Appel la Charité., Nouvelles locales. rJUle déjeunes filles, re, sous l'impression les organisateurs de la Nouvelles diverses. Beaux Arls. ment applaudi, dans lequel en exprimant la ligne de conduite qu'il comptait suivre dans l'administration de la West-Flandre, il a particulièrement insisté sur la nécessité du respect dû la lo;JB Pendant le concert, donné par les fanfares deWy- nendaele, auquel M. le gouverneur a assisté sur le perron de l'hôtel de ville,il a été tiré un feu d'ar tifice très réussi. Après une visite chez M. le Bourgmestre Lau- vvers, auquel revient tout l'honneur de celte fête, dont les habitants de Thourout garderont un long souvenir, M. le Gouverneur s'est rendu .V la gare, précédé d'un cortège de musiques, éclairé aux flam beaux. Décrire l'enlousiasme delà multitude et des ovations au moment du départ, serait chose imposi- ble. DESMET-CANNOODT, Chemisier i Un désastre épouvantable vient de frapper les pos sessions néerlandaises aux InilesOrientdHfe, Des milliers de familles se vbiéi.*- privçqSi'de leur soutien et de leur demeure. Tant d'infortunes demandent un prompt secours. Nous faisons un appel tous les cœurs généreux, afin d'apporter quelque soulagement aux victimes d'une aussi grande calamité. Les dons peuvent être déposés au Consulat du Pays- Bas, rue Nord du Sablon, 47, Bruges. Le Consul des Pays-Bas, J. VAN l»ES KHANIIIC. Bruges, le 10 Septembre 1883. Les journaux de la province sont priés de bien vou loir reproduire cet appel. EXPOSITION D'ARTS INDUSTRIELS (Bruxelles 1883). A VI S. Les demandes d'admission pour l'exposi tion de dentelles, broderies, éventails, fleurs artificiels, passementeries et boutons, seront reçues jusqu'au 30 Septembre. Adresser les communications M. le Pré sident de l'Exposition d'Arts Industriels au Palais des Beaux-Arts, Bruxelles. Les personnes qui en feront la demande recevront lesrèglements de l'Exposition et des concours d'éventails et de dessins de dentelles organisés cette occasion. Rappelons que les exposants n'auront absolument pas de frais supporter. Le Quai était Dimanche en fête. Du canon, en veux- tu, en voilà. Des drapeaux perte de vue. Le Jcoup- d'œil était vraiment ravissant. Et qui donnait cette belle fête? Le Club nautique. C'est une Société d'amateurs de navigation, de natation et de toutes les belles choses de la nature. A voir ses membres, tous hommes bien solides, ro bustes et bien découplés, il faut, avec l'énergie et la force de caractère qui les distinguent, qu'une fête orga nisée par eux, réussisse. Aussi quel succès Le ciel des gueux, o beau bleu, le bleu d'amour était de la fête. Le concours de pêche, toujours très-attrayant pour les Vrais Amateurs, grâce aux membres du Club, a été vite fini;peu de poissons se sont laissés prendre; ils sont bonne école et deviennent prudents. Le premier prix, pour le plus gros poisson, qui, dit-on,'pesait deux li vres, a été décerné l'unanimité des membres du jury un tout jeune pêcheur. Que ce succès facile ne l'aveugle pas et n'en forme pas un pêcheur rêveur et endurci. Les autres prix pour le plus petit, le plus grand, le plus long, le plus instruit, etc., etc., ont été enlevés avec art et adresse par les membres de la célèbre So ciété des (VrijeVisschers) nos plus sincères félicitations. Le concours de natation était plus intéressant. Il y avait parmi les amateurs d'excellents nageurs. Ils fendaient l'eau avec grâce et souplesse. C'était beau voir. Un conseil cependant est donner. C'est d'exiger que les caleçons, des nageurs bien entendu, soient attachés au corps par une ceinture si cette précaution avait été prise Dimanche, le soleil n'eut pas eu rougir de la lune, qui a fait voir en pie et cela en présence ITu Celles-ci, vous puuvez le corn, de