line abracadabrante histoire de bureaucratie nationale. Nouvelles locales. Discours prononcé par M. Ijouis Sukfys, contre-maître çhez M. Yaleke: Messieurs, Vendredi dernier ont eu lieu les funérailles de M. Gustave Louf, Chef-Homme de la So ciété de Saint Sébastien de l'Hoekje. Les confrères ont tenu rendre les derniers devoirs leur Président et, précédés d'un corps d'harmonie, ils ont conduit solennelle ment sa dépouillejusqu'àsa dernière demeure. Au cimetière, Monsieur A. Hof, Roi de la Société, a prononcé le discours suivant Messieurs, Nous apprenons aveç pfaisir que le Cercle des Amis réunis, donnera, a'veê le bienveillant concours de la ville, à-U'oecaslou de la Fête communale, un Grapd,-"Carrousel, s Tombola, le Dimanche 19 Août p A voir les programmes, cette F dépassera de beaucoup celle de l'i nière il y aura pour 800 1'rancs d espèces et pendant la durée du Ca Musique du Corps des Sapeurs Pom entendre les plus jolis morceaux de son réper toire. v Si nos renseignements sont exacts, l'artiste M. Th.Ceriez donnera un magnifique Tableau de sa composition pour la Tombola. Nous félicitons sincèrement le Président M. Jules Burgho, des démarches qu'il a faites pour l'organisation de cette Fête et nous espé rons que les Membres de la Commission directrice coopéreront largement sa réussite. Parmi les fêtes civiles annoncées pour le mois d'Août prochain, l'occasion du cinq centième anniversaire de la délivrance de la ville d'Ypres, figure une exposition d'objets d'art rétrospectif. Nous engageons vivement les personnes de la ville et de l'arrondissement administratif, de confier, la commission di rectrice les objets anciens qu'elles possèdent et qui offrent un mérite reconnu. Nous savons de bonne source, que des vitri nes seront mises la disposition des exposants pour la conservation des petits objets suscep tibles de s'égarer. Une stricte surveillance se fera aussi bien le jour que la nuit, par des agents spéciaux désignés par l'Administration communale. Les exposants ont droit une carte d'entrée permanente pour eux et les personnes de leur famille. Nous sommes convaincus, qu'en adressant cet appel aux amateurs, qui y répondront nous n'en doutons pas, notre exposition aura un succès dont nous pourrons être fiers. Messieurs les exposants sont priés en faisant leur envoi, d'indiquer les termes dans lesquels ils désirent que les articles soient décrits. Notre confrère des Nouvelles du Jour, dans un ar ticle sur la question des impôts, affirme que les jours du minislère libéral sont comptés. Et notons que le confrère démontre, dans le mê me article, que les impôts sont nécessités par les trous la lune faits par le ministère clérical précé dent et que le cabinet actuel est pavé de bonnes in tentions. Quels singuliers libéraux fl est vrai que s'il y en a beaucoup de cette trempe, le ministère actuel peut faire place MM. Malou, Woeste et consorts. Est-ce là ce que l'on désire dans certaines ré gions... progressistes Un agent d'administration est victime d'un acci dent de chemin de fer. Il y a bris de voitures, et un vêtement de l'agent, machiniste ou chef-garde, est légèrement détérioré. A l'occasion d'un simple acci dent, il y a toute une série de formalités indiquées par les instructions sur le sort que cet humble vête ment va subir. L'effet est remis au chef de station le plus rap- proché du lieu de l'accident. Le chef de station fait une proposiŒt d'indemnité. II l'envoie au chef de procès-verbal relatant l'accident et bel' de service le transmet au pré- d'habillement le président de la j;réunit le comité et les experts, et -verbal. Le procès-verbal est en- général. Le service général demande cliun intéressée. La direction inté ressée envoie l'avis qui est demandé et qui est alors transmis au ministère des travaux publics, qui l'ap prouve ou ne l'approuve pas. Je prends la première hypothèse. Son approbation est soumise au visa de la masse, puis de la direction encore. - La direction dresse alors une proposition d'in demnité au profit de la masse d'habillement. Elle esf transmise au service général et au secrétariat gé néral. Le secrétariat général dresse une ordonnance de paiement qui est envoyée la cour des comptes, et puis au ministère des finances, et qui est retour née au service généralL'ordonnance est portée la banque, transformée en récépissé de versement au profit de l'intéressé. Le récépissé est envoyé la masse d'habillement, et par celui-ci au service géné ral et au ministre des finances, et enfin unelettre du président de la masse d'habillement est transmise au chef de gare, qui transmet la chose la connais sance de l'intéressé et f informe que l'on portera son crédit une somme de fr. 1-50 ou 2 fi\, qui re présente la détérioration de sa veste administrative. Les faits de ce genre sont très fréquents. Il suffi rait, pour s'en convaincre, de