BeanxArls. Nouvelles locales. Nouvelles diverses. parcelle de terre appartenant au bureau de bienfai sance de Woumen. El^coïKéqftence, ledit article est maintenu dans le cahier des charges dûment approuvé par la dépu- tation permanente. La défense qu'il contient est limitée cinq ans. Des journaux annoncent qu'à l'exemple de la Suisse, la Belgique s'abstiendra d'assister officielle ment au couronnement de l'Empereur de Russie, Moscou. Cette nouvelle qst inexacte. De même que les Etats-Unis, qui seront représentés par M. Hunt, actuellement ministre S'-Pétersbourg, muni de lettres de créance spéciales, et par l'amiral comman dant l'excadre de la Méditerranée, la Belgique sera représentée aux cérémonies du sacre par Mle comte Errembault de Dudzeele, actuellement envoyé extra- orpinaire et ministre plénipotentaire près la cour de S'-Pétersbourg. M. le comte de Dudzeele sera, pour la circonstance, élevé au rang d'ambassadeur; M. le général Nicaise, aide de camp du Roi sera adjoint la mission. Le chanoine Bernard s'est pourvu en cassation contre le dernier arrêt de la cour d'appel de Bruxel les qui a repoussé la demande de mise en liberté de l'inculpé. Cette affaire est mise au rôle pour le Lundi 21 Mai. L'Annuaire statistique de la Belgique pour 1882 vient de paraître. Il appert de ce document officiel que notre pays possède actuellement 4,120 moines et 21,242 reli gieuses. En 1846, on ne comptait que 2,031 moines et 9,917 religieuses. En 1846, la Belgique avait 779 couvent; elle en a aujourd'hui 1,659. Et la religion est persécutée, affreusement persé cutée. Jugez donc si elle ne l'était pas Les lots seront remis aux gagnants au local de la Société de S1 Sébastien partir de Lundi 23, jusqu'au Lundi 30 Avril 1883 inclus, de 3 6 heures de relevée. Les lots non réclamés le 30 Avril 6 heures du soir, resteront acquis l'œuvre et seront vendus, au même local, le lendemain lr Mai, 3 heures de l'aprês-midi. La Fédération artistique signale, dans les termes les plus flatteurs, une nouvelle œuvre de M. Léon Herbo, un portrait de M. Edouard Simon, représentant de l'arrondissement de Tournai, q e ce jeune artiste vient d'envoyer l'Exposition du Cercle artistique de Bruxelles. On lit dans le Journal de Gand .- - M. Charles Dé Kesel, le sculpteur-peintre, auteur du joli tableau La Baigneuse, acquis par l'Etat pour le musée communal de Gand, avec le concours finan cier de la commune, vient d'être chargé d'une mission artistique par le département de l'intérieur. Il reçoit un subside de 7,000 fr. pour exécuter la copie d'un ma gnifique portrait de Van Dyck, conservé dans la galerie royale de Turin. i ii 11 «ir~T - Le 21, vers raidi, la nommée Sophie Philips, 60 ans, ménagère Ypres, a été trouvée pendue dans sa de meure. La cause est attribuée la mésintelligence qui régnait dans ce ménage. Elle ne laisse pas d'enfants. VILLE D'VPREL rowsF.u. (•muvii. Séance puLlique du fJ8Avril 1883, 5 heures du soir. Ordre du jour: 1. Communications. 2. Compte 1882: Académie Ecole Professionnelle. 3. idem. et budget 1884 Garde Civique. 4. idem. Fabriques d'Eglises. 5. Proposition de vendre des papiers sans valeur des Archives. tirée le 22 Avril 1883 au bénéfice des veuves et or phelins de Blankenberghe, Heyst et la Panne. - 1 q .-A I,istc des numéro-, gagnants. un N-s Objets 1 N*s Objets N" Objets \- gagnant'; gagnés, jgagnant- gagnés. gagnant5 gagnés. gagnant5 - 4 ■"-.