l/acqnitlement du chanoine Bernard.
Nouvelles locales.
GARDE CIVIQUE mi'HES.
Nonvelles diverses.
Actes officiels.
Chronique Judiciaire.
Bernard est acquitté.
La justice a dit son mot sur le grand scandale
de Tournai
rnard est acquit!
tribunal déerai
pas.
re que l'intention
frauduleuse
Or, comme le fait matériel de l'enlèvement des
valeurs est établi, prouvé, acquis, avoué, reconnu,
démontré jusqu'à la dernière évidence, quelle est la
conséquence qui saute aux yeux
Celle-ci que si Bernard a emporté en Amérique
le trésor diocésain, ce n'est pas pour sed'approprier,
mais uniquement pour le cacher, sur l'ordre exprès
de ses supérieurs ecclésiastiques.
Donc, Bernard est acquitté.
Cet homme a été traqué jusqu'en Amérique cet
homme a été extradé comme un malfaiteur il a été
retenu plus d'une année en prison, pendant que M.
le procureur-général conférait avec les avocats de
M. Durousseaux, et que M. Durousseaux plaidait
New-York pour s'opposer au retour des valeurs.
Et M. Durousseaux, qui avait donné ou transmis
Bernard l'ordre dè sauver la caisse, se prélassait
mollement dans les délices de son évêché, après en
avoir dépossédé l'ancien titulaire.
11 nous semble que tout cela est grave; très grave
même trop grave pour que l'instruction ouverte
depuis Février 1881 contre levêché de Tournai ne
soit pas poussée jusqu'au bout, et ne se termine pas
dans le plus bref délai.
L'honneur du pays y est engagé il importe que
les vrais coupables s'il y en a comparaissent
devant la justice.
Le tribunal de Tournai, présidé par le très catho
lique M. Dumon, a acquitté Bernard sur la plaidoirie
de M" De Mot. et en l'acquittant, il a reconnu avec
J'honorable défenseur que Bernard n'a été qu'une
"ictime.
Mais les malfaiteurs dont il a été victime, est-ce
qu'on va les laisser tranquilles Chronique
On assure que le gouvernement aurait l'intention
de ne plus fixer l'avenir qu'une seule date d'ouver
ture de la chasse pour tout le pays. Il y a quelque
vingt ans, on ouvrait la chasse des dates différen
tes dans chaque province ce système, on a sub
stitué celui des deux grandes zones territoriales,
séparées par la Sambre et la Meuse.
Ces dates d'ouverture différentes donnent lieu de
sérieux inconvénients; elles constituent une véritable
prime pour de braconnage. C'est pour remédier
ces abus, depuis longtemps signalés, que le gouver
nement compte ouvrir la chasse partout le même
jour pour autant, bien entendu, que cette ouverture
unique ne doive pas trop nuire aux intérêts de
l'agriculture. (Meuse).
En présence de l'épouvantable désastre qui a
frappé l'île d'Ischia, et de la misère profonde dans
laquelle il a plongé une partie des habitants que la
mort a épargnés, la bienfai ance ne peut rester
inactive.
Nous rappelons nos lecteurs l'appel qui leur est
fait en faveur des victimes.
M. le baron A. de Rothschild, sur la demande du
comité de la fête au bénéfice des victimes d'Ischia,
a consenti avec le plus aimable et généreux empres
sement une avance de 50,000 francs la presse
française. Cette somme sera envoyée immédiatement
M. le préfet deNaples.
Le Chef de la Garde porte la connaissance
de la Garde Civique d'Ypres que le Concours
National de Tir la Cible s'ouvrira Bruxel
les le Dimanche 19 Août, pour finir le Mardi
28 du même mois.
Les membres de la Garde qui désirent
prendre part au concours pour la présente
année, pourront se procurer des cartes d'ad
mission chez M. Maurau, Ernest, Adjudant-
Sous-Officier.
Des règlements du Tir National sont dé
posés
1° Chez M. Ligy, A., Lieutenant-Adjudant-
Major
2° Chez M. Deweerdt, Ch., Sous-Lieutenant
la Demi Batterie;
3° Chez M. Maurau, E., Adjudant-Sous-
Officier
4° A la Société des Gardes Civiques, Tête de
Bronze, rue de Lille.
