Août 1883. Le Loinle .^Srd. 1 r SSSSS- 903. I Les annonces de la Belgique et de l'Etranger sont reçues par K Agence Haras (Publicité), 89' Marclié-aux-lforh-s, a i:. il--- rl chez .-es correspondants: Pour la France: l'Agence ilavas, 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hqngri( ei la Sei cirez iludolf Mosse (Annoncen-Expedition) I Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Stultgard, Viehne et Zurich. Pour ja Grande-Bri tagneet l'Irlande: chez Géo Street et I C°, 30?Cornhill, E C et 5, Serie Street W C, Londres. Pour la Hollande chez Nygh et Van Ditmar, Rotterdam. - Pour l'Amérique: chez Pethinghill et C° 38, Park Row-New-York. Un conseil des ministres assez important a eu lieu Samedi malin Paris, sous la présidence de M. Ju les Ferry, rentré la veille de son département. Le conseil s'est uniquement occupé des affaires du Tonkin. Il a été question des renforts envoyer au général Bouet et au vice-amiral Courbet. Incidem ment il a été question de l'armée coloniale. Rappe lons, ce propros, que le rapport de M. Reille sur les projets déposés sur l'armée coloniale demandait la Chambre de disjoindre l'article premier de cette loi et de se prononcer sur le principe posé par cet article, qui plaçait l'armée coloniale sous l'autorité du ministre de la guerre. Toute décision ce sujet a été ajournée. On a parlé aussi éventuellement de la création d'un sous-secrétaire d'Etat aux colonies. M. Jules Ferry, après son séjour, est reparti poul ies Vosges. Pendant qu'il a été Paris, les ministres ont délibéré encore en commun sur les questions de politique intérieure et extérieure qui appelaient leur attention dans un conseil tenu Mardi dernier. La session des conseils généraux se poursuit ou plutôt s'achève de la façon la plus paisible. Déjà un grand nombre d'assemblées départementales ont pu terminer leur travaux, et leur session a été clo:-e. Il n'y a guère d'incidents y relever. Pendant ce temps, les partis monarchiques conti nuent se surveiller et travailler sourdement l'un contre l'autre; la polémique continue entre les feuil les orléanistes et légitimistes sur le titre royal que prendra le comte de Paris en acceptant la succession du comte de Chambord. Philippe VII paraît devoir l'emporter finalement sur Louis XIX. Grave pro blème qui met en feu les imaginations monarchiques et fait couler des flots d'encre pour le grand amuse ment du public qui assiste indifférent et ironique cette querelle sur des idées et des principes qui ne peuvent plus l'émouvoir. Cette discussion, du reste, s'est ouverte trop tôt au gré des intéressés. Une nouvelle qui pourrait influer jusqu'à un cer tain point sur les suites de l'expédition française Madagascar, est arrivée de celle île, par voie d'An gleterre. La reine Ranovolo, d'après une dépêchç reçue Londres, est morte le 13 du mois dernier. On avait déjà annoncé il y a quelque temps le décès de la souveraine malgache. La nouvelle, alors pré maturée, paraît aujourd'hui exacte. La reine Rano volo était l'âme de la résistance aux prétentions du gouvernement français cela indique assez le genre d'influence que peut exercer sa mort, si elle s'est réellement produite. A ce propos, les journaux anglais se montrent en général très satisfaits de la mise en liberté du mis sionnaire Shaw. Un bruit qui a causé une assez vive émotion aux Indes anglaises s'est répandu ces jours ci dans la grande colonie britannique. On racontait que l'Emir d'Afghanistan Abdurrahman, avait été assassiné par son neveu Azig Khan, fils de l'Emir Azim Khan. Cette nouvelle ne s'est pas confirmée jusqu'à présent, et on la croit généralement controuvée. La situation du Zululand, toujours incertaine, paraît de nature occuper assez sérieusement l'atten tion du cabinet anglais pendant les vacances parle mentaires. Il a été annoncé il y a quelques jours, d'après des journaux de Londres, qu'un régiment de troupes britanniques