Nouvelles locales. Nouvelles diverses. maquettes. Le sujet est .superbe fait espérer que nous - aurons, enj monument de plus. Le Moniteur publie l'arrêté royal GASDiî CSV ai Période quinquennale 1883-180ÊM LËOPOLD II, Roi desllgj A tous présents et venir, Satfli| Vu les articles 34, 32, 33 et*39 de la loi du 8 Mai 1848, sur la garde civique. Vu Notre arrêté du 8 Mars dernier relatif au re nouvellement quinquennal des cadres dans les gardes civiques actives du royaume Sur la proposition de Notre Ministre de l'intérieur, Nous avons arrêté et arrêtons r Art 1er. M. le- lieutenant général pensionné X. Maréchal, est nommé inspecteur général des gardes civiques du royaume pour la période quinquennale expirant en 1888. Art. 2. Sont nommés respectivement, pour la même période commandants supérieurs de là garde civique A Bruxelles: M. V. Stoefs, avec le grade de lieu tenant-général A Anvers: M. J. David, avec le grade de général- major A Gand M. Ch.Van Loo, avec le grade de géné ral-major A Liège: M. de Looz-Corswarem (comte II.) avec le grade de général-major. Art. 3. Notre Ministre de l'intérieur est chargé de l'exécution du présent arrêté. Nous apprenons avec plaisir que la Société ano nyme des chemins de fer de la Flandre Occidentale vient de faire placer la sortie de notre station et près de la bifurcation vers Roulers et vers Comines, un appareil de manœuvre des signaux et de l'excen trique, qui empêche toute erreur de celui qui les manœuvre. Nous félicitons la Direction de cette Société d'avoir par ce moyen prévenu les rencontres de train qui étaient redouter cet endroit où deux lignes viennent §e réunir. ;r, et tout un beau Donné Laeken, le 18 Juin 1883. LÉOPOLD. Par le Roi Le Ministre de l'Intérieur, G. Rolin-Jaeqcemyns. L'invention de cet appareil aussi simple qu'ingé nieux est due un agent de l'Etal Belge, Monsieur Emile Thilly qui est également l'inventeur d'un appareil de calage de pont qui fonctionne depuis près d'un an sur le pont de Grammene. '.ayant eu une issue cadavre la façon célèbres, ans le puits occupée, maître- pliarXa- Brasurenil pour exercice Yieux-Condé, La nuit du 13 au 16 courant, des voleurs se sont in troduits par effraction dans l'étable du sieur Degryze, Ch., directeur de l'hospice des vieillards Passchendaele et y ont volé deux chèvres. On lit dans la Flandre Libérale Un jeune Brugeois qui était venu apprendre le jardi nage Ledebergh, il y a quelques mois, a quitté cette commune depuis quelques jours avec une fdle mineure qui y demeurait. Le parquet le fait rechercher. La mort tragique de l'empereur du Mexique, Maximi- lien d'Autriche, le drame de Queretrro, date de 16 années aujourd'hui (19 Juin 1867). On écrit de Péruwelz, l'Economie de Tournai Voici des détails complets sur la sinistre découverte qui a été faite Mercredi en notre ville Le crime remonte certainement plusieurs années, et selon toute apparence, nous nous trouvons en présence d'une affaire dont la cause première est identique celle du crime récemment constaté Mont-à-Leux. Il s'agit pro bablement d'une gmMnve d'avorté: fatale, et cornpliqifééxTurjq.dépe] de Billoir, Lebiéz ét'antirès La maison de la taï juolle les débris humains années, par u celui-.a avait lémelés avec la liérir, était allé su Ceniéd.vin était très'.coiinu dans nos (àejîmail surtout ce qu'il- passait i'prêter le concouos de sa science s des circonstances que l'on devine aisément. ILfcst mort il y a une dizaine d'années. Quand sa servante vint s'établir Péruwelz, elle eut aussitôt la réputation d'avoir les connaissances et .les moyens nécessaires pour continuer les pratiques auxquelles son an cien maître se livrait d'après la rumeur publique. Le mari en savait-il quelqne chose On n'a pu établir ce fait, et bien des gens pensent qu'il ne se doutait de rién. Mais