Nouvelles locales. Nouvelles diverses. Eh Lien, vrai, le ministère protecteur dés Jaugrandistes ne fut pas plus malmené, il y a idix ans. que ne lé sont actuellement dans cer tains journaux libéraux auxquels la presse cléricale fait naturellement écho M. Oraux et stes collègues. m Mais- aussipeut-on concevoir pareille aberration? Comment! il y a un déficit bien et dûment constaté, il est impossible d'arriver équilibrer le budget, et le gouvernement au lieu de vivre d'expédients comme le font les cléricaux en pareil cas,veut absolument régu lariser la situation - Cela est-il tolérable Evidemment non? Sus donc au ministère bas le ministère! Qu'il disparaisse au plus vite, l'honneur du pays et l'intérêt de l'opinion libérale l'exigent Ah! la jolie besogne!... et comme elle est intelligemment faite! On pouvait discuter posément les projets financiers du gouvernement, rechercher avec calme s'il fallait absolument celui-ci l'ac-_ croissement de ressources qu'il demande la Législature; mais non: on préféré éreinter le cabinet, l'abîmer dans l'esprit public au pro fit... du parti jésuitique. Qu'adviendra-t-il de cette campagne si «sen sément menée? On ne saurait le dire. Mais ce que l'on peut affirmer, c'est que le ministère, s'il tombe, tombera pour avoir gouverné hon nêtement. Et la Belgique n'aura pas se van ter d'une chute ministérielle survenue dans de telles conditions. A Liège - comme Anvers, les agents de change ont créé une commission spéciale, composée de trois membres, chargée d'exami ner le projet d'impôt sur les valeurs mobilières et les opérations de change. Cette commission s'est réunie d'urgence le même jour, et une nouvelle assemblée qui a eu lieu le 4 courant au local, elle a présenté son rapport, qui a été approuvé l'unanimité. La corporation a, en outre, nommé des mandataires qui se rendront Bruxelles pour élaborer, de concert avec les délégués de tou tes les Bourses du pays, la pétition qui sera adressée la Législature. La Gazette de Charleroi raconte en ces ternies un épisode de la lutte scolaire La commune de Manage vient d'être témoin d'un épisode des plus révoltants de la lutte scolaire. Dimanche midi, mourait, des suites de brûlures accidentelles, un enfant de trois ans, élève de l'école gardienne communale. Le père s'en alla demander l'assistance du curé pour les funérailles. Le croirait-on Celui-ci refusa, sous prétexte que le petit corps devait être porté par les élèves des écoles communales Le père, indigné, craint que son enfant ne soit enterré sans cérémonie il va trouver deux membres du comité scolaire, MM. B.. et M..., qui n'hésitent pas lui proposer d'organiser un enterrement civil il n'y avait d'ailleurs pas d'autre moyen. Toutes les dispositions sont prises pour les funérailles qui se feront avec une certaine solennité un corps de mu- siqueest même spontanément formé dans la commune pour accompagner le cortège. Cependant les catholiques se rendent compte de l'immense discrédit que cette conduite va jeter sur leur parti; le Lundi, 5 h. 1/2, quelques instants avant le moment kle curé revenir Le père et les o informés a eident de donnant ainsi un eonciliatr A tir de ces vertus. AVIS. Il est porté la connaissance c blic- qu'il a été mis en vigueur dépuis le 1er Juin courant un nouveau tarif général pour lé transport des marchandises entre, la Bavière d'une part, la Belgique et l'Angleterre d'autre part. Ce tarif est divisé en deux fascicules qui compren nent le faciade f, les conditions réglementaires et la classification des marchandises Le tarif dont il s'agit est mis en vente dans les stations du chemin de fer de l'Etat-Belge. (Communiqué). LE COMITÉ DE L'ASSOCIATION AGRICOLE DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES, Arrête versement), Total ETAT-CIVIL D'YPRES, les justes réflexions'suivantes: auxquelles tout homme sensé se ralliera: itir leè -fqjllcs, ils décident-"" -ur sa décision: sateursdêf enterrement en sont ibliaiiLj^ul ressentiment, il rd de passeç^par exemple de tolérant n'aurait jamai Le facicule II, les divers tableaux de taxes, tant des tarifs généraux que des tarifs exceptionnels. Vu les propositions de- la commission spéciale chargée détudier les mesures propres amé liorer la culture et la récolte du houblon, Vu la délibération en assemblée générale du 20 Mai dernier, par laquelle l'Association affecte un