V1 904. Dimanche, JOURNAL D'Y PRES L'ARRONDISSEMENT. Paraissait le jeudi et le dimanche. [Tesjanwna-s de là Lelg.qu, et «le t Et^nger sont recues par 1 Agence Haras (f.#elté), 89, Marc^oux-Her^ libelles et ehez ses «correspondants- ■"Pbnrta France: a 1 Agence HavaS,-8, Tttèë ffi'W Bourse, Pans. l'our 1 Allemagne, l'AosCb-Hon^ie et la Suisse: eh,/ Rudolf Mosse fAn™nc^^itio«D Cologne, Berlin, Francfort, Strasbourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Stutfgard, Vienne et Zurich, il l'our la Grande-Bretagne el l'Irlande- cl.ez c/o St i i bulletin politique. Un correspondant de Berlin a écrit, il y a deux jours, qu'une démarche de M. de Hohenlohe. Paris, avait accompagné l'article de la Norddeutsche Zeitung se plaignant des écarts de la presse fran çaise. La Liberté croit savoir que l'ambassadeur d'Allemagne, en effet, a eu deux entretiens cette semaine avec M. Challemel Lacour, mais il s'est simplement borné appeler l'attention du ministre des affaires étrangères sur des écarts de plume, explicables sans doute par la liberté illimitée dont la presse jouit en France, mais néanmoins fâcheux par les interprétations que l'opinion publique leur donne en Allemagne. L'un des confidents intimes des princes d'Orléans, M. Edouard Hervé, continue par l'organe de son journal, le Soleildonner des plus sages conseils aux impatients du parti royaliste qui croient la monarchie non seulement faisable, mais faite dès-à- présent. M. Hervé repousse aujourd'hui de la façon la plus complète le principe de la succession directe et de plein droit, chère aux légitimistes. Pour lui la légitimité n'est qu'un vain mot si elle n'est accom pagnée de la sanction de la volonté nationale. A l'ordre du jour du Parlement allemand, il y a, outre le traité de commerce avec l'Espagne, une convention internationale relative la police des pêcheries dans la mer du Nord, mais la discussion de cet objet ne présentera aucun intérêt politique. Dans les cercles parlementaires on parle d'inter peller le gouvernement sur les derniers articles menaçants de la Gazette de l'Allemagne du Nord. La Gazette nationalequi se fait l'écho de ce bruit, ajoute que le gouvernement ferait un bon accueil cette interpellation, qui lui fournirait l'occasion d'apaiser les esprits. Un autre bruit circule encore au sujet des travaux du Reichslag. On dit que le goilvcrnement propo sera une loi obligeant les membres du Parlement prêter serment suivant une formule semblable celle du serment la Diète de Prusse.Ce projet, fa presse allemande ne s'en cache pas, viserait exclusivement les députés alsaciens; l'idée en serait née la suite des incidents soulevés par l'attitude du député de Metz, M. Antoine. Ces incidents irritent les journaux berlinois au plus haut point. Un discours qui fait sensation en Angleterre, a été prononcé Mercredi Dublin par M. Parnell. Il est d'une modération laquelle le chef des home rulers n'avait certainement pas habitué l'Angleterre et a fait, comme on le conçoit, une excellente im pression. M. Parnell a reconnu la grande valeur des réformes accordées depuis deux ans l'Irlande et il a fait entrevoir, pour la session prochaine, une mesure qui concédera aux Irlandais non pas le home ride tel que le demandent les intransigeants, mais la somme d'autonomie locale que M. Gladstone s'est déjà déclaré prêt leur octroyer, dès que les circon stances y seraient favorables. Cette dernière pro phétie de M. Parnell se réalisera s'il ne se laisse pas entraîner par les plus violents de ses amis abandonner l'attitude si correcte qu'il a prise avant- hier pour la première fois. Les nouvelles d'Espagne n'annoncent aucun chan gement dans la situation politique. La crise existe toujours, mais latente, et l'on ne sait trop ce qui sortira de toutes les menées qui s'ourdissent autour du Roi. Quant au voyage en Allemagne, rien ne paraît encore avoir été décidé. Mercredi dernier, un public nombreux se pressait dans la Grande Salle des Halles, pour assister la distribution des prix aux élèves de l'Ecole primaire supérieure de demoiselles et du