W 1 Nouvelles locales. GARDE CIVIQUE D'YPRES. Nouvelles diverses. Le Chef de la Garde porte la connaissance de la Garde Civique d'Ypres que le Concours National de Tir la Cible s'ouvrira Bruxel les le Dimanche 19 Août, pour finir le Mardi 28 du même mois. Les membres de la Garde qui désirent prendre part au concours pour la présente année, pourront se procurer des cartes d'ad mission chez M. Maurau, Ernest, Adjudant- Sous-Officier. Des règlements du Tir National sont dé posés 1° Chez M. Ligy, A., Lieutenant-Adjudant- Major 2" Chez M. Deweerdt, Ch., Sous-Lieutenant la Demi Batterie; 3° Chez M. Maurau, E., Adjudant-Sous- Officier 4° A la Société des Gardes Civiques, Tête de Bronze, rue de Lille. 5° Au local du Tir la Cible, l'Esplanade. Les Gardes qui désirent prendre part au Concours sont invités prendre connaissance du Règlement. E. DUSILLION. Ypres, le 12 Août 1883. L'architecte MW inders, ieçoit les félicitations du gouverneur et de MLambermont. Lo banquet, en l'alsence de M. le Bourgmestre, était presklé par M. Vandertaelen.il y avait environ cent dix convives. Au dessert, M. Vaudertaelen, au nom de la ville l'Anvers; a rappelé le rôle prédomidant joué parLéo- ald 1" dans l'affranchissement de l'Escaut. L'orateur it Léopold ÏJ, continuateur de la tra'ditïorf libérale son père a été le modèle en Europè. Il boit ensuite nu} souverains et chefs d'Etat étrangers qui ont con- ivec bienveillance au rachat du péage de'l'Escaut. Fille Luiuley répond au nom du corps diplo- l 'libérale.C'està cette j hommes d'Etat les plus remarquables. dû, en grande partie, les cr. j institutions et sa bgillaub d'historiens, "de poètes, dont |iar le plus pur et le plus an' Que l'on maintienne donc I sir Saville Luratey, le comte Cbotek, d'une voix vibrante, boit la prospérité du port et de la ville d'Anvers. Le L"" de Vrière est ensuite unanimement applaudi, lorsqu'il souhaite Anvers de devenir tous les points de vue de la civilisation, une des villes les plus impor tantes de l'Europe. Le toast du baron de Vrière est vraiment caracté ristique. Pénétré d'une reconnaissance personnelle envers la ville d'Anvers, il se fait l'organe de tous pour exprimer les sentiments inspirés par l'accueil affable fait aux invités par cette grande cité. Venant quel quefois dans cette ville, il a été témoin des efforts qu'on y accomplit pour faire d'Anvers la cité la plus considé rable de l'Europe. Il peut attester que tous les travaux qui s'exécutent Anvers ont un cachet de grande con ception: ils accusent une grande énergie et un sentiment puissant de patriotisme. Aussi la joie de l'orateur a-t-elle été grande, lorsque la ville l'a invité la solennité de ce jour. Elle a été grande parce que, ces yeux, la prospérité de la Belgique est intimement liée celle d'Anvers. Elle a été grande parce que sur le mo nument commémoratif sont gravés les traits de l'homme d'Etat le plus pur qu'aucun Etat ait possédé: Charles Rogier, Vous l'avez connu s'écrie-t-il, vous l'avez aimé Sa joie a été grande, enfin, parce que son ancien ami et estimé collaborateur, dont le nom se rattache tout ce que la Belgique a fait <le grand dans le domaine la diplomatie étrangère, M. Lambermont, dont l'infatigable labeur a laissé des traces dans tous les actes de la Belgique, a été hautement honoré par la ville d'Anvers. Aussi boit-il, avec une satisfaction toute particulière, l'administration communale de cette cité et particulièrement M. lechevin Vandertaelen et il espère que la métropole belge des arts et du com merce deviendra, sous tous les rapports, une des villes les plus considérables, les plus importantes, les plus respectées de l'Europe et du monde entier. A ce toast superbe, qui est vivement acclamé, il ne restait plus rien ajouter. L'assistance, après de cha leureuses acclamations, s'est dispersée, le corps diplo matique ayant donné le signal de la retraite. La fête de ce jour a été réussie en tous points. Elle ne peut que resserrer les liens de sympathie entre la Belgique et les nations étrangères. La distribution des prix aux élèves de l'Athénée Royal et de l'Ecole Moyenne de l'Etat a eu lieu aux Halles Mardi dernier. A 10 heures, MM. les Membres du Bureau Administra tif conduits par leur Président, M. le Bourgmestre Vanheule, et accompagnés de nombreuses notabilités judiciaires, administratives et militaires, prenaient place sur l'estrade; citons spécialement M. le Cheva lier Hynderick, conseiller la Cour de Cassation, qui, depuis de