la justice surveillait la femme Eykmayer, qui fut bientôt poursuivie comme .coupable d'avoir pratiqué un avortement sur une jeune fille de Wiers celle-cj fit des aveux com plets et en fut condamnée par défaut trois ans de prison. A la suite de cette.affaire, le mari quitta Péruwelz et alla travailler quelque temps Tournai). Il doit être en France l'heuVe qu'il est. Quant àsa femme elle est proba blement aussi en France, mais on -ne-sait en quelle localité elle s'est réfugiée- Après le départ d'Fvkmayer, la maison avait été ven- ,due aux époux M. Une espèce de voûte recouvrait le puits; elle avait été construite.il y a cinq ou six ans. La femme Eykmayer se sei vait de l'eau du puits pour le tàvage de la maison mais elle allait chercher de l'eau chez tés voisins pour son ménage, disant que l'eau de son puits ne valait rien pour cela. Les nouveaux propriétaires, eux, se servaient de l'eau pour tous les usages; la veille de la découverte du cadavre, on avait fait le pain. Inutile de dire qu'on a jeté Mercredi pain, soupe, café, tout ce qui avait été fait, en un mot, avec l'eau du puits maudit. On avait fait venir ce jour-là des ouvriers pour réparer la voûte qui menaçait ruine. C'est en commençant cet ouvra ge que l'un des ouvriers vit surnager deux objets informes qu'il prit d'abord pour deux pièces de bois il les attira lui, et on peut juger de sa stupéfaction quand il constata I que c'étaient deux jambes qui avaient été coupées la base du tronc. L'éveil fut donné immédiatement; le juge de paix et le commissaire de police arrivèrent sur les lieux pour commen cer l'enquête, et, le bruit d'horrible trouvaille s'était répandu rapidement dans toute la ville, de nombreux groupes de curieux stationnèrent bientôt devant la maison de la rue Sondeville. Les recherches continuèrent le lendemain matin, et on ne tarda pas retrouver les autres restes du cadavre, la tète, les ossements des bras, du torse, etc. On retrouva aussi une hachette, une résille, un chignon et des mèches de cheveux. Tous ces lugubres débris ont été mis dans une caisse par M. le docteur Schrevens, médecin légiste, en présence de M. le procureur du roi Geoffroy et de M. le juge d'in struction Allard, et ils ont été transportés Tournai, où on va les examiner afin de pouvoir établir approximativement l'âge de la victime. Inutile de dire que l'imagination populaire a déjà re constitué le drame dans tous ses détails. Une jeune fdle sé duite sera venue trouver la femme Eykmayer, dont elle connaissait l'odieuse profession les choses ayant mal tour né, comme Mont-à-Leux, la fille aura succombé, et on se sera débarassé du cadave en le coupant par morceaux et en le jetant dans le puits. Est-ce .là la vérité? C'est en tous les cas fort vraisem blable. Mais pour le moment tout est encore mystère quant la date du crime, quant la personne qui en a été victime, et même en définitive quant celle que la voix po pulaire accuse; car l'enquête seule pourra changer en certi tude les suppositions, d'ailleurs très justifiées du public. Maintenant, quelle est cette malheureuse, dont le corps, dépecé coups de hachette, gisait depuis si longtemps dans le puits de la rue Sondeville?Etait-elle des environs?Venait- elle de France? On parle vaguement d'une jeune fdle d'un village voisin, qui se trouvait dan- un intéressant et qrti aurait disparu il y cinq ou six ans. Mais ce soql là des rumeurs/fort incertaines dont il est impossible de tenir compte sérieusement. En réalité* on ne sait rien encore, absolument rien, et qui sait si l'on aura jamais le dernier mot de cet affreux mystère P. S. La jeune fille disparue, dont parle le eqfl pondent, était de Blaton. Bien des gens persistent c que c'est son cadavre qui vient d'être retrouvé. Kli'U^U^^r blonde ce sont des cheveux Mouds qu'on a