EXTRAIT. TOESLAG Oproep van erfgenamen. Bibliographie. ftotaris Laurent PROOT. In Wpumefii. In Zarren. 5 centiercen. r lu nmÊksB M m Par jugement du Tribunal de pre-' mière instance d'Ypres, siégeant en| Florentine-Josephe Beghin, gebo- matière commerciale, en date du huit n Moescroen, den 19" Pluviôse Août 1883, la dame Anne LICKE.I. T/TrT veuve de Charles Duthoit, négociant Jaar VIII, dochter van Gheluwe, A été déclarée en état de faillite. M. le Juge Dusillion a été nommé Juge-Commissaire, etMue Courouble avocat-avoué Ypres, curateur. Le tribur.al a fixé l'époque de la cessation des paiements au premier Mai dernier. Les créanciers sont priés de faire leur déclaration de créance au greffe avant le vingt-huit Août courant. La clôture du procès-verbal de vé rification de créances est fixée au dix-sept Septembre et les débats sur les contestations au cinq Octobre, chaque fois dix heures du matin, l'auditoire du Palais de Justice Ypres. Jacobus-Josef Begliinoverleden te IJper, den 4" Nivôse jaar XII, En van Angeia Claus, overleden te Kortrijk, den 4" Oogst 1846; Weduwe: in Ie huwelijk van Pe- trus D'Haeyere, In 28 huwelijk, van Louis Notte baert, is overleden te Sweveghem, den 15° Januari 1878. De erfgenamen (vaderlijke zijde) van gezegde Florentine-Josephe Be ghin, worden verzocht van zich te doen kennen ter studie van den No- taris VANDEVÉNNE.te Sweveghem. De erfgenamen van moederlijke zijde zijn gekend KANTOOR TE W 0 UMEN. VRIJDAG 17" AUGUSTI 1883 om 3 ure juist namiddag, te ZAR- REN, ter herberg Zarren-Linde nabij 't dorp, van In Clercken. Eene schoone HOFSTEDE en H. 16-27-15 C. ERF, oost nabij 't dorpnabij den steenweg van Clercken naar Poelcappelle. Gebruikt door Au gustin Wullepit -Vandamme mits 1,837 fr. 's.jaars. Een 9cbj5on grpot WOON- HUIS, m<# ilanbotorige ggbou- wenywelgèkalantbn KOO.RN- WfNDMpLRIS en H, l-7q-42 C.%F noôrd bii 'tdorp lanas den èteenifeg. -ÉM^nri en oeb?dikt fW cis Mortier-Bauden, tôt 1 October 1884. Een WOONHUIS met GRAAN- SCHUUR en H. 0-08-72 C. ERF, bij 't dorp, langs de Hillestraat. Be- woond en gebruikt door David De- volder, tôt 1" Mei 1884. Een HUIS van twee woonsten en H. 0-14-20 C. ERF, in 2 koopen, ge- huchte Zarren-Linde. Gebruikt door Karel Desodt en Louis Joseph, tôt 1" Mei 1884. H. 2-46-30 C. ZAAILAND, in 4 koopen, gebruikt door Karel Ver- brugghe, weduwe David Willaert Louis Dewilde, Hypolithe Vanhove en CharlesVansteenkiste, tôt ln October 1884. pagne, du 17 Juin 1870, étendu ses provinces d'outre- mer, ainsi qu'il résulte de la circulaire.de M. le ministre de la justice du 22 Juin 1882; j| Attendu que le tribunal est dès pour statuer sur lés faits charge du prévenu qui auraient été commis en Amérique. 2B En ce qui concerne.(a prévention relative aux faits commis en Belgique Attendu qu'il u'est pas établi que le prévenu, au moment où il emportait hors du pays les valeurs, titres et papiers qui lui'étaient conliés^ad agi avec l'intention frauduleuse de se les approprier Attendu qu'il résulte, au contraire, ce l'ensemble des faits révélés, tant par l'instruction que par les docu ments versés au procès, que le prévenu en éloignant les valeurs qu'il savait menacées de revendications a pu croire, de houne toi, agir en exécution de son devoir et en conformité des intentions de ses supérieurs Attendu que notamment le témoin Du Rousseaux a reconnu avoir donné au prévenu l'ordre de mettre les valeurs en lieu sûr, sans pouvoir affirmer s'il a précisé qu'elles 'devaient rester a Tournai Attendu qu'il est également établi qu'il a étéVerhis au prévenu, par le secrétaire général Bouvry, un extrait conforme d'une lettre adressée aux .vicaires généraux du diocèse de Tournai en Novembre 1879, par M. Vanutelli, nonce apostolique Bruxelles, rela tive au