L'idée qu'il faut uiie transition entre une réforme électorale et la révision de l'ai-ticle de la Conslilition qui -'oppose l'abolition du cens électoral pour les Chambres, fait son chemin.On comprend que le suf imgè universel ne peut être qu'une conséquence de llhstruetiOH publique. Or, le gouvernement va présenter un projet de loi jftt£ l'enseignement obligatoire. Il doit donc y avoir ■fne période de transition traverser avant que l'in struction soit généralisée. Faut-il, en attendant,'rester dans le statuo quo? Non. Certainement le pays ne - u contenterait pas. Que faire.alors pour satisfaire les impatiens Mais ce que le gouvernement a résolu: une loi qui appelle au vote les capicités actuelles, en atten dant que l'instruction obligatoire prépare la généra tion nouvelle prendre place, gratuitement, au ban- quel électoral, dont ne seront plus exclus que les ignorants. Voilà la situation, dit le Journal de Bruges .Elle est des plus simples et elle a cet avantage de ne pas diviser le libéralisme, tandis que la question d'une révision immédiate de la Constitution, le divise pro fondément." -v La ville de Yerviers a inauguré solennellement le Lundi 25 Juin 1883, en présence de M. Pety de Thozée, gouverneur de la province de Liège, le monument qu'elle a élevé la mémoire de Pierre David, bourgmestre, décédé accidentellement le 30 Juin 1839. Pierre David avait consacré quarante années de sa vie la chose publique, sous les trois régimes, français, hollandais et belge. 11 a fait partie du Congrès National. Dévouement, désintéressons t, indépendance: ainsi se résume la carrière de Dtv.c, que le bourgmestre actuel de Verviers, MOrtmans- Hauzeur, a retracée avec élévation. Le monument, élevé sur la place Verte, est l'œuvre d'un sculpteur local, M. Cl. Viroux. Ce monument est de forme circulaire et est con struit en pierre des Ecaussines. Au centre d'un bassin s'élèvent un large soubassement et le dé d'une colonne, au pied de laquelle se trouve le buste en bronze de David. Aux quatre angles du dé de la colonne, des dau phins laissent jaillir des jets d'eau qui tombent directement dans le bassin sur les quatre faces du dé des mascarons en bronze crachent l'eau dans quatre vasques placées la partie supérieure du soubassement; de ces vasques, l'eau coule, par une série d'ajustages formant trop-plein dans le bassin inférieur. Les jets d'eau seront disposés en nappes qui jailliront en scintillant et donneront beaucoup de mouvement la fontaine. La cérémonie s'est terminée par le dépôt d'une urne contenant le cœur de David dans une cellule pratiquée au-dessous du buste de ce grand citoyen. A 6 heures, un grand banquet de 120 couverts a été offert Mle gouverneur, dans la grande salle des fêtes de la Société d'Harmonie, qui avait reçu une magnifique décoration pour la circonstance. Dimanche passé, la ville de Poperinghe était de nouveau en fête. La Philharmonie célébrait son éclatante victoire de Lille. A cette occasion M. Van Merris, son Président, offrait aux membres, tant honoraires qu'exécutants de la musique, ainsi qu'au corps des anciensPompiers et aux nombreuses Socié tés qui s'étaient rendues le 5 Juin la station pour y recevoir les Philharmonistes trois fois vainqueurs, un grand tir la cible suivi d'un banquet de 200 couverts. La première Station. Environ pour s'y dij prix iillc La nius.ic tète, ouvra Willems-Fonds, le que et de Tir, les Colombophiles, corporations de Douleurs, etc., etc. eiétés. au nombre de quatorze, s'étî pagner de> leurs bannières. Venaient jeunes élèves de la Philharmonie portant sur écussons les pièces d'argenterie offerte en prix et en fin la Commission du Tir, ayant sa tête M. le juge d'Hont, son Président, entouré de MM. le Baron de Posch, Lebbe Charles, ancien conseiller communal, Yandelanotte Charles, Van Alleynes Edm., Valcke Casimir, Rommens Félix et René, Bataille, Onraet Jules, etc. Le coup d'œit du cortège qui avait Une longueur de plusieurs centaines de mètres, était ravissant. Le soleil des gueux, comme d'habitude, s'était mis de l,a partie. Commencé trois le tir était terminé le soir vers 7 heures. A l'arrivée du train de 5 heures, pendant que nos musiciens donnaient un concert populaire, une dépu- tation de l'Orphéon d'Hazebrouck, conduite par son sympathique Président, M. Halinck, est venue les féliciter sur les beaux succès qu'ils venaient d'obfe- nir Lille et leur a offert une magnifique couronne. Nos remerciements les plus chaleureux nos amis de France qui se souviennent si gracieusement de leurs frères Belges. Le soirle banquetqui était