5" Au local du Tir la Cible, l'Esplanade.
Les Gardes qui désirent prendre part au
Concours sont invités prendre connaissance
du Règlement.
E. DUSILLION.
Ypres, le 12 Août 1883.
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ne:
lté!
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DEY 1ER DES ÉCOLES LAÏQUES.
Listes précédentes, fr. 39,881-47
Produit des journaux,
Boîte du Sultan,
Saumon,
121-00
19-60
14-00
Total fr. 40,036-07
Dépenses jusqu'à ce jour, fr. _37,52§^99
Reste en caisse, fr. 2,&R>-08
Pyncket,
v- Vandani!
dentellière.
Cardinael, Désiré, sans pr<
line Dekoninck, rue de Menii
profession, 85 ans, veuve'de i
Taccoen, Marie, dentellière, 34
Menin. Loontjens, Joseph, boucher, 75
Virginie Joos> rue au Beurre. Gauquif
profession, 77 ans, veuve dé Siralon Meo,
St-Jean.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin, 0; id. féminin, 1; Total, 1.
il ï'Mïrri
Trais» de plaisir pour Ostrnde.
Mercredi 4 5 Août 4 883,
Départ d'Hazebrouck 7-00 h. du matin. Caestre,
7-10. Godewaersvelde, 7-25. Abeele, 7-48. Po-
peringhe, 7-58. Viamertinghe, 8-08. Ypres, 8-20!
Zonnebeke, 8-32. Moorslede-Passchendaele, 8-42.—
Roulers, 9-00. Licbtprvelde, 9-17, pour arriver
Ostende 10 h. 15 m. du matin.
Départ d'Ostende par les mêmes lignes, 9 heures
du soir, pour arriver Hazebrouck 12 h. (minuit).
Prix des places. Aller et retour.
Ie cl. 2* cl. 31" cl.
D'Hazebrouck, Caestre et Godewaers-
veldefr. 6-50 5-00 3-50
D'Abeele et Poperinghe 6-00 4-50 3-00
De Viamertinghe, Ypres et Zonnebeke 5-00 4-00 2-50
De Moorslede-Passchendaele 4-50 3-50 2-25
De Roulers3-40 2-50 1-70
De Lichtervelde 2-50 1-80 1-25
TIR NATIONAL CONCOURS DE 1885.
Le Chef de la Garde,
On télégraphie de Verviers, 41 Août, que cette nuit
une tentative avortée de vol a été commise la Banque Mo-
dérie en cette ville. Les voleurs ont tiré des coups de feu
contre la police, qui a procédé l'arrestation immédiate de
deux complices, des Anglais descendus depuis quelques
jours l'hôtel des Pays Bas, un des premiers hôtels de la
ville.
Mercredi soir, Walkanstowe, près de Londres, un
forgeron a noyé dans une citerne trois de ses enfants âgés de
trois ans et demi, deux ans et demi et un an et demi. Puis
il a assommé, en présence de leur mère alitée, ses deux
derniers enfartts, deux jumeaux âgés seulement de sept
joursî 4fcjvant le juge d'instruction, l'assassin a déclaré.'qu'il
avaj^tuô'ses enfants pour- en finir avec la misère.
i— (Jh^crit de Wetteren
Une ayilosion s'est produite Vendredi la poudrerie
JSjyaler située au hameau Tèn Eede. Vers six heures du soir
une formlaabl^détcinna jh a jeté la panique dans cette lo-
villages limitrophes. Un moulin lisser
venait de sauter. Heureusement, part
qui sont assez considérables, aucun ac-
r. Depuis quelque temps, chaque ou-
surveillance de deux moulins. L'ou-
mlin sauté venait g peine de quitter
ïidre son autre moulin, quand l explo-
est* produite, et il doit la vie cette circonstance for-
r
m bande des èolears unversois.A propos de l'ar-
quatre individus, nous apprenons, dit 1 "Opi-
tre autres révélations qu'ils ont faites la
en est une d une gravité telle que nous n'hésite-
publier si nous ne la tenions d'une source cer-
Le lendemain, de la nuit où le vol fut commis chez Mme
veuve Coen, rue Quellin, lés voleurs partirent par le pre
mier train pour. Bruxelles. Arrivés dans cette ville leur
premier soin fut de présenter en vente chez un agent de
change, douze des lots qu'ils avaient volés. L'agent de
change accepta les lots mais sous un certain prétexte, il dé
clara qu'il ne pouvait en ce moment payer qu'un acompte
de300 fr., en priant le vendeur de revenir l'après-midi,
lui promettant alors de payer intégralement les douze lots.
