Nouvelles diverses.
Acles «iiieirts.
Beaux-Arts. .Pi
Nos sociétés de musique ont trt
la ligne au concours international i
succès sans précédent les pre
été remportés par des sociétés
Société royale (tharmonie, de Ma
la Concorde, de Nivelles la Du
la Société des Fanfares, de kain; la
monique, de Poperinghe la
Fontaine-l'Evêque; la Société Sa
Parmi ces sociétés, il en esJflpBKËrtout qui a
remporté un siiccès marqué c'est la Société lyrique
de Fontaine-l'Evêque, dirigée depui§*32 ans par M.
Dagnelies; celte phalange musicale ^obtenu le 1"
prix de concours vue (excellence) l'unanimité, le
1er prix d'exécution (excellence) l'unanimité et avec
félicitations du jury, et le grand prix international
par 30 voix contre 4 accordée la Société de Lillers,
(93 exécutants).
Ces différents prix consistent en deux couronnes
en vermeil, un objet d'art offert par M. le président
de la République et 4,000 francs en espèces.
C'est la grande victoire artistique de la Belgique
sur la France.
Parmi les sociétés bruxelloises qui se sont le plus
distinguées, nous citerons le Cercle instrumental,
dirigé par M. Van Perck, qui a obtenu un premier
prix de lecture vue l'unanimité et avec félicita
tions du jury) et un second prix d'exellence.
Des seconds prix ont été accordés aux Amis réu
nis, de Bruxelles la Société d'harmonie, de Heusy
l'Harmonie communale, de Warnêton; la Société
des Fanfares St-Eloi, de Châtelet la Lyre indus
trielle, 'd'Àuvelais l'Harmonie, de Schaerbeek, et
la Philharmonique du Nord, de Charleroi.
Ces différentes sociétés ont fait preuve de nom
breuses et brillantes qualités et il fallait que leur
supériorité fût bien grande pour obtenir ces distinc
tions, que les jurés français auraient certes désiré
accorder leurs nationaux.
Ces succès, qui ne laissent pas que de dépiter nos
voisins, font honneur au pays. (La Chronique).
Nous pouvons ajouter ce qui précède que
la ville d'Ypres a eu indirectement sa part
dans les succès remportés par les musiques
belges au grand concours de Lille.
Le directeur de la Société Philharmonique
de Poperinghe est un enfant d'Ypres, Mon
sieur Arthur Van Elslande, et la musique de
Warnêton est dirigée par Monsieur Joseph
Wittebroodt, chef de la musique des Sapeurs-
Pompiers de notre ville.
Bibliographie.
Lu.v Soirée littéraires
VIENT DE PARAITRE:
HISTORIQUE DES JÉSUITES
leur origine, leur fondation, leur organisation,
leur doctrine, leurs fourberies et leurs crimes,
la nature duquel LorraçhVui pas Je
après l avoir balaRe
dessus bord, du uûi>; tspppsb'à Ja lu1
,-v mzi
ïgçorsiii
Le fils aîné du Comte de Flandre, le prince Baudouin,
a atteint son quatorzième anniversaire. Le jeune prince est
né Bruxelles, le 3 Juin 1869.
Crime, mystérieux. Un crime dont toutes les cir
constances sont encore enveloppées de mystère vient d'être
découvert Tincourt et cause une profonde émotion parmi
les habitants.
Il y a environ un mois, le .12 Mai, croyons-nous, un
domestique de M. Layence, propriétaire du château de
Tincourt, le nommé Loride, cocher, se promenait la
tombée de la nuit, du côté d'un étang qui dépend de la
propriété. Soudain il aperçut une ombre qui semblait
s'avancer sur l'eau en regardant avec plus d'attention, il
reconnut que c'était une barque. Il savait que son maître ne
devait point se promener cette heure en bateau et juste
ment intrigué, le cocher s'avança, avec précaution et sans se
montrer, le plus près qu'il put du bord.
La barque s'était arrêtée peu près au millieu de l'étang.
Loride, de plus en plus surpris, vit qu'elle était montée par
deux hommes qui semblaient très occupés une besogne
dont il ne put se rendre compte.
Tout ce que le cochor put voir, c'est que les deux indivi
dus mystérieux s'étaient penchés au fond du bateau; en se
7 lùiiiM, si}]3
dVlie fixé, cyj* ,*j
a Itèrent .par- 0
rière laquolh^jj
mule le témqiH .le' ceufe,scène. Àftssii'nt après, les.
l iront leurs' rames et IjSbaniiie disparu!
brouillard deJa "nui
tout d'abord par cette scène, Loride
dirigea'!il vers le château, Se J'ex
ile.
individus qu'il usait aperçus n'élaient que de
façonniers, et ce qu'ils avaient lancé à'I'éau.
celait Un filet. L'incident était oublié quand.un funèbre
découverte^faitè il y a deux jours, est venue le lui rappeler.
On a, en effet, retiré de l'étang lé corps d'un homme absolu
ment inconnu et qui paraît âgé de jîi 30 ans. Son corpsest
couvert de blessuies et sa mort remonte justement l'épo
que où a eu lieu la scène nocturne que nous venons de rap
porter.