avait quitté le Natal pour se rendre sur le territoire zoulou. La nouvelle était prématurée, ou du moins on annonce aujourd'hui que les troupes dont il s'agit vont tout simplement former jusqu'à nouvel ordre un corps d'observation sur la frontière. Cependant, le Zululand est actuel lement sans souverain, l'état des choses qui existait avant la défaite de Cetywayo a cessé également d'exister il est évident que le pays ne peut rester dans le statu quo il est égaleménl manifesté que la situation pourra difficilement être régularisée sans l'intervention de l'Angleterre, et pareille intervention a toujours causé des embarras. Alexandrie, 27 Août. Sir Edward Malet, consul général d'Angleterre, prépare un rapport général sur la situation de l'Egypte. Dans ce rapport sir E. Malet parle favora blement du résultat des réformes élaborées pour l'Egypte par lord Dufferin. Les campements provisoires qui avaient été établis El-Werdan et Helouan pour abriter les troupes anglaises, pendant l'épidémie du choléra, viennent d'être levés. Les troupes britanniques retourneront au Caire dans quelques jours. Un grand nombre d'offi ciers anglais partiront en congé le lr Septembre jusqu'au 30 Novembre. Les communfoatiçgis chemin de fer, interrom pues par le choiera,» seuOvA cl binent réta lr Septembre. i choiera y seitom- 1 fnmln iW lIeiiri-Charh?s-Myi'ie:iV^'AA ^'fém lois, duc de Bordeaux Ci'); Paris le 29 Septembre ie/fou(ty S Fils du duc de Bercy, assassiné le 13 Février i 1820, et de Caroline, princesse des Deux-Siciles, duchesse de Rer-ry; .il fut baptisé en grande pompe ave de .l'eau du Jourdain, rapportée de la Terre- Sainte par M. de Chateaubriand. On l'appelait l'en fant du miracle, raison de sa naissance survenue sept mois et demi après la mort de son père. Une souscription nationale lui donna en 1821 le château de Chambord. En 1830, il prit la roule de l'exil comme toute la famille royale. Après avoir séjourné en Autriche jusqu'en 1836, il visita les principaux pays de l'Europe. En 1846, il épousa Marie-Thérèse-Béatrix, fille aînée du duc de Modène, qui lui apportait en dot plusieurs millions et dont il n'eut pas d'enfant. Devenu, par la mort de Charles X, son grand-père, et par celle de son oncle, chef de la famille des Bourbons, il alla se fixer au château de Forhsdorf, près de Vienne, où il vient de mourir. Si le Comte de Chambord, dit avec raison le Précurseur, ne s'est signalé par aucune action d'é clat, il a eu cette vertu peu commune chez les pré tendants, de répudier une splendeur qui fût teinte de sang. Il a vécu sans gloire, mais il est mort en paix, sans angoisses ni remords, après avoir sup porté son exil avec dignité, et ce n'est pas le moin dre des hommages dont ,on puisse saluer sa dé pouille. L'enterrement du Comte de Chambord aura lieu le 3 Septembre, avec grande pompe. Le corps du défunt sera déposé Goritz, dans un caveau, côté de son grand père Charles X. Cet enterrement servira, probablement, d'occa sion une grande manifestation royaliste, un grand nombre de royalistes français devant assister la cé rémonie. Tous les princes d'Orléans se rendront Goritz pour assister aux obsèques. line dépêche dit que l'on parle d'un manifeste du iq comte-de Paris. ll^est bj^n pressé, le comte de Paris. A l'occasion du décès de S. A. R. le Comte ue Chambord, la Cour a pris le deuil pour onze jours, ï'du 26 Août au 5 Septembre inclusivement. '>.*v Quelques journaux s'étonnent de ce que la Cour prenne le deuil l'occasion du décès du Comte de Chambord et demandent quelle parenté existait entre lui et la famille royale belge. Celte parenté n'est pas si éloignée qu'on paraît le croire. ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et mdiciaire d'Ypres. fr. 6-00. Idem. Pour le reslaui du pays. 7-00. "Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-2o. IM.JLf.E't ;T i»0 M'Ii

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 1