(vév'fi 28 157 1686 48 3363 73 4#76 95 35 162 1749 84 3416 28 23 81 57 1778 31 3442 86 4588 110 91 112 1801 134 3449 22 4743 71 92 54 1831 20 3455 97 4765 120 154 24 1844 131 3461 18 4767 49 468 116 1865 43 3469 6 4788 165 248 166 1870 114 3542 19 4974 136 279 137 1884 26 3546 38 5039 109 322 125 1898 70 3554 138 5064 33 363 93 2033 144 3559 99 5086 106 370 87 2138 79 3563 133 5088 83 393 62 2172 64 3564 100 5163 118 460 147 2176 94 3588 145 5178 37 472 47 2263 143 3659 42 5180 113 589 108 2278 13 3663 121 5189 105 620 75 2336 132 3710 52 5215 65 657 32 2337 67 3726 9 5218 29 677 46 2371 74 3733 34 5382 25 688 129 2462 36 3779 63 5404 107 689 124 2475 119 3796 167 5407 148 700 128 2519 139 3853 127 5439 90 740 30 2570 45 3885 39 5528 53 760 56 2655 142 3917 60 5623 154 789 31 2666 11 4041 16 5686 21 790 153 2701 163 4056 151 5692 61 915 91 2791 27 4070 76 5712 155 1021 85 2792 12 4075 102 5714 152 1044 96 2853 35 4094 40 5784 66 1149 77 2931 150 4100 50 5939 123 1208 156 2985 161 4101 69 5988 160 1256 89 3014 82 4118 58 6014 4 1279 158 3036 126 4134 2 6052 130 1325 135 3051 68 4139 117 6098 81 1396 98 3072 41 4184 14 6110 59 1429 141 3083 140 4222 17 6228 149 1506 88 3109 55 4248 111 6239 122 1536 1 3110 8 4322 3 6243 146 1538 10 3161 104 4426 80 6308 78 1543 115 3191 72 4473 7 6321 159 1608 103 3306 -164 4523 101 6332 15 1623 92 3336 5 4554 41 L'état de Mlle Blanche Miroir, la victime de la tenta tive de meurtre dont tout Bruxelles s'occupe encore, conti nue être très satisfaisant. MM. les docteurs Lavisé, Barlet et Van Overstraeten ont procédé hier matin, 10 heures et demie, l'extraction de la balle qui avait atteint la jeune femme Entrée derrière l'oreille droite, le projectile s était aplati contre la boîte cràniene et était allé se loger dans la nuque. L'opération, préparatifs compris, a duré environ trois quarts d heure. Elle a parfaitement réussi. Afin d'éviter la blessée des souffrances inutiles, les médecins l'ont endormie. Depuis l'opération, Mlle Miroir est très calme. Les souf frances qu'elle endure ne lui arrachent pas une plainte. C'est avec le plus vif regret qu'il nous faut annoncer que l'espoir, un moment conçu, de conserver M. le colonel de Serres la jambe brisée dans l'accident de cheval a été déçu. Samedi, les médecins ont décidé que l'amputation était inévitable, et ils y ont procédé h six heures du soir. A la suite de l'opération, le sympathique blessé a passé une nuit relativement calme. Il y eu, Jeudi, au charbonnage des Vingt-Quatre actions, sous Quaregnon, tout près de Wasmes, un coup de grisou qui a fait neuf victimes. C'est, dit-on, le jeu d'une mine qui a amené ce déplorable accident. On lit dans la Gazette de Charleroi Un incident des plus dramatiques a marqué Vendredi le voyage du train partant de Jumet (Brûlotte) pour Chàteli- neau 2 heures 50 de l'après-midi. Jumet et des Hamendes le sifflet oup on saute aux freins et le train marche. Des voyageurs effrayés, la portière, peuvent assister'ce i enfant est au millieu de ia voie; le îr renversé la vapeur, a sauté l'avant i quelques mètres de 1 enfant, se jette sur eiliir avant qu'il ne soit atteint, si c'est la voie, pour le i MMMwa Malheureusement la voie est fraîchement réparée, le mécanicien roule en bas du remblai et le train passe... Toute cette scène n'avait pas duré, une minute. Une fois stoppé, ou cherche l'enfant sous les roues, on ne le trouve pas, si ce n'est sous 1 avant-dernière voiture. 