Jardin d'enfants y annexé. La cérémonie était présidée par Mr le Bourgmestre avant sa droite Monsieur le Chevalier Hymierick, Conseiller la Cour de Cassation et, sa gau che, Monsieur de,' Borman, notre nouveau Procureur du Roi.1 Messieurs lès EcheY^s et Conseillers communaux, les ffhspecteiirs de l'enseignement primaire, leso memt*7es du Corps enseignant va l'Athéntii et dl vErale primaire, les mem\jes du Corp/té scjJéservée. du Comité du notabilités remplissl^^®^0 -a jm Sur les gradins setageaient les élèves en costume uniforme blanc et rose. Comme les années précédentes, les interval les des diverses distributions de récompenses ont été remplis par des exercices variés, exécu tés, soit par une partie des élèves, soit par toutes les élèves réunies. Nous avons ainsi en tendu deux chœurs, l'un sur des paroles néer landaises, l'autre sur des paroles françaises, et, dans ce dernier, nous avons pu apprécier la correction de la prononciation des élèves. Une marche gymnastique avec chant a enlevé lit téralement la salle; c'étaient des bravos n'en pas finir, aussi a-t-il fallu recommencer. C'est qu'elles marchent comme de vieux troupiers ces charmantes gymnastes, dont beaucoup n'ont pas dix ans; ce sont des contre marches, des marches obliques, des moulinets, des défilés en tiroir ne plus s'y retrouver et cependant, les voilà encore une fois en ligne et en avant! au vas, au pas... C'était ravissant. Ravissante aussi la scène enfantine avec ses bons gros bébés joufflus comme des anges de Rubens. Rien de plus comique qu'un bébé sérieux et ceux de Mercredi travaillaient avec une conviction profonde. Mademoiselle Laure Tedesco qui, avec M*11® Irma Hallet, tenait le piano nous a révélé un joli talent dans Elfentanz. Cette jeune personne venait de remporter le prix d'hon neur en division supérieure elle a montré ainsi qu'il est possible de mener de front les études sérieuses et la culture des Arts d'agrément. Ap rès la distribution des prix généraux et spéciaux, Monsieur le Bourgmestre est monté sur l'estrade et s'est exprimé ainsi VIRES ACQUIRIT ECN S ^ark Row-New-Yorlf.' el Vsm n°Uerdam- Kriq^^j^huleJ C» ABONNEMENT PAR AN' Pour l'arrondissement administratif et uidieiaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant dm pays. gi 7-00. Tout ce «pu concerne le journal doifOlre adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25. LU '.Hl.V DE FER. l'Août. Heures de départ ^'Ypres Poperinghe, 0-20 9-09 10-00 12-07 5-00 4-00 6-25 9-05 9-58. Poperinghe-Hazebrouck, 6-20 12-07 6-25. Houthera, 5-30 11-16 5-25. Comines, 5-30 8-05 9-58 10-10 11-16 2-41 2-53 5-25 - 8-58. Gomines-Armentiôres,5-30—8-0511-16 2-53 - 8-58. Roulers, 7-45 10-45 - 12-20 4-10 6-30. Langemarck-Ostende,7-2312-22 3-584-45 6-22. Courtrai, 5-30 9-58 11-16 2-41 5-25. Courtrai-Bruxelles, 5-30 9-5811-16 2-41 5-25. Courtrai-Gand, 5-30 11-16 2-41 5-25. Ypres, le lr Septembre 1883. Il est généralement d'usage qu'à l'occasion de la distribution des prix aux élèves d'un établissement d'instruction, un membre de l'administration ou du personnel enseignant prononce un discours. Jusqu'ici, nous ne nous sommes pas conformés cet usage parce que,notre avis.quelle que soit la valeur de ce discours, il nç constitue pas toujours la partie la plus attrayante de la cérémonie. Pourquoi mêler les notes sévères de la. science ou de la philosophie aux douces émotions qui naissent dep représentations enfantines, si intéres- iantes par l'innocente naïveté de leurs jeunes actr ices 1 i Pourquoi retarder la réalisation du désir si naturel de3 parents de voir couronner leurs filles, ou prolonger la légitime impatience'de celles-ci de recevoir la récom- pence de leur bonne conduite, de leur application et de jeur travail Si aujourd'hui je prends la parole, c'est que je consi- w dère comme un devoir de profiter de cette solennité, de rla présence de ce public d'élite et des familles des élèves, pour signaler la marche progressive de l'école et les brillants succès qu'elle vient de remporter, grâce

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 1