Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
Beaux Arls.
Bibliographie.
- - fi
Sous ce litre Un nouveau scandale nous
lisons les lignes suivantes dans XCpimgn libérale de
Namiir, lignes que nous ne reprod||HHE&ra|^
toutes réserves:
L'épiscopat belge aura été durement éprouvé en
ces derniers temps.
Un de nos aini^, bien informé, nous apprend
que trois millions viennent de disparaître de la caisse J
d'un de nos évêçbés.
Qu'est ce que cela signifie
Serait-ce une contagion 1
Toute la presse ne tardera pas s'occuper de
cette affaire, et bientôt nous aurons li s renseigne
ments les plus précis.
En tous cas, ça va bien, mais très bien
Les fêtes nationales ont commencé Samedi 21,
Bruxelles, par la réception des tireurs étrangers et
par une retraite aux flambeaux.
Les groupes de tireurs étrangers sont fort pm
nombreux, au dire de tous les journaux bruxellois
les rifleinen ne sont pas plus d'un cent, les hollen-
dais sont venus 250 environ; les français, repré
sentés par un peloton de 25 canonniers lillois, com
mandé par le capitaine Ovigneur, |ont obtenu un
grand succès il y avait aussi la réception des
tireurs allemands et suisses.
Au lunch qui a eu lieu l'IIôlel-de-Ville, M. Buis,
bourgmestre de Bruxelles, a souhaité la bienvenue
aux étrangers en allemand, en anglais, en hollendais
et en français; cette délicate, attention que tous les
bourgmestres ne peuvent pas se permettre, a pro
duit le meilleur effet.
La réception a été grandiose le Champagne a
circulé en abondance et les étrangers par d'organe
de leurs chefs de groupes ont répondu avec effusion,
pour remercier la Belgique de l'hospitalité qu'elle
faisait ses hôtes au sortir de l'Hôtel-de-Ville ils
ont trouvé toute la ville illuminée en leur honneur.
Uiv temps splendide a favorisé cette première
journée qui promet un succès complet par toute la
durée des fêtes.
Lp bal de la lliiiiiiciic «lu Lundi SO Août.
Les grands escaliers conduisant au balcon ont
été garnis, pour la circonstance, de plantes, de-
trophées d'armes et d'armures qui sont du meilleur
effet.
M. Reisse, président de la Société de la Grande-
Harmonie, en grande tenue de lieutenant d'artillerie
de la garde civique, reçoit, en attendant le Roi, les
invités dans le foyer, transformé en buffet.
On entre par les portes du foyer; les autres com
munications sont fermées par de grandes draperies
de velours rouge, devant lesquelles l'on a placé des
armes anciennes et modernes disposées en faisceaux,
des tambours, des armures moyen âge, etc.
La salle a sa décoration ordinaire.
L'aspect de la scène seul est changé; au fond,
sont disposées de grandes glaces eseadrées de plan
tes et de fleurs; au milieu l'on a installé une fontaine
plusieurs gerbes éclairées par de multiples cou
leurs; l'excellent orchestre de M. Sennewald est là.
On s'écrase 9 h. 35, au moment où les riflemen
et les Ecossais font leur entrée et où les violons s'ac
cordent.
Le Roi arrive 10 heures précises.
Sa Majesté est reçue par MM. Buis, président
d'honneur de la Grande-Harmonie Reisse, prési
dent Lambert, vice-président des membres de la
commission, la plupart en tenue de garde civique
les membres de la commission des fêles. Le Roi est
conduit la loge royale éclairée giorno.
Son entrée est saluée par des acclamations et les
accents de la Brabançonne.
Foule dans la salle. Les demoiselles, toute en toi
lette blanche, ont pris place au premier rang. Les
mamans sont derrière, et la plupart en toilette noire.
