Nouvelles locales.
Nouvelles diverses.
Voici un autre article sur le même sujet,
que nous insérons avec satisfaction
Nous appelons toute l'attention de nos lec
teurs sur le discours que nous reproduisons
ci-dessous? 11 a été prononcé la distribution
des prix de l'Athénée de Louvain par M. l'avo
cat Decoster, éehevin de l'instruction publique
et membre du Willems-Fonds.
le 11" 1721 le 4 M" le n* 495 le 14* le n® 58 le 15';
-le. Il' 2733 le 18*; le n" 262 le 17"; le n- 876 le 18';
le l1 lfid' 1812 le 20*; le n® I09n le 21
■fcffttlc 22' le n 1503 le23'; le n- 2i»'5 le 24?
le Ki;i68 le 25»; le n" 997 1er. 26' le a'Jfàti&M t
le 28"; leV 18tii le 29': le n" 1984, le 30*?
Li n 1SOO le 31'; le n" 23301e 32'; le n° 2491 11' 33';
le n* 1164 le 3l" le n* 881 le 35'; le n* 2433 le 36"
le n* 2-468 le37 le n* 1996 le 38'; le n* 1700 le 39";
le n" 1130 le 40'jj le 11" 1465 le 41'; le n" 1169. le 42";
le u" 14 le 43'» le 11" 2264 le.44'; le n® 2320 le 43";
lep" 2348 le 16"; le 11" 643 le 47"; le n* 488 le 48e;
lel%6 l«^49* le n' 2235 le 60* le-n" 1629 le 51';
le n* 28&1 le 52'; le n» 1033 le 53'; le n® 2244 le 54';
le n* 2853 le 55 le n* 11641e 36 le n" 628 le 57";
le n° 2269 le 58'; le n" 1574 le 59' le n* 2163 le 60";
"le n 1407 le 61e; le n* 189 le 62": le n" 295 le 63";
le n* 1418 le 64*; le n® 2267 le 63"; le n° 1497 le 66*;
Wn" 1666 le 67"; le n- 457 le 68"; le n" 184 le 69";
le"n" 2273 le 70"; le n® 1181e 71' prix: une surprise.
Nous croyons faire plaisir nos lecteurs en insé
rant dans notre journal, le compte-rend 11 des recet
tes et des dépenses du Carrousel et de la Tombola
que la Commission organisatrice a bien voulu nous
transmettre
béprasrs.
Achat de prix pour la Tombola fr. 1750-80
Prix du Carrousel725-00
Prix de 1x4le tenue40-00
Prix généraux394-90
Total fr. 2910-70
R< cettex.
En caisse de l'année 1882 fr. 251-87
2911 numéros de la Tombola 1 fr. 2911-00
Mise des Cavaliers72-00
Subside de la Ville200-00
Total fr. 3434-87
Recettes. fr. 3434-87
Dépenses. 2910-70
Excédant. fr. 524-17
Nous remercions sincèrement MM. les souscrip
teurs de leur bienveillant concours et nous espérons
que si l'année prochaine le Cercle des Amis-Réunis,
organisera une nouvelle fête, tous les habitants de la
ville y contribueront.
Enfin les fêtes sont finies le mal n'est pas grand,
car bien des Yprois n'en pouvaient plus, ils étaient,
lâchons le mot, éreinlés.
Disons que les fêtes ont été splendides et qu'elles
odI attiré en ville un monde fou.
Elles ont été clôturées Dimanche dernier par un
Carrousel Irès-bien réussi, grâce aux infatigables
Amis-Réunis.
Les dispositions, la Plaine, ont été des plus
heureuses, il y avait de la place pour tout le monde,
et il y avait de l'ordreet Messieurs les Commissaires
ont bien payé de leur personne.
La Musique des Pompiers, trop exposée aux
rayons ardents du soleil, a donnée la noie gaie et
éleclrisé le nombreux public par ses polkas, valses,
etc., tous morceaux choisis et bien joués.
N'oublions pas le cortège très-grand et très-
varié; outre les beaux cavaliers, on pouvait admirer
les splendides calèches ouvertes dans lesquelles ,se
trouvaient mollement étendus les mem^r^^e 1a
Commission, toujours graves dans l'accomplissement-
de leurs fonctions aussi ingrates que difficiles.