danger que courait la caisse diocésaine, ledit extrait ainsi conçu Son Eminence (le cardinal secrétaire d'Etat) me charge de vous déclarer que si le danger que vous avez signalé devient imminent, le St-Père vqus autorise prendre avec prudence et fermeté la fois, les mesures les plus efficaces pour l'éloigner Attendu que cet extrait trouvé parmi les papiers sai sis sur le prévenu en Amérique, en même temps que l'original même de cette lettre, concourt il prouver la mission qui lui était imposée qu'il est difficile en effet de concevoir quel autre titre, ces pièces se seraient trouvées en sa possession Attendu que les doutes sérieux que font naître les faits ci -dessus sont corroborés par le soin mis par le prévenu emporter et conserver les livres et docu-' ments établissant la destination des valeurs, par la lettre de Douvres du 4 Juin 1881, par le silence de l'évêque et l'absence de toute plainte, ce qui serait inexplicable s'il a^ait cru avoir faire un caissier infidèle, et enfin par les termes mêmes des lettres adressées par lui au prévenu le 7 Juillet 1881 par l'in termédiaire du chanoine Dubois et l'abbé Prestau, vicaire-général New-York, le 10 Décembre 1881 Attendu au surplus qu'en admettant même que le prévenu se soit trompé sur les intentions de ses supé rieurs, et se soit laisser entraîner par un excès de zèle dépasser son mandat, il n'en résulterait pas l'inten tion frauduleuse qui, en matière d'abus de confiance, doit se manifester par des faits incontestables et par des actes noD équivoques. Par ces motifs Le tribunal, Ouï, M. Geoffroy, procureur du roi, en son réquisi toire et M" De Mot, conseil du prévenu, en ses moyens de défense, prononce l'acquittement du prévenu en ce qui concerne le délit d'abus de confiance commis en Belgique et se 4éclareime< les faits relevés sa charge cor en Amérique. .1 ppur statuer sur ivant été commis mis en liberté, n'a pas assisté jui prononçait son acquitté es de la salle il audience, dans tenus. Aussitôt que la bonne il passa dans le cabinet de Bonnet. Nous empruntons vants Bernard, actuel la lecture du jûg ment. Il se ienaî l ésé- véê lui fut anti i». jc ju8H d'instruc ^HaMftnquajitaihè de personnes stationnent devant fa survient M. Duin<>m, ic.-président du tribunal, qui fait évacuer le palais de justice,Mais il est des grâces particulières pour les journalistes et, en com pagnie d'un de nos confrères, nous pénétrons dans la chambre où se trouvait le chanoine- Bernard- Celui-ci ne s'était pas opposé cette entrevue. Dgs qu'il nous aperçoit, il s'avance vers nous, la figure souriante. Messieurs, je suis bien content du résultat de l'affaire. Ce matin j'avais un peu peur, mais j'ai été rassuré bien vite. Ce n'est pas malheureux, après qua torze mois de détention préventive. Que comptez-vous faire, maintenant Je vais rentrer dans ma famille, Gerpinnes. Je serai bien heureux de revoir mon père et mon frère. Tout prés de M. Bernard nous lemarqudns M. Bon net, juge d'instruction. Voilà l'ennemi, dit le chanoine en le désignant, et il sourit. Permettez, répond vivement M. Bonnet, je n'ai fait que mon devoir en instruisant contre vous. Dans l'entre temps la nouvelle de l'acquittement s'est répandue en ville. Les curieux ont fait le tour du palais et sont venus s'installer derrière le cabinet de leur place ils ne peuvent apercevoir que la silhouette du chanoine, parlant et gesticulant avec vivacité, mais cela leur suffit. La voiture cellulaire attendait devant la porte du Palais. Toutefois le chanoine Bernard est sorti d'un autre côté, laissant une partie des badauds courir après la voiture quand elle a regagné la prison. D'aucuns, plus malins, avaient compris que la présence du véhi cule n'avait qu'un seul but: leur donner la change, et