Nouvelles diverses. question de protéger et de défendre une de nos plus précieuses lilteriés de l'enseignement catholique, laquelle la loi naturelle et lu loi divine nous donnent un droit inaliénable et que nos pères ont inscrite une place d'honneur dans noire pacte fondamental. - Mais jamais Nous ne lions serions attendu, ni celte générosité et cette constance, plus admirables encore, dans les saeriliees, donl vous avez fourni et continuez fournir les preuves. Cette unanimité, Nous nlusitons pas le proclamer bien haut, cette jiorS(A< rahce et le succès prodigieux qui a couronné vos efforts, ce n'est pas votre œuvre vous seuls, N. Tt. F.; c'est bien moins celle de votre Clertjé, si magnanime soit-il c'est avant tout Pieuvre de la très sainte et très miséricordieuse Vierge Marie. 11 est, bien certain qu'après un aussi grand bienfait, la Vierge Marie avait droit cette année un hommage tout spécial pendant le mois fleuri qui porte son nom. Mgr exhorte ses fidèles lui rendre cet hommage avec un redoublement de dévotion. D'autant, que la Vierge n'a pas mis le comble ses largesses, et qu'il nous reste encore quelque chose attendre d'elle. Après avoir bâti les écoles catholiques, elle devrait, pour bien l'aire, nous préserver des gelées et nous donner un peu de pluie. Courage, mes frères, faisons une sainte violence au ciel Ecoutez encore Mgr. se précipitant pour nous aux genoux de Alarie: Mais il importe, N. T. C. F., qu'à nos actions de grâces viennent s'ajouter, chaque jour aussi, nos plus humbles et nos plus ardentes supplications. Hélas! notre chère Flandre, jadis si fertile et si belle, justement réputée le jardin de l'Europe, notre Flan dre, depuis plusieurs années, ue se couvre plus de ses riches moissons d'autrefois et si, force de soins et de travaux toujours repris avec courage, nos champs étalent un instant leurs maguifiques pro messes, ces promesses, hélas! ne se réalisent guère Il est temps, X. T. C. F., plus que temps, de venir en aide aux honnêtes et religieuses populations de la campagne. Il est temps surtout de faire une sainte violence au Ciel, et d'étendre vers Marie nos mains suppliantes, afin qu'Elle ail pitié de nous, et qu'Elle obtienne de son divin Fils de bénir nos champs, de leur rendre leur ancienne fécondité, et d'éloigner de nos moissons toute calamité. Prions donc, N. T. C. F., prions avec persévérance et avec confiance, nous souvenant .que les éléments obéissent Celui qui les a créés et les conserve, el que le Maître de l'univers ne saurait rien refuser aux supplications de sa Mère. Hélas, Monseigneur,votre zèle vous emporte au delà des limites de la prudence. Qu'il soit permis au plus humble de vos mécréants de vous signaler ici une regrettable lacune. La Vierge Marie n'est pas seule là haute décider des gelées et de la pluie! Vous auriez dû, Monseigneur, réserver dans votre mandement une toute petite place aux saints de glace, et St-Médard, an grand... St-Médard La ven geance était le plaisir des dieux. Qui sait?... les saints ne sont pas parfaits. Si pour nous faire souvenir d'eux, St-Gervais et St-Protais nous gelaient d'abord, et St-Médard nous inondait ensuite, c'est vous, Monseigneur, que les religieuses populations de nos Flan dres pourraient s'en prendre Pourquoi, diable, aussi, n'avoir d'yeux et d'oreilles que pour la Vierge Marie Vous nous avez peut-être mis là, Monsei gneur, dans de beaux draps Les aspirations vers la paix, dont fait men tion la dernière circulaire de Mgr de Bruges, n'ont pas inspiré les membres dela Fédération des Cercles catholiques, réunis Audenarde. Ce n'est pas du miel mais du fiel qu'ils conti nuent distiller dans ces sortes d'assemblées, - et cette