La voiture d'honneur était escortée de deux ca
valiers chics et élégants, ils avaient beau vouloir
être sérieux, ils ne pouvaient s'empêcher de sourire
et rougissaient toutes les fois-qu '^^e, voyaient
admirés par une jolie fille ah les véL
[m penser de leur cou
les a méfia il -
G 1/2 heures,
traies bien sen
membres de
qui ont purti-
a remercie, au 110
jinmission ainsi q
cipé au Carrousel. Ce qu'il
profondément, puisqu'ils 0.
Magistral de la ville avec eba
La distribution des prix
que les lauréats ont offert un?
bres de la Commission, qui
bles cette marque de délicatesse el de bon nloi, ie llat|ianqT JjBflgyw1
aussi se laissèrent-ils gagner par une légère émo- trop légèiement tiaucliLu
lion. - -
Que ces' Messie»rs,les Amis-Réunis, reçoivent ici
au nom de tous les bons Yprois les plus vifs remer-
cîments ils se sont dévoués, et n'ont épargné ni
peine ni argent pour faire réussir une fête populai
re; ils ont parfaitement réussi et ont si bien mené
leurs affaires, qu'ils ont de quoi pouvoir recommen
cer l'année prochaine. Bravo Encore une fois mer
ci, l'année prochaine. X.
"M». 1
Mesdames et Messieurs,
Il y a un an, cette même place, j'avais l'honneur
de vous entretenir de la législation récente qui a réor
ganisé notre enseignement moyen et lui a assuré, en
même temps que des garanties d'avenir, une Farge et
féconde extension.
A peine cette œuvre législative a-t-elle reçu ses pre
mières applications, peine les nouvelles méthodes et
les nouvanx programmes sont-ils entrés dans le domai
ne de la pratique, que déjà surgit une loi nouvelle, peu
faite, hélas, pour aider au progrès de l'enseignement et
au succès de nos écoles.
Je veux parler de la loi du 17 Juin 1883, réglant l'em
ploi du flamand dans les établissements d'instruction
moyenne.
Cette loi fait plus que sanstionner une innovation
elle décrète un bouleversement total du régime actuel
lement en vigueur, en introduisant dans notre enseigne
ment moy..n un dualisme que je ne puis m'empêcher de
considérer comme désastreux.
Désormais, aux termes des articles 4 et 2 de cette lé
gislation, tous les cours delà section préparatoire et
deux cours au moins de la section moyenne, outre l'an
glais et l'allemand, seront donnés en flamand.
Je ne m'arrête pas aux conséquences matérielles, im
médiatement tangibles, de cette réforme: la division
de nos élèves flamands et wallons, le dédoublement
de nos classes, la création de chaires nouvelles où l'on
parlera flamand côté des anciennes, où l'on continue
ra de parler français. Ces inconvénients, si considéra
bles qu'ils soient,sont peu de chose en comparaison des
résultats pédagogiques que doit entraîner la loi nouvelle.
N'importe-t-il pas qu'au sein d'une même classe de
citoyens, vivant d'une même vie intellectuelle, la
langue véhéculaire de la science, celle qui sert la
diffusion des idées générales et la discussion des
grands intérêts politiques et sociaux, soit une et uni
versellement acceptée Et n'est-ce pas créer bien inu
tilement une source de confusion et un obstacle au dé
veloppement des intelligences que d'introduire dans
l'enseignement scientifique, déjà si absorbant par lui
même,ta diversité et la lutte de deux idiomes opposés
Croit-on travailler sérieusement au perfectionnement
intellectuel des jeunes générations en leur enseignant en
deux langues différenteiWeuivant qu'il ,3'agit de l'école
préparatoire ou de l'école moyenne proprement dite, les
données successives d'ijm interne branche des connais
sances humaines? Et ceiydit-ision des cours de l'athénée
éti C&urs flamands et cWps français, ce partage du pro
gramme, celte qlteijr^ce (K<^s leçons successivement
données en deuxjlangues diverses, tout cela ne semble-
l-ii pas imagL'.'.é p aisir pour fatiguer et dérouter les
jeunes esprits et jsubstituer chez eux la stérile mémoire
des mois au sens profond des choses
S'il est en pédagogie une loi certaine et indiscutable,
c'est bien cèlle'qm veut que les diverses parties de l'en
seignement se coordonnent et s'harmonisent entre elles.