retire ilo ji.qqs -jm elle était fort jeune; d'après l'examen de la denture, fa - lime devait être bien jcunoégalenieni. Une visite royale en perspective pour Oslende S. M. le roi d'Espagne partira de Madrid au commencement de Septembre pour Paris,- ira de là Londres. Après sa visite la reine Victoria, il viendra en Belgique par Ostende, faire sa visite notre souverain. Don Alphonse quittera en suite la Belgique pour aller assister aux manœuvres mili taires d'ABemagne et rentrera Madrid par Vienne et Paris. Arrestation d'un personnage mystérieux. La poli ce de Gand a arrêté Mardi un mystérieux personnage au mo ment où il prenait le train pour Bruxelles, muni d'un cou pon de - seconde classe. Il était porteur d'une perruque blonde, d'une barbe blon de et de lunettes bleues. L'idée- de Vaughan venait donc tout naturellement l'esprit. On a saisi sur lui un portefeuille cotcnant son portrait véri table et un portrait le reproduisant sous son déguisement. Ona trouvé également sur lui plusieurs télégrammes et lettres. Lorsqu'on l'a arrêté il a déclaré s'appeler d'Antoniadés d'après les papiers saisis sur lui et un passe-port, il s'a'ppel- lerait Angelie Constantin, âgéjde 21 ans, et serait originai re d'Asie-Mineure. Il s'est dit ingénieur civil russe. Au mo- mentde son arrestation il a déchiré un télégramme et essayé d'en avaler les morceaux il en a été empêché et les mor ceaux du télégramme ont tous été conservés. C'est un télé gramme rédigé en langue grecque et signé Karathéodoris. De différents papiers saisis il résulte que cet individu a séjourné pendant quelques temps déjà Gand il a séjour né également Paris. Des télégrammes ont immédiatement été lancés dans différentes directions pour savoir qui l'on avait réellement faire et s'il n'y a rien sa charge. On se demande quel est ce personnage mystérieux et pour quel motif il est "déguisé. Ses allures assez étranges feraient presque supposer que ses facultés mentales sont dérangées. Il a été provisoirement maintenu en état d'arres tation; il sera soumis un examen médical. On lit dans Y Evénement On prétend que le comte de Moltke, peine revenu de son voyage d Italie, se propose de parcourir toujours pour raison de santé la Belgique et la Hollande. Hum Une industrie nouvelle est celle de ramasseur de cos ses de pois verts. Jusqu'à ce jour, ces débris formaient fumier avec le reste des scories poussées la rue par les cuisinières mais un chimiste a découvert un procède pour extraire de ces cosses un alcool qu'on n'y soupçonnait guère. Depuis que le petit pois abonde, une armée de chiffon niers accapare toutes les cosses dans la rue, dans les mar ches, dans les cuisines le tout est lavé, haché, placé dans un alambic, et voilà comment nous buvons de la fine Cham pagne aux petits pois. On écrit de Lille, le 16 Ce matin, M. Simon, commissaire de police du 6" ar rondissement (quartier de Wazemmes) a été prévenu par trois pères de famille que leurs enfants avaient été victimes de la lubricité d'un frère de l'école congréganiste de la rue d'Aboukir, M. Simon fit aussitôt appeler les enfants. Leurs déposi tions furent telles que ce magistrat se rendit aussitôt rue d'Aboukir pour procéder l'arrestation du congréganiste José-Louis-Hippolyte, en religion frère Louis. Mais préve nu, on ne sait encore par qui, le misérable venait de s'en fuir, vêtu de vêtements séculiers et n'ayant en poche que la somme de 13 francs. Le procureur de la République, immédiatement préve nu, a fait subir aux enfants un nouvel interrogatoire la suite duquel il a lancé des mandats d'arrêt dans diverses directions, notamment Montaigu, canton de Laon (Aisne), lieu de naissance du frère Louis, mais ilest plus que proba ble qu'd s'est réfugié en Belgique.»

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 3