splendide, n'a pas été moins animé que la fête de l'après-midi. M. Van Merris, outre les commissaires de la fête, les membres exécutants de la musique et tout le corps des anciens Pompiers, avait invité sa table une députation de cinq membres pris respective ment dans le sein des commissions de toutes les So ciétés manifestantes. Pendant toute la durée du banquet, la plus franche cordialité n'a cessé de regner parmi les nombreux convives. Au dessert plusieurs toasts on été portés. Le toast au Roi fut porté par M. Van Merris, et comme toujours tut vivement acclamé. M. Dhont remercia ensuite le dévoué Président de la Philhar monie pour la belle fête qu'il avait organisé. Il rap pela en quelques mots les succès remportés par les Poperinghois Lille et dans une chaleureuse péro raison il exprima M. Van Merris la gratitude qu'éprouvaient pour sa généreuse initiative, tous ceux auxquels la réputation artistique de leur ville natale était chère. Ces paroles furent ratifiés par les bravos les plus vifs et les plus sympatiques de tous les convives. En réponse ce toast MVan Merris but la prospérité de toutes les Sociétés représentées au banquet, faisant des vœux pour que la paix, la con corde, et la fraternité régnât de plus en plus entre tous les membres qui respectivement les composent. Ce toast fut accueilli par des vivats et des acclama tions qui ne discontinuèrent pas pendant quelques instants. M. Van Merris prit ensuite la parole pour expri mer les sincères regrets qu'il éprouvait de ne pas rencontrer au nombre de ses convives, MM. les officiers du corps des Sapeurs-Pompiers de la ville d'Yprès, qui n'avaient pu répondre son invitation par suite de la perte qu'ils venaient d'éprouver en la personne de leur digne commandant M. Yalcke, récemment décédé. Il saisit cette occasion pour |î;i leiè fjif ^eu Place de la tijgÇijïV^sétaient fait inscrire rtoisemenl les 000 francs de Merris. légendaire tambour-major relie; suivaient la rentes Sociétés 4 nom qu'en celui de tous ses con- ut d'éloges et de regrets la raWe défunt, qui était membre larrnonie. urée par un dernier luasl porté epuis plus de cinquante années ur de la musique municipale de i, maigrisses soixante-dix ans sonnés, u expressément Poperinghe pour féliciter es anus victorieux. Eu somme, rââguifique journée, excellente soirée. Nous en conserverons toujours le meilleur sou venir. .-g-i Voici le texte du télégramme qui est arrivé du palais, eu réponse au toast que M. Van Merris, Président de la Philharmonie, avait porté dans le banquet au Roi et la Famille Royale. Bruxelles Ministère. Monsieur Van Merris, Président de la Philharmonie, de Poperinghe, Le Roi a été très touché du télégramme que vous lui avez adressé hier et très heureux du magnifique succès que les membres de la Philharmonie ont remporté au concours international de Lille. Sa Majesté vous adresse de chaleureuses félicitations et vous prie de vouloir bien les transmettre aux mem bres de votre Société avec ses sincères remercîments pour les sentiments que vous lui avez exprimés en leur nom. L'aide-camp de service. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, Duvivier, Joseph, sans profession, et Huvghe, Julienne, sans profession. Flamand, Edouard, cordonnier, et Vanhoet, Eulalia, servante. Ordre de Léopold. Par arrêté royal du 26 Juin, est nommé Officier: Le colonel Blomberger, du 2* régiment de chasseurs cheval, commandant l'école d'équitation. Mardi, le parquet de notre ville a fait de nouvelles recherches Staden concernant l'assassinat commis sur l'épouse Scharlaeken, le 9 Décembre 1877. Jean Schar- laeken, l'époux, et sa servante Julie Fyferoet, ont été de nouveau arrêtés et conduits la prison d'Ypres. Les raisons de cette arrestation sont racontés de différentes façons. A l'occasion de la Bénédiction de la Mer, des trains de plaisir seront organisés pour Ostende le Dimanche lr Juillet 1883, comme suit: Hazebrouck, départ 7-00 matin Caestre, 7-10 Godewaersvelde, 7-25 Abeele, 7-48 Poperinghe, 7-58 Vlamertinghe, 8-08 Ypres, 8-20 Zonnebeke, 8-32 Moorslede-Passchendaele, 8-42 Roulers, 9-00 Lichtervelde, 9-17 Ostende, arrivée 10-15 Reiour d'Ostende, 5 h. 58 m. du soir. Prix des places avec réduction. Aller et Retour. lecl. 2®cl. 3ecl. D'Hazebrouck, Caestre et Godewaersvelde, 6-50 5-00 3-50 D'Abeele et Poperinghe, 6-00 4-50 3-00 De Vlamertinghe, Ypres et Zonnebeke, 5-00 4-00 2-50; De Moorslede, 4-50 3-50 2-2 -u. S du 22 au 29 Juin 1883. Naissances: Sexe masculin, 2; id. féminin, 5. To'/l 7. Mariages

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 2