cette éclipse, non prévue fête, étaient, on ne peut plus Les unes hasardaient un ri gardaient travers les doigts, enfin il y en avait, et pourquoi pas, qui étaient en extase, la nature, dans tiers ide, les autres re toute sa beauté, les Le tour du mat prêt, la mus honnête ouvrier, s l'eau et diparut Malgré l'inter Gaimant qui se jeta vait fascinées, cocagne était arrivé, tout y- n poste, quand un br ave ét l'empire de la boisson, se jeta pé d'une congestion célébrale. té et le sang-froid de M. Arthur Eeàu tout babillé et lé courage de quelques braves bateliers ét ouvriers, pour le sauver,' tout fut inutile, car ils ne purent retirer le malheureux qu'à l'état de cadavre. Ce malheur naturellement a' vivement impressionné le public, beaucoup de persounes ne pouvaient plus res ter au Quai, d'autres, plus philosophes, ont demandé de continuer les têtes, c est ce qui a été fait. L'illumination était simple mais bien et là*fête véni tienne, vu le grand nombre desgigs, des périssoire, des yachts, tous brillamment illuminés par des lanternes vé nitiennes était très-jolie et très-intéres§ante. Comme c'est beau quand on voit toutes ces légères embarcations, conduites par des bras vigoureux et liabiLs, sil onner les eaux avec une rapidité parfois vertigineuse Si au Paradis toutes ces belles choses sont voir, c'est peu de chose, pour les pécheurs, qui veulent y ar river, de devoir passer par le purgatoire. Mais le doute est de mise ici, car des fêtes au ciel, jamais programme n'a été visible. Le feu d'artifice a dignement clôturé la fête. Que Mes sieurs les organisateurs reçoivent ici $b nom des habi tants du Quai leurs plus vifs remercîments,pour le zèle et le dévouement qu'ils ont déployés dans l'organisation de cette fête charmante; elle a attiré un monde fou et a été d'un grand profit pour ,lesj aubergistes et les boutiquiers de l'endroit. Encore une fois, merci. AVIS. La fête organisée en l'honneur de Mon sieur Alphonse Vanden Peereboom, Ministre d'Etat, auteur des Ypriana, est décidément fixée au Dimanche 30 Septembre. Un programme indiquera tous les détails. Pour faciliter la comptabilité, le montant de la sous cription au banquet, ainsi que le prix des médailles, se ront perçus par anticipation. Le 9 courant, vers 6 heures du soir, le nommé Louis Engelaere, âgé de 60 ans, ouvrier, demeurant en cette ville, voulant exhiber ses talents de nageur, alors qu'il était en état d'ivresse, s'est jeté, malgré qu'on voulut le retenir, dans les eaux du Quai de notie ville et s'y est noyé en présence d'une foule nombreuse rassemblée cet endroit l'occasion d'une fête de natation et de pêche. Il laisse une veuve avec une fille mineure. Avis important. Les anciens orphelins de l'Hospice d'Ypres qui veulent devenir électeur pour la province et la commune, sont invités suivre les cours du soir, qui seront donnés par M. le Directeur, et com menceront Lundi prochain, 17 Septembre, 8 heures, au local de l'Ecole. AVI S. J'ai l'honneur de porter la connaissance du public qu'à la demande d'une grande partie de ma clientèle je me tiens tous les premiers Mardis du mois, Y Hôtel de la Tête d'Or, Ypres, sa disposition pour prendre mesure de chemises et recevoir les ordres qu'on voudra bien me remettre. Je me charge également de la fa çon pour les personnes qui auraient des toiles et madapo- lams me confier. Garantissant la bonne coupe et les bons soins, un prix défiant toute concurrence. A dater duvlB Septembre 1883, les trait journellement de Courtrai pour Thourout 8 matin et de Thourout pour Courtrai de 9 h. 09 supprimés. Un détail ajj de la fille de l'archiduc Rodolphe et de la princesse Stépha nie les deux capitales de l'Autriche-Hongrie, t ienne et Bude-Pesth, étaient représentées la cérémonie du