L'unité, tel est le principe suprême de toute instruction
alidtJ et bien organisée.
Pour qu'elle soij sauvegardée, il faut que les divers
ats du programma aient leur service un même
at, un même moyen d'initiation, une même lait
ue, pédagogiquement appelée langue véhi-
làire, quelle sera-t-elle sera-ce le français, sera-ce
e flamand Question bien grave que le législateur a
en recourant une transaction
bâtarde, et quîçjpe peut se résoudre que dans le sens
d'une prédominence franchement reconnue en faveur
de l'un où de l'autre de nos deux idiomes nationaux.
Je n'hésite pas accordei mon suffrage la .langue
française.
Ai-je besoin de dire, pour me défendre du reproche
de trahison que d'aucuns ne manqueront peut-être pas
de m'adresser, que nul plus que moi n'apprécie les
beautés de la littérature néerlandaise, que nul 11'est da
vantage pénétré de la nécessité, pour tous nos conci
toyens, d'apprendre et de cultiver le flamand, et qu'il
n'est pas d'homme qui, plus que moi, soit disposé
seconder les revendications légitimes du parti flamin
gant?
A ceux dr ce parti qui seraient tentés de me renier,
je répondrai qu'il n'est pas de pires ennemis de la lan
gue flamande que ceux qui, sans tenir compte des faits
accomplis ni des exigences de notre civilisation, pous
sent jusqu'aux plus extrêmes conséquences 1 application
de leur devise In Vlaanderen vlaamsch, t essaient
de restaurer un régime que la Belgique de 1830 a solen
nellement répudié.
Quoiqu'on dise et qu'on fasse, quelques déclamations
qu'on accumule et quelques exagérations de langage
qu'on se livre, on n'empêchera pas le français de de
meurer dans notre pays la langue du haut enseigne
ment, celle de la politique, de l'administration et des
affaires,celle que continueront de parler,dans leurs impor
tantes relations, les classes instruites et dirigeantes.
Ainsi le veulent nos mœurs, nos traditions, nos habi
tudes.
N'est-il pas dès lors évident que c'est cette langue,
investie par le consentement tacite du pays d'une
indéniable suprématie, qui doit être le véhicule et l'in
strument de l'enseignement moyen.de cet enseignement
qui sert de préparation aux carrières libérales et qui
est destiné former l'élite intellectuelle de la nation?
Aussi notre conviction intime est-elle que le gouver
nement a fait fausse route, et que son œuvre législative
est trop directement contraire.aux exigences d'une saine
pédagogie autaut qu'à l'esprit général du public intelli
gent pour résister l'épreuve de l'experience.
Les bureaux administratifs des athénées et des écoles
moyennes auront sans douteà cœur de protester au nom
des intérêts commis leur garde, contre l'application
de cette loi malheureuse. Je puis vous assurer, Mes
sieurs, qu'eu ce qui nous concerne, nous n'hésiterons
pas àdéfendre,contre lesexigencesd'un flamingantisme
dévoyé, les droits de la science, l'avenir de l'enseigne
ment et le vœu des familles.
f-y T TTA
Société de la Concorde (extra-mui os). Pro
gramme des morceaux qui seront exécutés par la
musique du Corps des Sapeurs-Pompierssous la
direction deM.YVittebroodt, le Dimanche26 Août 1883,
5 1/2 heures du soir.
1. Introduction.
2. La Dame de Pique, ouverture, Suppé.
3. Flandre, Grande Marche, Sleëliebrugen.
Suppé.
Lecocq.
Eenhaas.
Gavotte de l'Opérette Le Gascon.
5. La Petite Mariée, Fantaisie,
6. Marche Persane,
L'ouverture de l'exposition triennale des Beaux-Arts
Gand a eu lieu Samedi 25 Août, 2 heures de relevée, en
présence de Sa Majesté.