Les loges et le balcon sont révervés aux membres
du corps diplomatique, aux généraux, aux otti-
L
I
cier supérieurs de la milice citoyenne.et leurs da-
vfei
is ont euleur complément par
mné la Bourse, par un bal
itre de la Monnaie, par des
cheval et |pied» etc.,
depuis longtemps d'aussi
belles dans notre capitale tout le monde est satis
fait et le commerce bruxellois a dû faire d'excellentes
mes.
Les fêles nalio
un grand banqu
splendide donné au
manœuvres pour
etc. Bref, on n'
Société de tiardus Civique* tl'VpreN.
8* Tir de la période d'été. 14 Août 1883.
Aux points.
1. Swekels, L
3 6 4 5 4 27
- i
DENIER DES icOI.ES LAÏQUES.
Listes précédentes, fr. 40,036-07
Un anonyme, 20-00
Partij schuiftafel in den Gouden Mortier de
Zondagmannen krijgen den klop van de Vrij-
dagmannen, 0-70
Omdat de knaap zegt poddomme me zijn
verloren, 0-30
Concert van Breine in de Leliën, 0-66
Total fr. 40,057-73
Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 37,539- 59
Reste en caisse, fr. 2,518-14
2. Santy, H.,(hors concours) 4 4 5 5 3 4 25
3. Dumon, A., 1 3 5 4 5 3 (6) 21
4. Boedt, L., 5 5 5 2 3 1 ài 21
5. Candaele, 2 3 3 5 4 3 (3) 20
6. Ligy, F., 4 5 2 2 4 3 (1) 20
7. Ligy, A., 2 1 3 5 4 4 19
8. Lesaffre, A., 0 1 3 4 4 1 13
Au blanc.
Vantholl, Henri
Le Lundi 27 Août, 9 et dernier tir de la période d'été.
ÈTAT-OIV IL D'YPRES,
du 10 au 17 Août 1883.
Naissances: Sexe masculin, 11 id. féminin, 7. Total 18.
Mariages
Vandermeersch, Richard, relieur, et Moynié, Horlense,
tailleuse.
Décès
Van Meervenu, Pierre, soldat, 21 ans, célibataire, rue
des Bouchers. Vandewalle, Léon, ouvrier agricole, 50
ans, époux de Rosalie Leleu, rue Longue de Thourout.
Bubbe, Florence, boutiquière, 39 ans, célibataire, rue de
Menin. Mieroo, Catherine, sans profession, 61 ans,
épouse de Pierre Van Elslande, Marché au Bois. Ver-
hulst, Léopold, relieur, 47 ans, époux de Caroline Stever-
linck, rue de Menin. Woesthyn, Sophie, dentellière, 40
ans, célibataire, rue des Riches Claires.
Enfants au-dessous de 7 ans:
Sexe masculin, 4; id. féminin, 2; Total, 6.
On télégraphie deCourtrai que le parquet de cette ville
vient d'ordonner l'arrestation de l'épouse d'un sieur V.
Cette-femme, qui tenait la cantine dans les ateliers de tisage
et la cité ouvrière de Sweveghem, lez Courtrai, détruits
avant-hier, serait fortement soupçonnée d'avoir volontaire
ment mis le feu aux propriétés de M. le représentant Kervyn
de Lettenhove.
Le bateau vapeur Persévérance, appartenant MM.
Van Maenen et C% d'Anvers, est bien perdu, il a été brisé,
Vendredi matin, quatre heures, par l'explosion de la
chaudière, la hauteur de Wesel, sur le Rhin, et a coulé
presque immédiatement. Tout l'équipage a péri dans le
sinistre. Le capitaine est mort rjiidi, l'hôpital de Wesel,
la suite des blessures reçues lois de l'accident. Le person
nel du steamer Persévérencese composait de sept hommes.