11 est couché entre deux billes, dans une excavation du sol, les poings serrés et agités d'effroi, la figure un peu ensanglautee et tournée vers les voyageurs qui lui tendent les bras. Chose peine croyable, il n'a rien que le nez légère ment froissé par suite de sa chute sur la bille. Il paraît qu'au premier coup de sifflet, effrayé, il était tombé et avait roulé dans cette excavation qui était juste assez grande pour contenir tout son petit corps. C'est ce qui l'avait sauvé. Le pauvre petit n'avait pas trois ans et savait peine se traîner. Nous laissons penser s'il fut entouré par les voyageurs qui étaient tous descendus de voiture et que cet incident avait fortement remués. Un homme empaillé! Grand serait l'étonneraent d'une personne non prévenue qui pénétrerait en ce moment dans l'atelier de M. Talrich, l'artiste modeleur bien connu Paris. Elle apercevrait, se balançant au milieu de la pièce, et pendu un clou, le corps d'un homme, parfaitement conservé, dont le visage semble vous regarder avec une grimace tout fait diabolique. La peau est entièrement tatouée, ce qui semble indiquer qu'elle a été la légitime possession d'un matelot, dont la bonne humenr se plaisait aux dessins fantaisistes. Ce sont, côté d'ancres entrelacées, des silhouettes féminines, des singes, des animaux étranges. Sur le bras, les noms des batailles de la campagne d'Italie, et cette inscription: Vive Napoléon IIILa barbe, qui adhère encore aux joues, est d'ailleurs taillée la façon dont la portent les marins. C'est h un amateur qui avait acquis cette singulière curiosité Sydney, que M. Talrich vient lui-même de 1 acheter fort cher, d'ailleurs. Tout porte croire que le pauvre diable de Mathurin qui il est donné de se survivre ainsi lui-même, a été tué par des Canaques, qui l'ont ensuite conservé l'aide de procédés eux mêmes, peut-être pour effrayer les soldats et les matelots qui les combattaient. La pièce est, quoi qu'il en soit, infiniment curieuse. Dans l'intimité on la désigne, chez M. Talrich, sous le nom famillier de Christophe. Pauvre Christophe. Regardez donc vos titres. On annonce que plus de 1,400 obligations de l'emprunt de 17 millions, contracté par la ville de Gand, en 4868, sorties avec primes aux dif férents tirages, n'ont pas encore été réclamées au bureau de la caisse communale. Parmi ces obligations figurent les numéros suivants N°s 9,641 avec la prime de 25,000 fr.; 34,470, 5,000 fr.; 77,691, 5,000 fr.; 18.812, 2,000 fr.; 72,742. 2,000 fr.; 15,826, 1,000 fr.; 63,607,1,000 fr.; 141,192,1,000 fr.&. Terrible explosion Calais. Samedi soir a eu lieu une explosion dans un bâtiment en bois, situé derrière la gare maritime, dans lequel se trouvent deux machines vapeur, servant épuiser les eaux provenant des travaux de la nouvelle écluse de chasse. Cette explosion a été causée par l'imprudence d'un chauffeur, nommé Flamand, âgé de soixante-deux ans, qui a voulu verser du pétrole dans une lampe allumée les flammes se sont communiquées un bidon qui contenait dix litres de ce liquide. L'incendie a gagné les constructions, et le bâtiment a été complètement consumé avant l'arrivée des secours. Le mal heureux chauffeur a été grièvement brûlé aux mains et au dos. Les dégâts sont estimés une trentaine de mille francs. Un double assassinat, commis avec une barbarie inouïe, vient de jeter l'épouvante dans le petit hameau de Bauzon (Ardèche). Deux habitants s'étant pris de querelle avec un de leurs voisins, se sont jetés sur ce dernier, l'ont brutalement ter rassé. et, pendant que l'un des deux le maintenait sous lui, 1 autre le frappait coup de hache, jusqu'à ce qu'il ne don nât plus signe de vie.

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 2