fois encore la coupe en était si pleine qu'elle déborde. Si l'on ajoute aux discours de ces missionnaires de la guerre, les commen taires de leur presse, on sera convaincu des aspirations toujours belliqueuses de nos ad versaires. La Fédération n'est pas une réunion paci fique^ C'est letat-major d'une armée qu'on excite au combat par des ordres du jour. Ce n'est pas un goupillon qu'on agite devant elle, c'est une torche.Dans la réunion de Dimanche 011 a exalté l'attitude factieuse des courageux bourgmestres de combat? parmi lesquels on a cité celui de Bruges. Mais il ne suffit pas de combattre et de vaincre, il faut savoir utiliser sa victoire. Vainqueurs, que ferons-nous a-t-on demandé et répète a son tour le Courrier de Hruxelles. Il faut, dit-il, un objectif. Il doit être autre qu'un changement de ministère, mais l'avènement d'une politique vraiment réparatrice. En attendant, un orateur de la Fédération, a préconisé l'adoption de la devise de l'hôtel-de-ville d'Audenarde: l'Etat hors de C Ecole. C'est dire que les cléricaux sont bien décidés continuer la guerre scolaire. Et le pays Ab! pour celui-là il en a assez. Nous nous sommes souvent occupé de la position que fait la presse le droit de ré- jonse, tel qu'il est compris et pratiqué et avec extension que certains tribunaux veulent encore bien lui accorder. Cette question qui présente un véritable intérêt, sera prochaine ment tranchée, grâce l'énergie de l'Etoile belge. On connaît les faits- Notre confrère, dit le Journal de Bruges, avait parlé de dépenses exagérées en matière de rémunération du personnel enseignant des écoles communales. Dans un pur but, d'intérêt, général, il avait attiré l'attention de l'opinion publique sur les réformes apporter cet état de choses. Ses observations ne visaient aucune per sonne déterminée. Un des directeurs des écoles communales de Bruxelles s'empare de l'article, et somme, par voie de l'huissier, 1 Etoile belge d'avoir publier une lettre en réponse. Refus de Y Etoile, qui est condamnée pu blier la réponse et, de plus, payer une amende quotidienne de IV. 42-32 depuis le 1' Mars, jour où elle a été mise en demeure. L'Etoile en a appelé de ce jugement qui, nous l'espérons bien, sera reformé. La presse entière doit des reiqereimeiifs au journal de la capitale qui défend, en cette circonstance, la cause de tousses confrères en même temps que celle d'un grand principe. Il ne faut pas qu'un journal ne puisse plus parler d'une admi nistration publique sans provoquer des ré ponses de tous les membres qui la composent, et qui peuvent se croire désignés par lut. Dans ces conditions un journal deviendrait impossible. M. Philippart est arrivé avant-hier Bru xelles, le gouvernement français ayant, la demande de M. Philippart, accoidé l'extra dition réclamée par le parquet de Bruxelles. Il a passé une grande partie de la journée au Palais de Justice. Sont nommés membres du Jury chargé de juger les ouvrages du concours de peinture ouvert cette année: MM. Geefs, statuaire, Anvers, membre de l'académie royale de Belgique: Fétis, mem bre de l'académie ro}'ale de Belgique,conserva teur la bibliothèque royale; Portaels, mem bre de l'académie royale de Belgique, directeur de l'acadé i»io (les beaux-arts de Bruxelles Verlat, professeur l'académie des beaux-arts d'Anvers; Hpfaye, directeur de l'académie des beaux-itris de Louvain; Hennebicq, pein- m à'fiiswe, Bruxelles Boulavd directeur cfe l'académie des beaux-arts de Mons; Lagye, artiste peintre, Anvers Stallaert, id." Bruxelles. Sont nommés membres ..suppléants: MM. Mellery, artiste peintre, Bruxelles; Beaufaux, artiste peintre, professeur l'aca démie des beaux-arts d'Anvers. Conciiiiis de