ils avait rejoint en courant le chanoine qui se dirigeait pédestrement, en compagnie fie M" De Formanoir. vers la prison cellulaire. Là. il a fait ses adieux au direc teur M. Rayeniaekers, au chef-garde et son gardien, en les remerciant tous des égards qu'ils n'ont cessé de lui témoigner pendant la durée de sa longue détention. M. Sylvain Bernard, son frère et sa sœur, M"e Léonie Bernard, étaient également là. On s'est rendu ensuite l'hôtel des Neufs Provinces, près de la gare M" De Formanoir et son client y ont dîné ensemble, dans un cabinet particulier. C'est la soupe de la liberté, s'est écrié l'ancien secrétaire de l'évèché, et je la mange avec plaisir. A la gare, plusieurs personnes sont venues lui serrer la main. Le vendeur du clérical Courrier de l'Escaut, organe de l'évèché, criait l'affaire Bernard Voyons cela, dit le principal intéiessé, avec enjouement. a Kh voyez Pendant le voyage, M. Bernard n'a "cessé de causer. On a parlé do mon voyage, aux chutes de Niagara comme d'une folle dépense, a-t-il dit notamment, bien col* m'a coûté 25 fr., en classe Vous vc que je jetais l'argent par les fenêtres. Plus loin M. Pivet n'est pas%m méchant homme, bien qiiè M* Dé Mot l'ait assez mal arrangé dans sa plaidôirie. C'est un de mes anciens élèves mais ce n'a jamais été un cerveau extraordinaire. L Plus loin encore Je suis fatigué de mon long em prisonnement. Je vais me reposer pendant une huitaine de jours; puis me remettre vigoureusement aintravail. Je ne rentrerai pas dans le diocèse de Tournai avant plusieurs années la position serait aussi embarras sante pour moi que pour l'évêque. Le chanoine Bernard a parlé aussi d'une relation de voyage écrite en Amérique et qu'il a jetée dans le Gulf-Stream, pendant la traversée; de sa visite au Times de Chicago; du système d'annonces des journaux qu'il trouve plus rationnel eu Amérique qu'en Lurope. Le prononcé du jugement a été accueilli avec un calme parfait par le nombreux public qui remplissait la salle d'audience. Le chanoine Léon Bernard a été mis immédiatement en liberté. Il est parti pour Bruxelles par le train express de 3 h. 21. Il s'est rendu aussitôt chez Me De Mot. Il est descendu l'Hôtel aé Suèdeoù il passera la nuit. Le lendemain il se rend dans sa famille Gerpinnes. Le tribunal de Huy a rendu son jugement dans le procès intenté la Gazette de Huy par M. Provis,cu ré de Filée. La Gazelle est condamnée payr il. Provis la somme de deux cent francs et insérer une fois le jugement dans le Courrier et dans la Gazette. Le jugement se base pour refuser l'enquête demandée, qui devait prouver la réalité du langage imputé au cu ré. sur ce qu'un ministre du culte n'est pas un fonction naire public. La Gazette annonce qu'elle va examiner s'il n'y a pas lieu d'interjeterappel de ce jugement. BIBLIOTHÈQUE GILON Une seconde édition de l'ouvrage: Ce que peut une jeune fille, par Van Driessche, traduction de M. Barlet, vient de paraître. 1/Illustration Européen ne, (ÎOfr. 50 franco paraît). Sommaire du N" 41 Gravures Le Pavillon du Roi l'Exposition d'Amster dam. Le Peintre du Village,d'après M. L.Eygert. Une surprise sous Bois, d'après M. Wese. M. le Bourgmes tre. Texte Nos Gravures Chronique deçà delà. Ex cursion travers de l'Eifel. Derrière une Cloison. Nou velle. Le Revolver. Ce qu'on n'oublie jamais. Fable. Les Blancs Garçons. Roman Irlandais. On s'abonne au Bureau du Journal. POUR EXTRAIT Le curateur, J. COUROOBL.E. VAN DEN Iladr ingesteld fr. 37,1 OO. Maar ingcgteld fr. 6.950. Maar ingesteld fr. ROO. Maar ingeateld fr. 2,650. Jîaai-ingesteld fr. <>,850. Itml Uni: l'a» herten af kmm Mien «fr T'attelle rtrr rertrekiirrn «mm th llfg ftrftonirn tri* «mm om» blart mmm den prijt «mm

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 3