crédit de 300 francs l'exécution de ces mesures, Vu la lettre du 1 Juin dernier, 3e division, N°x IjjfVpar. laquelle M. le Gouverneur fait con naître que M. le Ministre de l'Intérieur alloue un subside de 600 francs pour le même objet, Art. 1Il sera décerné CINQ PRIMES de 250 - 225 - 200 - 125 et 100 francs ceux, qui, avant le 15 Août, auront le mieux transformé leur touraille le sécherle houblon, de manière y appliquer unappel d'air, d'après le système décrit par la commission d enquête, la paye 66 de son rapport. Art. 2. Les concurrents auront soin de se faire connaître au Président de l'Association partir du 16 et avant le 20 Août. Art. 3. A partir de cette dernière époque un jury composé dhommes compétents sera, chargé de visiter les tourailles qui auront été inscrites et de décerner les primes. Ainsi fait le 8 Juin 1883. i.e president, UICXH! f'.tMtTO.y. le secretaire, pieters, I)E* 1ER DES LC OLE S LAÏQUES. Listes précédentes, Boîte du Saumon, Sultan, Monarque, Cercle mi-lunaire Dépenses jusqu'à ce jour. Reste en caisse, fr. 39,795-29 14-53 20-30 12-27 0-64 39,843-03 37,497-34 fr. 2,345-69 fr. fr. foule nombreuse se pressait aux train de 6 hf" 20 ramenait triom- Lilie, la Société Philharmonique Musique du Corps des Sapeurs- ta;t ailée .saluer au passage et ts de la Brabançonne, cette pha- euses félicitations furent adres- s, Président de la Société et au Van Elslande (un enfant d'Ypres), Brurfiaut, qui leur fit en même (içplendide bouquet. Des Yj)rois, membres honoraires de la Philharmonie Poperingiioise Ridant, de leur côté,- témoigner aux vainqueurs leur vive sympathie, présentèrent leur tour un magnifique bouquet au Président. M. Van Merris, touché de ces ovations toutes sponta nées, remercia en termes émus et pleins d'affabilité, les promoteurs de cette manifestation; il parlait encore, que déjà le train emportait vers leurs foyers nos amis victorieux. Une sérénade fut ensuite cannée à'ifi. Wuiebroodt, Chef de notre excellente Musique, qui dirige également la Société d'Harmonie de Warnêton, dont les succès au concours de Lille ont été des plus brillants. Dans notre dernier nu, en donnant, d'après les au tres' journaux, un compte-rendu général du concours de Lille, nous avons commis une erreur pour le succès de la musique de Warnêton. Cette phalange artistique a obtenfi dans sa catégo rie, les 1" prfx d'exécution, 2° prix de lecture vue l'unanimité). Un article de Poperinghe nous étant parvenu trop tard ne pourra être inséré que dans un prochain numé ro de notre journal. du 1" au 8 Juin 1883. Naissances: Sexe masculin, 3; id. féminin, 6. Total 9. Mariages Rosselle, Eugène, journalier, et Baratto, Marie, dentel lière.Deconinck, Julien, journalier, etDuprez, Pharaïlde, dentellière. Divorces. Woets, Rosalie, ménagère, et Vanpraet, Désiré, ébéniste. Décès Vanzandycke, Séraphine, sans profession, 87 ans, céli bataire, rue des Bouchers. Vermeulen, Joseph, louageur, 38 ans, époux d'Emérence Saelen, Nouveau Chemin St- Martin. Pyssonier, Pierre, brasseur, 82 ans, veuf d'Henriette Titeca, rue du Lombard. Dedryver, Pauline, journalière, 43 ans, épouse de Joseph Verleure, rue de Menin. Enfants au-dessous de 7 ans: Sexe masculin, 2; id. féminin, 2; T#tal 4. L'fic-ho rte ta Bourse, 102, Marchê-aux-Herbes, Bruxelles, paraît trois fois par semaine. C'est le journal fi nancier le mieux informé et le meilleur marché, 1S« n,,s d francs par an. Lundi, h 8 h. du matin, on a trouvé pendu, au moyen d'une corde attachée un arbre, 200 mètres de sa demeu re, le nommé Hubert Loncke, âgé de 28 ans, plafonneur k Eerneghem. La cause de ce suicide est inconnue. Avis important. N'accepter comme véritable Fer Bravais, que les flacons renfermés dans des étuis portant 1 étiquette avec la signature I? Bravais imprimée en rouge. M. Biebuyck, l'honorable juge de paix du canton de Ghistelles, a fait une chute terrible. En visitant une maison qu'il fait construire Ostende, M. Biebuyck est tombé du premier étage au travers du palier "qui n'était pas encore plancheté. Le malheureux s'est maintenu pendant quelques instants la force des poignets, mais vu sa forte corpulence, et avant qu'on ait pu le retirer de sa position critique dans laquelle il se trouvait, il a du lâcher prise et est allé se bri ser la jambe droite sur les dalles du corridor.

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 2