longues années, honore fidèlement de sa pré sence cette intéressante cérémonie. Le discours d'usage a été prononcé par M. Spineto, professeur de 3* latine. Il avait choisi pour sujet le rôle des lettres dans l'enseignement. Par une analyse succinte des chefs-d'œuvre de l'anti quité qui font l'objet de l'élude des jeunes humanistes, l'orateur a montré d'abord qu'ils sont autantjd"éclatants reflets, de peintures vivantes des sentiments les plus nobles, les plus généreux de la nature humaine. Et fidèles la mission de toute littérature nationale digne de ce nom, les littératures anciennes nous rappel lent en même temps les devoirs qui nous incombent, surtout l'amour de la patrie. En donnant au jeune hom me une suite non interrompue d'exemples précieux d'abnégation envers le pays, elles lui offrent des leçons éminemment utiles au point de vue social. L'antiquité est une haute école de morale et de patriotisme. i Se bornant effleurer les points de vue utilitaire, étymologique, qui sont d'ailleurs les petits côtés de ta question, et abordant le point capital de sa thçge, M. Sptneto s'est attaché établir que, les éludés humani taires ayant pour fin éminente de développei^s facial- tés .nuées qui constituent l'intelligence et:£db faciliter ainsi aux jeunes gens l'accès des études supérieures, les ;diomes classiques de l'antiquité surtout sont aptes réaliser ce but essentiel des humanités. les nations les plus civilisées ont toujours fait de 'étude des littératures anciennes le fond de l'édAttion études humanitaires et qa jeunes esprits aux sublimes de l'antiquité classique. Ce discours très étudié, nqu tention sympathique de l'auditi ses applaudissements l'honoi Voici la liste des cellence Section mqyenne, le que se sont formés leurs itingués, leurs écrivains les Belgique elle-même leur a de ses admirables de de-littérateurs, sont inspirées itriotisme. res.com me base des tinue initier les çhefs-d'qeuvre fai&t} a cap 'e qui n'a pas obtenu les prix d'ex- Descamps, Yander- cruyssenDebrouckere 2* classe jferborgh, Vande- niate, Vmck, Vallaeys; 3' classe: Abeele, Jausens, Vandenabeele. Section professionnelle, 5e classe: Dhoine. Ver- meirsch, Bonnet, Itabau; 2° classe Coùne^ Bartier. Section des humanités5" 'Justice, Nolens, Nolf; 4e A. Vandenwegbe, Justice 4* B. Descamps; 3' De- houck; 2* B.Rifflet; 2"D. Vandelanoitte. Ont obtenu le diplôme de sortie Ecole Moyenne Abeele et Jansens, avec le plus grand fruit; Vandenabeele, avec grandirait; Beel, avec fruit. Rhétorique latine Laheyne, avec fruit. Conroui'S ^éiu'i'al En 4* professionnelle* au concours de flamand, sur 173 concurrents, l'élève Kint a obtenu la 2" mention honorable. En Rhétorique latine, pour l'ensemble des matières, sur concurrents, l'élève Gorrissen a obtenu le 5' accessit. Ces deux jeunes gens sont venus recevoir des mains de M. le Bourgmestre la récompense spéciale qui leur a été décernée par l'Administration Communale; l'assem blée a fait aux lauréats une chaleureuse ovation. La distribution des prix aux élèves de l'école primaire supérieure de demoiselles, dirigée par M'1" Vanderhae- ghen, est fixée au Mercredi 29 courant, A 3 heures. Dimanche, 19 c', il n'y aura pas de Concert au local d'été do la Concorde. irs tau 'édAil TIK NATIONAL. CONCOURS DE 1883. Le Chef de la Garde, Accident de chemin de fer Weerde. Un terrible accident.s'est produit, pendant la nuit de Jeudi, vers 1 h- 30, sur la ligne d'Anvers Bruxelles. Le train express créé depuis le 4 Août pour faire le servi ce direct entre .Amsterdam et Paris, marchait pleine vitesse entre les stations de Weerde et de Malines, lorsque 2,300 mètres environ de la dernière de ces deux gares, il a été J prendre en queue le train de marchandises 3138, d'Erque- i liiHkes .ii Envers;, ce train, bloqué au block-système n° 7, vers Malines, n'était? pas dit-on, couvert par le block 6, précédent, en venant de Bruxelles. des plus violents. La locomotive 401, du a littéralement réduit en morceaux le du train 3158, fourgon dans lequel, fort se trouvait personne. Le chef-garde en ide temps auparavant. ||als ou fermés qui suivaient ce fourgon et uni chargement de glaces, de laines, etc., ont été complètement mis en pièces. La locomotive, en montant sur la queue du train n° 3158 a eu sa cheminée enlevée; sa soupape de sûreté est forte ment endommagée, sa boîte fumée est défoncée et sa tra verse et ses buttoirs sont enlevés. L La locomotive, le fourgon et une voiture ont été jetés sur