Une enquête est ouverte. J -
Le crime de Mont-à-Eeux. Nous avons annoncé
les aveux de la femme Delcambre ils confirment l'accusa-
sation en tous points l'instruction de l'affaire peut donc
être considérée comme terminée.
Quant Delcambre, il a été mis en liberté. Il est rentré,
dans l'après-midi de Mercredi, au >Iont-à-Leux. Il a été
reconnu qu'il n'avait pas participé directement au crime,
que son rôle s'était borné-à transporter le cadavre dans la
nuit, l'endroit où il a été découvert.
Cette affaire viendra devant la cour d'assises de la Flandre
Occidentale.
Sénépart est gravement malade. En voulant remonter
précipitamment en voiture pour échapper aux agents de la
sûreté de Roubaix, le jour de son arrestation, il s'est fait une
assez grave blessure la jambe droite. Des fièvres' sont
venues compliquer la situation
Puisque nous avons nous occuper une dernière fois de
Sénépart, disons que le territoire français lui est plus que
jamais interdit, et qu'il va être poursuivi en Belgique pour
exercice illégal de la médecine.
Samedi, vers 1 heures de l'après-midi, un contrôleur
de la Compagnie des Petites-Voitures, Bruxelles, le sieur
Alphonse Polet, qui était de service la porte de Louvain,
remarquait que la traîne de la robe de M1"" S... venait de
prendre feu, sans doute-au contact d'un cigare jeté sur la
voie publique par quelque promeneur. M"" S... n'avait pas
eu le temps de s'apercevoir de l'accident que déjà elle était
entourée de flammes. M. Polet se précipita au secours delà
malheureuse femme et -parvint, au prix de très fortes brû
lures, étouffer le feu. M1"' S... en a été quitte pour de
légères brûlures. Quant au brave contrôleur, il a les mains
affreusement brûlées, et il a dû se faire remplacer dans son
service.
Une crime atroce a été commis Beaupoyuet. Les
époux Riboulet, gardes-barrière, pendant une absence de
quelques instants, avaient laissé couché dans son berceau
leur jeune enfant, âgé de trois mois une personne s'intro
duisit dans la chambre et enfonça violemment dans la
bouche du pauvre petit plusieurs bouchons de liège. Quel
ques instants après, les malheureux parents rentraient et
trouvaient leur enfant étouffé.
L'auteur de ce crime est une fëttime Bertrand, qui a été
arrêtée. Cette femme avait perdu, il y a trois mois, une
petite fille. Cette perte avait, croit-on, dérangé sa raison
elle jalousait les époux Riboulet, dont l'enfant lui rappelait
chaque instant sa fillette morte.
Se métier des chaudrons en cuivre, bien que l'on ait
cherché réhabiliter ce métal dans le dernier temps Lundi,
un ménage habjtant la rue Lamarck, Liège, et des ouvriers
travaillant dans la maison, en toufsept personnes, ont été
assez gravement indisposées après avoir mangé des pieds de
porcs achetés chez un charcutier du quartier. Il paraît que
ces victuailles avaient été cuites dans un vase en cuivre et
que c'est de là que provient l'indisposition.
Recette du sirop dit de pointes d'asperges, un excel
lent sédatif de la circulation, ce qu'il paraît
Hachez une certaine quantité d asperges et exprimez-en
le suc froid, puis, dans 300 grammes de ce suc filtré,
faites fondre au bain-niarie un kilo de sucre blanc, et con
servez en bouteilles bien bouchées.
Le sirop d'asperge se prend la dose de 30 90 gram
mes par jour, étendu d'eau.
lut ion Royale de Messines. Un arièjté royal
autorise la commission administrative de l'Institution
Royale de Messines H mettra deuxjeunes filles dans
cet établissement.
F—
Noire éci le de peinture vient de r 1er un nou-^
\e;ni t éd itant succès l'étranger. l.'Ae nùjyie royale
fie 4§rlin vient de décerner, l'unanimité, M. Emile
WauterS. la grande nié 'aille d'or, la seule qui ait été
décernée la peinture, i'occasjon dé l'exposition des
beaux-arts de cette année
Ce sont, les deux magnifiques portraits de MmnSomzée
et-de M. Somzée, fils, que nous avons pu admirer la
dernière exposition triennale de Bruxelles, qui valent
cet excellent artiste-cette-haute distinction. La criti
que? allemande tout entîèrê avait-fait l'exposition de
M Wauter.s l'accueil le plus flatteur.
ts'ia tLîii Eiiropéeiine,(IOfr. SOfrancu paran)."
Sommaire du N" 31
Gravures: Ne bouge pas! Souvenir des grandes ma
nœuvres d'après M. Roy. La veuve et l'orphelin, d'après
M. A. Stevcus. - Le secret de Lisclte. Le Gauebo.Type
de Buenos-Avi es.
Texte Prime spéciale pour nos abonnés. Nos gravu
res. Excursions travers l'Eiffel. Emploi de la flat
terie comme médecine. Un tuteur en tutelle. Nouvelle.—
Petites études ornithologiques. Mœurs et utilité des oiseaux.
Une inscription sur un mur. Le Pied. L'Eclair et
l'Arc-en-Ciel. Fable. - Les Blancs Garçons. Roman.
Rébus n" 8.
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Aussi est-ce avec la conviction d'être utiles tous ceux
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