Peinture «le IMH.'t. NOMINATION OU JURY. - Le 2 Mai, vers 11 1/2 h. du matin, un incendie a - réduit en cendres un bâtiment composé de corps de logis, appartenant au sieur Nollet, échevin Gheluwe. et occupé par les nommés Edouard Deliers, cultivateur, et Frédéric Libert, journalier. Tout le mobilier, 4 chèvres et 19 lapins, sont également devenus la proie des flammes. La cause est accidentelle. Les pertes sont évaluées pour le propriétaire fr. 3,000, assurées; pour le premier locataire, fr. 2,000, non assurées, et pour le deuxième 450 fr., assurées. Le tabac. On assure que le gouvernement songe en ce moment élever l'impôt sur le tabac. C'est, croit-il, le moyen le plus peatique de remplir ses caisses désespérément vides. Le projet, qu'on étudie très sérieusement et très acti vement au ministère des finances, surélève 30 p. c. l'impôt actuel Ce projet est presque terminé et sera présenté aux Chambres avant l'ouverture de la session. (Gazette). On nous écrit d'Anvers: Un dramatique accident s'est produit Samedi sur l'Escaut. Deux personnes d'Anvers sp trouvaient dans une barque voile qu'un coup de vent on une fausse manœuvre fit cha virer. L'embarcation se retourna complètement, quille en l'air. Les deux naufragés réussirent se maintenir sur I eau en s'accrochant la barque. Leurs cris de détresse furent entendus parle capitaine Breinont, commandant du fort de Lillo, qui, aidé du passeur d'eau, se mit en devoir de secourir les malheureux Arriver jusqu'à eux, contre marée basse, était chose difficile et dangereuse. Il fallut travailler et lutter sans relâche pendant près de deux heures, et risquer sa vie pour franchir les de«x cents mètres qui séparaient les sauveteurs des naufragés, xa situation de ceux-ci était devenue intolé rable ;Jés malheureux étaient épuisés, bout de forces et de courage. Ils ont été ramenés au fort évanouis. Ce sanvetage fait grand honneur au capitaine Bremont et au passeur d eau, qui l'ont accompli avec une courageuse persévérance. Les obligations et nantissements du Mont-de-Piété, volés le 30 Avril dernier, au préjudice du commissionnaire Vanderbiest, demeurant boulevard Jamar, 20, St-Gilles. ont été retrouvés lundi matin, 8 heures, par M. Bril, marchand de charbon, demeurant rue de Mérôde, 31. Ces valeurs étaient enveloppées dans un morceau de papier bleu et avaient été déposées par une main inconnue sur la fenêtre d'une maison rue d'Angleterre. L'auteur du vol reste rechercher. Voici le signalement du sieur Adrien Nicolay,douanier l'Entrepôt, qui, depuis Dimanche 19 Avril, 4 heures 1/2 de relevée, n'a plus reparu son domicile, rue de l'Harmo nie, 28, Molenbeek âgé de 38 ans, taille 1 mètre 75, cheveux et sourcils blonds, barbe même couleur, assez lon gue, yeux gris, nez moyen, cicatrice au côté droit du front. Nicolay portait au moment de sa disparition un pardessus long, pantalon et gilet en étoffe grise, chapeau rond noir trois-françois, bottines cuir noir, crochets en cuivre, montre remontoir en argent, chaîne nikel. Bureau Veritas. La direction du bureau Véritas vient de publier la statisque suivante des sinistres mariti mes, signalés pendant le mois de Mars 1883, concernant tous les pavillons: Navires voiles signalés perdus: 12 allemands, 11 amé ricains, 45 anglais, 3 autrichiens, 2 danois, 1 espagnol, 2 français, 2 grecs, 1 hawaïen, 4 hollandais, 9 italiens, 25 norvégiens, 2 portugais, 1 Rép. Argentine, 5 suédois total: 125. Dans ce nombre sont compris 9 navires supposés perdus par suite de défaut de nouvelles. Navires vapeurs signalés perdus: 3 allemands. 2 amé ricains, 16 anglais, 1 belge, 1 hollandais, 1 italien, 1 nor-

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 2