le côté t ont brisé les tils télégraphiques sur une grande étendue. L'accident ne se borne malheureusement pas ces dégâts. Le machineste de l'express, Mesmaekeis, a été tué sur le coup. On n'a pu retirer son cadavre de dessous les débris de la machine que plusieurs heures après le catastrophe. Le malheureux était âgé d'environ 30 ans. Le chauffeur Meskens a eu la jambe gauche cassée; il souffre horriblement. Le chef garde du train des voyageurs, M. Modérée, du dépôt de Mons, a une côte fracturée et de gravés contusions la poitrine et au ventre, et deux serre- frein ont reçu quelques contusions sans gravité. Ces blessés ont été transportés l'hôpital de Malines. Aucun des voyageurs, au nombre d'une vingtaine, n'a été atteint sérieusement. Deux ou trois d'enlre-eux ont été légè- ment contusionnés. Un voyageur qui dormait dans son wagon-lit a été jeté au- delà de la voie dans la boue. Quant au personnel du train de marchandises, il n'a pas souffert. Le train express était composé d'un fourgon français et d'une diligence de la Compagnie du Nord, de deux voitures hollandaises et d'un fourgon de queue de l'Etat belge. Les deux voitures hollandaises ont subi de fortes avaries. L'aspect, sur les lieux du sinistre, était navrant. Le long du raihvay, on voit des débris des trois ou quatre wagons et du fourgon de queue du train 3158 plus loin se trouve la caisse de la voiture de tète du Nord-Français, une diligence entièrement détruite et séparée de son train de roues, qui gît quelques pas de là. C'est le sous-chef de service Malines qui, s'inquiétant du retard de l'express, bien qu'aucune dépêche de service ne lui eût été envoyée, a signalé le premier ce retard. On est allé alors aux informations, et bientôt on apprenait, la gare de Malines, l'affreux accident. M. le chef de station de Malines s'est alors rendu sur les lieux avec du personnel, et il a organisé les premiers secours en attendant ceux de Bru xelles (Nord). Les deux voies ont été obstruées jusque avant-hier, vers 3 heures de relevée le service entre Bruxelles-Nord et Anvers en a considérablement souffert. Les express, dans les deux sens, ont été dirigés par Louvain, tandis que les trains de banlieue faisaient la navette entre Bruxelles Nord, d'une part, et Malines,d'autre part, et les lieux de l'accident! Le service a été complètement rétabli vers 3 heures de relevée, heure laquelle la locomotive de l'express a pû être ramenée aux ateliers de l'arsenal de Malines. Le service de déblaiement a été dirigé par M. De Paepe, chef de service des voies et travaux, M. Marchai, inspecteur, et M. Bury, ingénieur en chef du service de la traction. Le parquet de Malines a fait, avant-hier après-midi, une descente sur les lieux de l'accident, et le préposé la ma nœuvre du block-système, qui a avoué s'être endormi son poste, a été arrêté et écroué immédiatement. Une enquête administrative est ouverte en même temps qu'une instruction judiciaire. Une foule de curieux n'a cessé de stationner sur les lieux, bravant les averses qui se sont succédé pendant toute là journée. La situation du chef de train Modérée et du chauffeur Meskens est grave. Il sont soignés par le docteur Legrand et deux des ses confrères. Dernières nouvelles. La rumeur publique avait exagéré les proportions de l'accident de Weerde. Une seule personne a été tuée trois ont été grièvement blessées. L'accident est arrivé vers deux heures du matin le train avait quitté Bruxelles vers 1 h. (15 il a tamponné le train de marchandises 3558, entre Weerde et Malines, près de la campagne de M. Verhaegen, bourgmestre de Malines. Le machiniste a été tué sur le coup il se nommait De Mes- maeker et était âgé de 50 ans le chauffeur a été griève ment blessé le chef garde a eu le9 deux jambes écrasées les deux gardes ont été fortement contusionnés. Il y avait 22 voyageurs dans le train, aucun n'a été bles sé. L'un d'eux dormait; il n'a été éveillé qu un quart d'heure après l'accident. La voie a été obstruée pendant une bonne partie de la matinée plusieurs wagons ont été jetés dans les champs avoisinants. L'Écho de la Bourse, 102, Marché-aux-Herbes Bruxelles, paraît trois fois par semaine. C'est le journal fi nancier le mieux informé et le meilleur marché, 156 n"8 5 francs par an. Les modifications suivantes ont été introduites dans le service des trains de voyageurs, partir du 15 Août. Le train partant de Cortemarck pour Ostende 5 h.

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 2