc combien y en avait-il
Sept.
Tu dis
Je dis sept.
Dix-sept
Nonsans dixsept!
Cent dix-sept
Mais nonsept sans dix.
Sept cent dix
Parbleu sept, sans dixsept
Sept cent dix-sept?
Mais comprends donc, je dis: sept... sans dix!
Dix sept cent dix?
Mais non, sapristi, je te dis septsans dix
sept!
Dix sept cent dix-sept?., alors je te pardonne d'avoir
eu peur.
Le tribunal correctionnel de Gand a rendu Mercredi un
jugement de nature intéresser d'abord tous les cabaretiers
et ensuite toute une catégorie de joueurs. Il ne s'agit pas
cette fois de l'aristocratique baccaratinais bien du jeu gé
néralement connu sous le nom de Teerlingbak Un cabare-
tier de cette ville, le nommé J. T., avait invité par voie de
circulaires le public se disputer chez lui coups de dés
une pendule, avec coupes, et quelques sommes d'argent.
La police dressa procès-verbal au cabaretier du chef
d'avoir organisé une loterie et l'affaire fut appelée l'au
dience du 27 Mars. Le prévenu, par l'organe de son défen
seur, M" Begerem, prit des conclusions par lesquelles il
reconnaissait avoir organisé et entrepris un concours aux
dés, attribuant certains objets ceux qui grâce leur
habileté réuniraient le nombre de points le plus élevé mais
il conclut formellement l'incompétence du tribunal en
soutenant que le fait qui lui était reproché ne pouvait con
stituer tout au plus que la contravention prévue par l'article
357/3 du Gode pénal relatif aux jeux de hasard
Le tribunal a tenu la cour en délibéré et a rendu l'au
dience de ce jour un jugement assez longuement motivé qui
décide que les faits imputés au prévenu tombent directement
sous l'application de l'art. 301 du Code pénal qui répute
loteries toutes opérations offertes au public et destinées
procurer un gain par la voie du sort que le concours
de jeu de dés organisé comme dans I espèce constitue une
véritable opération, c'est-à-dire une action combinée sou
mise des conditions multiples de temps et d'exécution, et
que cette opération était offerte au public, puisque les bulle
tins qui l'annonçaient n'ont pas seulement été distribués aux
personnes fréquentant le cabaret du prévenu, mais conte
naient en outre la mention Qu'on se le dise, ayant pour but
d'assurer l'entreprise la plus grande publicité possible.