Aménités.
Louise Lalean.
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CH n\\ «E tfR-R. e Aoi'll.
L'incertitude conlinue planer sur la prétendue
offre de médiation que le cabinet anglais aurait faite
la France pour la solution de la question du
Tonkin.
Aujourd'hui toutefois, celte affaire doit faire l'ob
jet des délibérations du cabinet de Paris et il se peut
que d'intéressantes résolutions soient prises.
Les délibérations porteront principalement sur la
question du Tonkin tant- au point de vue des négo
ciations entamées que sur l'envoi de nouveaux ren
forts. La Justice croit savoir que M. Ferry insistera
surtout pour que l'on s'en tienne exclusivement au
traité du Hué, qui comme le traité de 1874, recon
naît l'indépendance absolue de l'Annam. M. Chale-
mel-Lacour serait disposé, au contraire, discuter
de nouveau la question de la suzeraineté de la Chine
sur l'Annam et les dernières propositions du marquis
de Tseng.
Outre la question du Tonkin, le conseil des mi
nistres français s'occupera du nouveau mouvement
judiciaire qui doit compléter celui qui a déjà paru
au Journal officiel.
Les négociations relatives l'abolition des juri
dictions consulaires en Tunisie sont en voie de
progrès.
Peut de détails avaient été donnés jusqu'à présent
sur l'entrevue qui a eu lieu dernièrement Salsbourg
entre le prince de Bismarck et le comte Kalnoky. Le
correspondant viennois du Temps, croit savoir ce
sujet que le prince de Bismarck et le comte Kalnokyj
ont renouvelé l'alliance de 1879 pour une durée de
six années, et se .sont occupés des moyens de fonder
sur des bases durables les relations commerciales de
l'Allemagne avec l'Autriche, toujours soumises un
régime provisoire, en dépit de la'solidarilé étroite
qui unit la politique des deux empires. Ce dernier
point, dont on n'a pas encore parlé dans la presse,
est très important. On se rappellera les vains efforts
faits naguère pour amener une entente diplomatique
sur ce sujet.
Les dernières nouvelles de la Jamaïque sont gra
ves elles confirment l'adhésion d'une partie de l'ar
mée l'insurrection, dont le chef Boyer-Bazelais
était assiégé Miragoane par les. troupes du prési
dent Salomon.
11 est possible que des ordres aient été donnés au
clergé, ainsi qu'aux chefs du parti clérical par l'ar
chevêque; mais nous avons la conviction que si M.
Heyvaert reprenait la direction de la West-Flandre,
il serait, comme par le passé, l'objet des vilénies
sacrées.
Si les chefs du parti se courbent devant la crosse
de Malines, il n'en est pas de même Bruges où M.
Faict est considéré comme simple conseil. Son en
tourage civil est d'une trempe haineuse qui ne cède
rien l'église il ne se laisse guider que par une
politique d'intérêt personnel dont le style de la Patrie
sait deviner la violence.
Cinq ou six leaders tiennent les guides du mou
vement politique; ils dominent l'évêque et son clergé
et ont le talent d'écarter les èoi-disants conserva
teurs, qu'ils traitent de novices ce sont des gens
haineux, des .sectaires qui veulent tout soumettre
leur puissance et «fcvent au besoin en imposer au
clergé. if*1-
l^minisii'ISion de M. Heyvaert foi*
restée la loi vïiVà leur rage. Notre ar
verneur s'inquiétât peji de l'emuopi
adversaires; il assiy'^
excès politiques, ài
son impassibilité les1
colère était son comble, 'quand le représentant du
Roi, fort de la loi du peuple belge, sut réduire au
néant ce formidable parti par un arrêté royal d'an-
nu la lion, ou 1 envoi d'un commissaire spécial.
Les assassins du gouverneur Vramboul virent
alors qu'ils se trouvaient devant un adversaire re
doutable auquel il taillait bien se soumettre. Celte
soumission forcée était le signal d'un combat acharné,
du quel le vaillant Gouverneur sut se retirer vain
queur, tandis qu il lit mordre la poussière ses
ennemis, répondant leurs insultes par le mép-is
et par le texte implacable de la loi.
Les cléricaux brugeois n'oublieront jamais cet
adversaire aux reins d'acier, la volonté de fer,
qui s'armait de la loi comme d'un glaive sous lequel
il fit courber impitoyablement les ennemis du pays.
Si jamais M. Heyvaert revenait Bruges, YEtoile
verrait bien que la situation resterait la même.
Si notre nouveau gouverneur, M. De Brouwer,
n'est pas encore l'objet des sarcasmes et des injures
des cléricaux, c'est que l'occasion ne s'est pas encore
présentée pour lui de poser des actes qui blessent
les intérêts de la boutique cléricale.
Nous savons, dit l'A enir des Flandres, que des
membres cléricaux de sa famille sont intervenuspour
obtenir une espèce de trêve; mais, l'occasion, la
presse épiscopale lui sera aussi hostile qu'à son pré
décesseur1.
Et pour prouver que les sentiments hostiles n'ojit
pas changé en ce qui concerne M. Heyvaert, noul
conseillons YEtoile de lire le numéro de la Patrie de
Samedi dernier.
On lit dans la Partie
11 ne nous déplaît pas absolument de voir des
libéraux connue MM. Buis et Janson et des journaux
de la trempe de la Chronique et du National, traîtreu
sement pincés pat.èe vilain crabe doctrinaire qui a
nom Rolin-Jaeqaëlnyns.
Une correspondance de Bois d'Haine, apporte
Quelques détails'sur les funérailles de Louise I
it sur les aémêjés qu'elle a eus vers la fin de
lue In en ré de ^endroit,
lis<^, écrit on, est morte sa/* r"
Incréments, parce que le
\o 908. Dimanche,
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Houthem, 3-30 11-16 3-23.
Gomines, 3-30 8-03 9-38 10-10 11-16 v 2-41
2-33 3-23 - 8-38.
Gomines-Ariuentières,3-30 —8-03 11-16 2-33 8-38.
Roulers, 7-43 10-43 12-20 - 4-10 6-30.
Langemarck-Ostendc ,7-23 12-22 3-38 4-45 6-22.
Gourtrai, 3-30 9-38 11-16 2-41 3-23.
Gourtrai-B ruxelles, 3-30—9-38— 11-16 -2-41 —5-23.
Courtrai-Gand, 5-30 11-16 2-41 5-25.
BDLEJtllA l'OI,|TI^Ï!E.
L'Etoile, dans son numéro de Samedi dernier, fait
une comparaison entre la politique cléricale suivie
dans notre Flandre, gouvernée par M. Heyvaert, et
celle qui suit aujourd'hui le clergé de la province du
Brabanl, administrée par notre ancien gouverneur.
L'Etoile se trompe, croyons-nous, en y voyant les
signes du temps ou les conséquences de l'avertisse
ment donné au Sénat par notre ministre de la justice.
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