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Manifestation M DEN FEERËBOOM.
Exposition d'art rétrospectif Ypres.
Comptabilité cléricale.
Inauguration de la statue de Verhaeghen.
Le nombreux public a
e la tombe de M. Maurice
ressait autour
"ghelynck a été
fort surpris qu'aucun discours n'ait été pro- L'addition fautive n'a pas été rectifiée, elle sert de
noncé àii nom du Conseil communal. Cette
étrange indifférence a fait d'autant plus mau
vais effet, que seule l'Administration commu
nale a jugé convenable de se séparer, sans un
mot d'adieu, d'un collègue justement regretté
par tous. A. Z.
Depuis quelques jours, on a mis en circula
tion les listes de souscription la Manifesta
tion Van den Pçereboom.
On sait qu'il s'agit d'offrir l'éminent et
sympathique auteur des Ypriana une médaille
en or, son effigie, dont la remise sera accom
pagnée d'un banquet.
On peut souscrire pour la médaille seule
(exemplaire en argent ou en bronze, 15 ou 5
francs) ou pour ia médaille et le banquet
(celui-ci 10 fr).
La fête aura lieu vers la tin de Septembre.
Conçue en dehors de tout esprit politique,
nul doute qu'elle ue rallie tous les Yprois de
cœur.
Les villes s'honorent en glorifiant ceux de
leurs enfants qui les ont illustrées. M' Van
den Peereboom a grandement illustré sa ville
natale dont il est une des gloires les plus pures.
Encore une fois, aucun Yprois, ami de la cité,
ne voudra s'absteuir. Aussi, nous dit-on, les
listes se couvrent-elles rapidement de nom
breuses adhésions.
L'exposition d'art rétrospectif s'achève ra
pidement la commission est heureuse de
pouvoir constater que tous les habitants ont
contribué activement rendre sa tâche facile:
tableaux, bahuts, porcelaines de tout genre,
sculptures, orfèvrerie, ferronnerie, etc., rien
ne manque pour donner de l'éclat cette exhi
bition dont la ville d'Ypres pourra être fière.
L'ouverture aura lieu Dimanche 5 Août et
le public sera admis, moyennant une rétribu
tion de cinquante centimes, le même jour
depuis trois heures sept heures du soir. Les
autres jours de dix une heure le matin et de
trois six heures l'après-midi.
On s'est beaucoup occupé, depuis quelque temps,
dit l'Avenir des Flandres, de la comptabilité si élas
tique des fabriques d'églises et des détails très-
édifiants qui distinguent celte comptabilité.
Or, il paraît que les règles de comptabilité des
dites fabriques sont communes bien d'autres admi
nistrations.
Voici, notamment, une lettre adressée notre
honorable Gouverneur et que nous empruntons au
Volksvriend, journal de Roulers.Cette lettre, portant
de nombreuses signatures, signale un fait inouï un
déficit de 39,ooo francs dans la comptabilité
communale, dont l'administration d'une ville de plus
de 17,000 habitants ne s'est pas même aperçue!
Où allpns-nous donc avec de pareils comptables
cléricaux? p
nt en question
On a procédé Dimanche matin, au cimetière de la
ville, Evere, l'inauguration de la statue de
Théodore Verhaeghen, ancien vénérable de la loge
des Amis philanthropes.
Un très grand nombre de maçons assistaient la
cérémonie.
Le monument Verhaeghen s'élève peu près au
centre du cimetière sur le socle, en pierres de taille,
est gravé cette inscription
AU T.*. ILL..\ F\
Au dessus se remarque, sculpté dans la pierre, la
figure représentant le soleil entouré de deux serpents,
qui se trouve sur les tombeaux égyptiens et symbo
lise l'immortalité de l'âme.
La statue en bronze qui surmonte le monument
est l'oeuvre de feu le sculpteur Geefs. Elle est assez
semblable celle qui se dresse devant l'Université
libre, dont Verhaeghen fut le fondateur. 11 est repré
senté en pied, grandeur nature, avec les insignes de
son grade maçonnique.
Devant le monument, on avait établi une vaste
enceinte, dans laquelle ont pénétré les nombreux
maçons qui assistaient la cérémonie.