Le vendeur accepta et revint dans l'après-midi chez l'agent
de chahg£ pour toucher le reste de l'argent qui lui était dû,
mais peine était-il entré que le changeur le prit par le col
let et lui cria,avec une voix qui n'admettait pas la réplique:
Ah mon gaillard, les lots que vous m'avez vendus ce ma
tin proviennent de vol vous allez immédiatement me ren
dre les 300 fr. que je vous ai payés, plus 48 fr.
Le voleur, qui se croyait pris, remit les 348 fr. l'agent
de change et prit la fuite. Celui-ci, au lieu de dénoncer ce
fait la justice, s'est tu et a enfermé les lots dans son
coffre-fort. Les lots en question ont été saisis, Mercredi, lors
de la visite faite par le parquet de notre ville Bruxelles
et, si nos renseignements sont exacts, procès-verbal aurait
été dressé charge de l'agent de change.
Echè du Parlement).
Le Moniteur annonce qu'un concoure sera ouvert au
ministère de la guerre, dans le courant du mois d'Octobre
prochain, pour l'obtention des places vacantes d'employé de
2e classe.
Les jeunes gens appartenant la carrière civile, âgés de
20 ans au moins et de 28 ans au plus, qui voudront pren
dre part ce concoure, devront se faire inscrire, avant le 1'
Septembre prochain, au secrétariat dudit département.
AVI S. J'ai l'honneur de porter la connaissance
du public qu'à la demande d'une grande partie de ma
clientèle je me tiens tous les première Mardis du mois,
l'Hôtel de la Tête d'Or, Ypres, sa disposition pour
prendre mesure de chemises et recevoir les ordres qu'on
voudra bien me remettre. Je me charge également de la fa
çon pour les personnes qui auraient des toiles et madapo-
lams me confier. Garantissant la bonne coupe et les bons
soins, un prix défiant toute concurrence.
DESMET-CANNQÛDT,
Chemisier.
Pension. Une pension annuelle et viagère de
137 fr. est accordée Madame Ferrand, veuve de Van
Elslande, en son vivant professeur de musique l'école
primaire de filles, Ypres.
Par arrêté royal du 9 Août, M. Vervoort est nommé
commisaire de police de la ville de Dixmude.
AFFAIRE BERNARD.
Voici le texte du jugement rendu par le tribunal
correctionnel de Tournai et acquittant Bernard
Attendu que la prévention mise charge de Léon
Bernard est d'avoir, au cours des années 1881 et 1882,
dans l'arrondissement de Tournai et en Amérique,
frauduleusement soit détourné, soit dissipé au préju
dice d'autrui, et notamment au préjudice de l'évêque
de Tournai ou de toutes autres personnes publiques ou
privées, des effets, deniers, fonds, valeurs, titres et
pièces, d'une valeur totale d'environ cinq millions de
francs, qui lui avaient été remis la condition de les
rendre ou d'en faire un usage ou un emploi déterminé;
Attendu que le prévenu comparaît après avoir
été extradé de la Havane (possessions espagnoles) sur
un mandat décerné le 3 Juin 4882, par M. le juge
d'instruction Bonnet, et visant la seule prévention
d'abus de confiance ou de recel commis en Belgique
Attendu que l'extradition ne peut avoir lieu pour des
faits déterminés par la loi qu'autant que ces faits ont
été commis sur le territoire de l'Etat qui rélame, et que
le prévenu extradé ne peut être jugé qu'en ce qui con
cerne l'infraction pour laquelle il a été extradé que
ces principes sont consacrés par l'article premier de la
loi du 15 Mars 1874, l'article 12 de la loi du 47 Avril
1878, ainsi que par le traité d'extradition avec l'Es-