La belle-mère du capitaine et ses trois enfants, qui se trou
vaient également k bord, sont saints et saufs. La Persévé
rance. était partie d'Anvers atec uij plein chargement.
laja-
ulupo-
AV I S. J'ai l'honneur de porter k la connaissance
du public qu'à la demande d'une grande partie de nia
clientèle je me tiens tous les premiers Mardis du mois,
XHôtel de la Tête d'Or, k Ypres, k sa disposition pour
prendre mesure de chemises et recevoir les ordres qu'on
voudra bien me remettre. Je nie charge également de
çon pour les personnes qui auraient des toiles et mafia
lains me confier. Garantissant la bonne coupe et
soins, un prix défiant toute concurrence. -
RESMET-CANNOORT,
Chemisier.
4 :V
—Misère. Us comptaient plus de trente ansdetnénage,
les pauvres vieux, et ils s'aimaient comme au premier jour
de leur union.
Il y a trois ans environ, ils étaient venus se loger, avec
leur fille, dans un petit, bien petit appartement, au Val-
Meudon, et ils travaillaient. Leur fille les quitta dans les
premiers jours du mois dernier et, presque aussitôt, la mère
fut terrassée pjtr la paralysie.
Malgré ses 62 ans bien sonnés, le mari se mit l'ouvrage,
travaillant de toutes ses forces. Mais l'âge rendit sa main
tremblante, et il vit bien vite qu'il ne suffirait pas aux be
soins du ménagé, que la misère envahit.
Alors, succombant au découragement, le mari appela
tout son courage k son aide, et plutôt que de voir sa vieille
amie mourir de faim, il résolut de la tuer. ;Jpp-
Avant-hier, il passa un nœud coulant autour du cou de
la pauvre vieille, l'embrassa tendrement et la pendit aux
solives de leur chambre puis il planta un second clou, fit
un nouveau nœud coulant et se pendit k ses côtés.
Lorsque le commissaire de police de la localité, appelé
par les voisins, est entré dans le logement des époux B...,
il a eu sous les yeux le triste spectacle des deux pauvres
vieux pendus côte k côte au milieu de la chambre.
Une Ie.t.-e écrite par le mari et laissée bien en vue racon
tait tous les détails de ce drame poignant.
M. Emile Doré, colonel d artillerie, frère de Gustave
Doré, a fait remettre k la Société des Artistes peintres,
sculpteurs, fondée par le baron Taylor, la somme de 50,00(1
frands en souvenir de son frère et pour réaliser l'intention
qui lui en avait été exprimée par celui-ci.
Le Salon de Gand de 1883. Voici quelques chiffres
concernant l'exposition trientale, dont l'ouverture aura ljeu
Dimanche, 26 Août, k H heures et demie du matin 1127
tableaux seront exposés, envoyés par 740 pientres, dont 74
dames, 244 peintres domiciliés Bruxelles, auront des
œuvres au Salon.
Le contingent d'Anversestde 115 peintres; celui deGand
61 Liège n'est représenté que par 16 peintre 83 peintres
établi Paris ont des tableaux admis au salon l'école de
lusseldorf est représentée par 61 peintres.
L'Illustration Européen ne,(lOfr. SO franco par an).
Sommaire du N* 42.
Gravures. Mort du général Brune, d'après M. Jacques
Scherrer. Vie de célibataire. La lettre de papa,
d'après M. C. Brochart. Cornet et clarinet, d'après M.
Kôtschereiter.
Texte. Nos Gravures. Excursions travers l'Eifel.
Petite étude morale. Les gens qui s'admirent. Vilains
songes. Poésie. Un porc jugé et pendu. Derrière une
Cloison. Nouvelle. Pensées pour tous. Aux amateurs
de morue. Les Blancs Garçons. Roman Irlandais.
Le Musée du Jeune Age (fr. 4-25 franco par an).
Sommaire du N* 14.
Gravures. Les petits industriels de la rue. Margot.
Un friand morceau. Leçon de dessin n* 7.
Texte.*— Les petits industriels de la rue. Margot.
Un friand morceau. Nez en moins et nez rouge. Les
habitants de ^Europe, il y a cinq mille ans.LueRuse
déjouée. Le squelette. Exercices récréatifs. Ca-re
magique. —^Proverbe. Vices et vertus des aniinau f
Un bienfait n'est jamais perdu.
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