A la loge des Amis philanthropes s'étaint jointes
une députation du Suprême Conseil et de nombreu
ses délégations des différentes loges du pays. Les
plus hautes sommités maçonniques étaient présentes,
entre autres M. Bergé, grand maître national.
Monsieur Maurice Merghelynck fut élu Sous-Ljeute-
nanl le 18 mtipr de la même année et réélu le 21 Juin
1861^ 15 Mai 1870, il fut élu Lieutenant le 22 Juin
,187* les gardes le désignèrent pour commander la
gappagiuc et depuis lors il n'a cessé d'occuper Je j
de (Capitaine
Aiffci, Vage de 39 ans, Monsieur Merghel'
comptait déjà dix-sept années de grade d'officier dans la
même compagnie, et, pour les dilTérents mandats qu'il
avait remplis, il n'avait pour ainsi dire pas rencontré
- (..•liteur.
C'est que notre Capitaine entendait admirablement le
rôle si délicat et parfois si difficile, d'officier de Garde
Civique, obligé d'être ferme tout en étant indulgent,
afin d'arriver faire respecter le principe d'autorité par
des gardes, qui, dans la vie ordinaire sont ses égaux
et dont il est le mandataire.
Maurice Merghelynck savait, en outre, apprécier sa
juste valeur le grand honneur de commander des
hommes qui vous ont librement choisi pour leur chef
il était fier de son grade d'officier de la milice citoyenne;
aussi, quoique depuis quelque temps la maladie
l'empêchât d'assister aux prises d'armes de la com
pagnie, il voulut solliciter un nouveau mandat aux
élections dernières. Il ne pouvait croire, lui si jegne,
que la moi l'atteindrait aussi vite il espérait pouvoir
bientôt se remettre notre tète, et les gardes, parta
geant cet espoir bien vain, bêlas l'ont promu, pour la
troisième fois et l'unanimité, au grade de Capitaine.
C'est vous dire, Messieurs, que Maurice Merghelynck
ne comptait que des amis dans la 4* compagnie de la
Garde civique, et je puis ajouter, dans la ville d'Ypres
toute entière. D'un abord simple et facile, il inspirait
tous ceux qui l'approchaient une sympathie que des
rapports plus suivis ne manquaient jamais dè change-
en sentiments d'amitié dévouée.
11 était bon, il était généreux et doué d'un esprit
largement libéral, il se préoccupait des classes deshéri
tées du sort et prêchait d'exemple en leur tendant la
main pour les relever.
Sa mort est une perte immense pour la ville d'Ypres
et la 4e compagnie de la Garde civique portera long
temps le deuil de son Capitaine bien aimé.
Mieu, Capitaine.
Ad ii
lieu, Maurice, Adieu
Discours prononcé par M. Glorie, notaire
Reninghe, au nom des Fanfares de cette
commune.
mijnheeren,
Laat mij ook toe, in naam der Fanfarenmaatschappij
van Reninghe, een laatste vaarwel te zeggen aan onzen
welbeminden Voorzilter. Andere stemmen hebben u de
talrijke goede, schitterende hoedanigheden aangehaald
van Mijnheer Merghelynck. deze ware burger. de
volksvriend, de beschermer van kunsten, de verlichte
voorstander van ailes wat tôt het welzijn der samenle-
ving kan medewerken. Laat mij, Mijnheeren, u eenige
oogenblikken onderhouden met zijn verblijf in het mid-
den van ons. Van zijne kindsche jaren af heeft hij onze
gemeente bezocht, die weldra zijn geliefkoosd verblijf
werd. Al spoedig bemerkte hij dat iets te kort was te
Reninghe Er bestond geene muziekmaatschappij het
is aan hem dat wij het bestaan onzer Fanfaren ver-
schuldigd zijn hij richtede Maatschappij in in 1870 en
werd er weldra de V'oorzitter van, wat hij gebleven is,
tôt op het oogenblik op het welk de wreede dood hem,
veel te vroeg, helaas! aan onze liefde is komen ontruk-
ken. Zijne wijze raadgevingen werden eerbiediglijk
aanhoord, en zijn diepzinnige geest en vredelievend
karakter voorkwamen aile moeielijkheid. Zijne gene-
genheid en milddadigheid voor ons muziek kenden
geene païen: lnderdaad, wie van ons herinnertzich niet
met geluk den dag op welken wij het inhuldingsfeest
vierden van ons prachtig vaandel, deze schoone gift van
onzen geliefden Voorzilter! Samengeschaard rond deze
baitier, die in rouwgewaad gehuld, in ons hartzeer, in
onze smarten deelt, doen wij, op den rand van dit nare
graf, dat weldra uwe stoffelijke overblijfselen moet
ontvangen, den plechtigen eed, Voorzitter, ons altijd
uwe weldaden te herinueren en aile onze krachten in te
spannen om de Muziekmaatschappij, welke gij inrichtet
en beschermdet, te doen bloeien en vooruitgaan.