baptême, au château de Luxembourg, par des députations munici pales. M. Hevvaert, gouverneur du Brabant, est parti en congé pour aller visiter lèxjiosition d'Ànlsterdam. C'est M. Mercier, le plus ancien membre de la Réputation permanente du Conseil provincial, qui a la signature, s ■Ll Nous lisons dans'la Fédération Artistique, ces quelques lignes, concernant un de nos concitoyens,qui habite Bruxelles Salon de Gantl. La Statuaire. Polydore Comein (Bruxelles). La réprimande, marbre. (L'auteur de la Petite mère, de YHiver, du Printemps et de tant de gracieux motifs en possession de la faveur du public, reste fidèle au genre dans lequel il a conquis ses premiers succès. Si son art n'a pas de prétentions hautement statuaires, il charme par la grâ ce et la coquetterie. Les expositions. Pau. Internationale. Ouverture 15 Décembre 1883. Clôture 15 Février 1884. Les artistes étrangers invités, devront faire parvenir, avant le 8 Novembre, leurs œuvres franco M. Pottier, emballeur, 14, rue Gaillon Paris, qui les réexpédiera Pau, aux frais de la société les Amis des Arts. Pour tous renseignements, écrire M. le secrétaire de cette société Pau, Basses Pyrénées, France. MORT D'HENRI CONSCIENCE. La littérature nationale vient de perdre le plus illustre et le plus populaire de ses écrivains. Henri Conscience a rendu le dernier soupir Lundi, 5 h. 1/2 de l'après-diner. L'événement pour être prévu depuis plusieurs se maines déjà n'en frappera pas moins cruellement le public de lecteurs que le charmant conteur s'était con quis dans l'Europe entière. Il atteint particulièrement notre population flamande qui, comme le rappelait récemment un écrivain, Conscience apprit pour ainsi dire lire. Conscience meurt l'apogée de la gloire il y a quelques jours, Anvers, sa ville natale, lui élevait une statue, et il y a deux ans le 25 Septembre 1881 une manifestation grandiose avait lieu Bruxelles l'occasion de l'apparition du 100" volume du romancier tant goûté. Jusqu'à la dernière minute, Conscience a conservé toute sa présence d'esprit. Il s'entretenait avec les siens d'une voix faible mais pourtant intelligible. Il leur par lait avec calme de la fin qu'il sentait proche. Il faut que la loi de la nature s'exécute, disait-il. La veille de sa mort, ses trois petits-enfants, les deux garçoonets et la fillette de M. Antheunis, qu'il adorait de toute sa force de son cœur aimant de poète, lui por tèrent des bouquets de ses fleurs préférées. En conver sant avec eux, il prenait plaisir étaler sur sa couche les pensées, les résédas et les roses blanches; il souriait aux enfants et leur parlait de leurs jeux avec sa bon homie habituelle. La nuit du Dimanche au Lundi, il s'informa continuellement de ses amis d'Anvers et, avec une lucidité remarquable, il passa en revue les.— diverses étapes de sa vie, depuis sa plus tendre jeunesse. L'agonie commença Lundi une heure. Elle fut lon gue et particulièrement douloureuse. On aurait pu espérer qu'après une maladie aussi longue le corps ne résisterait plus l'attaque suprême et que Conscience s'endormirait comme un flambeau qui s'éteint. Mais la vie était encore intense chez le malade et l'âme lutta longtemps dans ce combat où elle devait avoir le des sous. Jusqu'au dernier moment il reconnut ceux qui l'ap prochaient et, lorsque la parole lui fut enlevée, que sa langue s'embarrassa, ses yeux leur disaient encore tendrement adieu. Il avait prédit l'heure de sa mort dès les premières attaques de l'agonie. Ses dernières paroles furent Breydel-De Coninck- Bruges. L'agonîe<avait duré près de six heures. Il est né Anvers, le 3 Décembre 1812. 11 avait dope 71 ans. C'est Anyérs, sa ville natale, que reposera Cous- Lcience.

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 3