fouiller dans les dos siers. (Economie.) Par suite du décès de Monsieur Valcke, Comman dant du corps des Sapeurs-Pompiers, le Concert annoncé pour le 17 Juin ne pourra avoir lieu. (3) ETAT-CIVIL D'YPRES, Au bord de cette tombe ouverte encore, et qui va se fermer pour jamais, qu'il me soit permis d'adresser un suprême et pénible adieu celui qui fut pour nous un second père. Oui, il nous fut donné tous d'admirer de près la bonté et la noblesse de son cœur, la franchise et la loyauté de son caractère, et surtout son amour pour ses nombreux ouvriers. Digne et regretté Patron, vous nous aimiez comme un père aime ses enfantset l'impitoyable mort vous arrache notre affection,nôtre reconnaissance, mais votre souvenir et vos nombreux 'bienfaits ne s'effaceront jamais'de notre mémoire. Tou jours vous resterez un modèle de vertus, car pendant 43 ans, vous n'avez cessé d'être le soutien, le protec teur de tous ceux qui ont été sous vos ordres. Vous avez passé votre vie faire le bienet maintenant que l'heure de la séparation est venue, recevez dans un monde meilleur la récompense attachée ceux qui consacrent leur existence au bien-être de" leurs sem blables et emportez avec vous les regrets et les larmes de vos nombreux ouvriers désolés. Adieu Monsieur Valcke, Adieu patron regretté. Adieu. La mort frappe autour de nous coups redoublés Hier, en ce même champ de repos, les Sapeurs-Pom piers conduisaient sa dernière demeure leur digne Commandant, aujourd'hui, c'est la société de Saint- Sébastien de l'Hoekje, qui vient dire un suprême adieu son Chef Homme bien aimé. Qui de nous, il y a un mois peine, eut pu croire, en voyant Gustave Louf, que la mort avait déjà étendu sur lui son aile noire Il était plein de force et de santé, tout dans la vie lui souriait, et cependant unfc «maladie terrible le guettait et devait l'enlever, l'âge de 43 ans, l'affection de ses proches et de ses nombreux amis. Admis le 26 Avril 1857 comme membre de la société de Saint-Sébastien de l'Hoekje, Gustave Louf sut char mer ses confrères par la rondeur de ses manières et par l'aménité de son caractère en peu de temps il gagna l'estime et l'amitié de tous. Aussi le 3 Janvier 1875 fut- il nommé aux fonctions de Vice-Cbef-Homme et, le 23 Juillet 1876, les confrères le désignèrent l'unanimité pour succéder, en qualité de Chef-Homme, au regretté Monsieur Lotthé. Dans ces délicates fonctions de Chef-Homme, Prési dent de la confrérie, Gustave Louf trouva l'occasion de montrer les qualités qui le distinguaient. Pour cimenter l'union indispensable, pour maintenir notre société au rang qu'elle a toujours occupé parmi les sociétés bour geoises de la ville, il n'épargnait ni temps ni peines; il était prêt tous les sacrifices, et, nous pouvons le dire, les sacrifices d'argent il les faisait avec la môme grâce et avec la même bonhommie que les autres.Sa généro sité l'égard de la société était sans bornes et notre drapeau, aujourd'hui voilé d'un crêpe, portant le deuil de son regretté donateur, en est un magnifique té moignage. Cette générosité, qui formait le fond du caractère de notre Chef-Homme, ne s'arrêtait pas au seuil de la société. Sa bourse était toujours ouverte pour toutes les misères et surtout les misères cachées, et, s'inspi- rant du précepte de l'évangile, il voulait que sa main gauche ignorât ce que la droite avait donné. Aussi laissera-t-il d'unanimes regrets. La mort de Gustave Louf est une perte irréparable pour sa famille, pour ses amis et pour les pauvres. Les confrères de Saint-Sébastien de l'Hoekje n'oublieront jamais leur Chef-Homme. Adieu, Chef-Homme, Adieu Mercredi ont eu lieu les présentations, par la cour d'appel de Gand, des candidats pour la présidence du tribunal de première instance Ypres. MM. Iweins, procureur du roi près le tribunal d'Ypres,- et Messiaen, juge au même tribunal,sont respectivemer/, premier et second candidats. AVIS. Société de Gardes Civiques d'Ypres. 4e Tir de la période d'été. 11 Juin 1883. Aux points. 1. Swekels, L. 4 5 4 14 5 23 2. Ligy, F- 2 4 5 2 5 3 21 3. Ligv, A. 4 2 15 4 3 19 4. Santy, H. 4 3 5 2 3 3 20 5. Poot, H. 3 2 2 3 4 4 18 6. Vantholl, H. 4 5 13 13 17 7. Dumon, A. 2 2 2 4 3 4 17 (hors concours) (6) du 8 au la Juin 1883. Naissances: Sexe masculin, 2; id. féminin, 2. Total 4. Mariages Tresy, Arthur, commissionnaire, et Salomez, Philo- mène, couturière. Forcé, Aloïse, ouvrier agricole, et Cherf, Emérence, servante. Décès Van VValle, Thérèse, sans profession, 94 ans, céliba taire, rue au Beurre. Vlamynck, Auguste, sans pro fession, 55 ans, époux d'Hortense Drolé, rue de Menin. Valcke, Joseph, industriel, 68 ans, époux deHyacinthe Hage, rue des Chiens, r- Louf, Gustave, brasseur, 43 aus, célibataire, Marché au Bétail. Pladys, Amé lie, boulangère, 69 ans, époux d'Auguste-Léonard

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 2