In mijne hoedanigheid van lid van het Scboulconti-
teit, neem .k het mij ook ten plichte, in naam der leer-
lingen van onze gemeentescholen, u den opeuhertigsten
danxuit te drukkèn voor
(|ij «i de scholen
Ja/ Mijnheer Mei
untf t de teederste
zielé lang
doéher bek
zooveel goedhi M en blfken van
te toonen en te blijven.
Vaarwel, Lieve Voorzit
zc weldaden welke
hjv
onz
elens van hi
hen'als een
vên, en zij v
zijn jegens
entelijkbeid be-
:hermer en wel-
eren u zich van
nhéid waardig
Roulers, 11 Juillet 1883.
Gouverneur,
prends la liberté de signaler
,it qui intéresse vivement les con-
et que voici f
Le Rapport sur lefe affairés communales de Roulers
1880-81; publié par l'Administration et certifié confor
me et exact, donne la page 54», le total officiel des
dépenses effectuées, pendant l'exercice de I «79, total
se chiffre par fr. 307,107-98 or, le total réel
et effectif, d'après les chiffres libellés au Rapport, ne
e qu'à tr. 207,509-68 donc une erreur de
base au calcul des balances de comptes et se retrouve,
toujours comme, fidèle et exacte, dans le rapport de
1881-82.
Vainement,la presse locale, libérale, demande l'hô-
tel-de-ville upe, explication ou une justification, l'Ad
ministration |ait la sourde oreille, son organe attitré
reste muet etunutilement,, le public attend une réponse,
que l'Edilité, koucieuse de son devoir, n'aurait pas dû
faire attendre.
Où se trouve la justification de ce manquant de
39,600 francs?
Qu'est ce que cette comptabilité fantasmagorique
Sommes-nous en présence d'une erreur Si oui,
pourquoi' la laisse-t-on subsister dans deux rapports
consécutifs?
Par quel miracle le caissier de l'hôtel-de-ville équili
bre-t-il des chiffres si discordants
Nous sommes convaincus. Monsieur le Gouverneur,
que vous saurez rappeler leur devoir des Ediles qui
publient administrativement des données aussi, fantai
sistes qu'officielles!
Contribuables, nous avons le droit de connaître la
destination donnée aux deniers publics et de deman
der compte d'agissements ou de négligences sans excuse.
Autre preuve, Monsieur le Gouverneur, du sans-gêne
et de la désinvolture avec lesquels on jongle, l'hôtel-
de -ville, avec les chiffres officiels
A la page 62 du Rapport, de 1880-81, on lit ceci
Report de la Balance de 1880 fr. 131,378-22.
Or, cette soi-disante balance, figure au compte commu
nal de 1881, page 39 (rapport 1881-82, revêtu de l'ap
probation de la députation permanente, sous la date du
25 Avril 1882); mais, les fr. 131,378-22 de 1880-81,
et sans que le rapport se donne la peine d'expliquer, ni
pourquoi ni comment, grossissent sensiblement ces
chiffres en 1881-82, (Rapport officiel) par francs
131,827-33 -
Agréez, Monsieur le Gouverneur, etc.
Suivent les signatures).
~S».S«S3--
pierre-théodore
V E R II A E G II G SI 33 E