H
Nouvelles diverses.
Chronique Judiciaire.
Actes officiels.
V
mt trop tard. Il paruîl qu'il n'était plus bien reçu
itnm.in maison; il avait eu des démêlés avec les
.nteau y compris Louise, au sujet du futur
enterrement do la miraculée.
Louise Liteau avait témoigné'le désir d'êtreenter-
côté de sa mère et la mèmeheure qu'elle, c'est
ire, buit heures du matin. Inde irœparce que
ré prélerîdait la faire enterrer dans un caveau
t depuis longtemps et payé par une Française très
aurait voulu un enterrement avec grande
pompe.
Comme elle ne prétendait pas suivre les ordres du
curé, ce dernier menaça les naïves filles de vendre
leur maison. Incontinent elles se sont adressées au
bourgmestre, un bon libéral, qui les a rassurées,
Leur disant que le curé n'avait nullement le droit de
vendre leur immeuble. Ce curé voulait terroriser les
sœurs Lateau, sous prétexte qu'un certain Dequanter
avait, dans le temps, fait agrandir et embellir leur
demeure.
Depuis cette intervention du bourgmestre, le cu
ré n'allail plus chez elles qu'à de rares intervalles.
Voilà comment le bon Dieu est arrivé trop tard et
pourquoi aussi, peut-être, la miraculée n'a pas tré
passé un vendredi.
La demande de Louise Lateau d'être enterrée a
côté de sa mère a fait l'objets d'une délibération du
conseil communal, parce qu'elle devait avoir pour ef
fet d'intervertir l'ordre des inhumations. Il a été sa
tisfait cette demande.
Le jour de l'enterrement le bourgmestre a consta
té la présence du corps de Louise dans la bière, pour
éviter toute supercherie, et fit sceller celle-ci.
dat treffelijk is, H. 0-20
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
"S4T
AVIS.
Le Gouverneur de la Flandre Occidentale a l'honneur
de porter la connaissance des intéressés que le Gou
vernement se propose si un nombre suffisant de
candidats répondent son appel, d'organiser titre
d'essai et d'une manière transitoire, dans un centre
flamand, Gandpar exemple, un enseignement normal
pour la formation de professeurs chargés d'enseigner
en flamand l'histoire et la géographie dans les Athénées
Royaux.
En vue d'assurer et de hâter le recrutement des
futurs professeurs, on admettrait la première année
d'études les élèves de rhétorique latine des Athénées
Royaux, porteurs du diplôme de sortie institué par le
règlement d'ordre intérieur du 10 Décembre 1881, la
seule condition de subir avec succès un examen sur les
matières suivantes:
1* Une dissertation flamande
2® Une question d'histoire traiter en flamand
3® La traduction en flamand livre ouvert d'un auteur
latin.
On les admettrait d'emblée la seconde année
d'études, en même temps que les candidats en philoso-
•phie et lettres mais cette fois la condition pour ceux-
ci comme pour ceux-là de subir un examen d'entrée
portant sur les matières ci-après
A. Pour les élèves de rhétorique latine.
1® Une dissertation flamande
2® Une question d'histoire traiter en flamand
3° La traduction en flamand livre ouvert d'urt'
auteur latin
4® Une composition française
5° Une version latine
3 Une version grecque -,
7® Une question d'histoire ancienne i
8° Une question d'histoire du moyen-âge
9® Une question d'histoire moderne
10® Une question d'histoire de Belgique
11* Une question de géographie ancienne et moderne(
four les candidats en philosophie et lettres.
leux premières numéros seule
5iderà.<
bien faire connaître
Ministre de l'insl
bre courant.
tenter l'épreuve voudront
Union directement, M. le
e avant le 20 Septem-
BROUWER.
DENIER DES ECOLES LMfll.S.
Listes précédentes,
Un tome VII des Ypriana de Mr A.'Vanden-
peereboom, don de l'auteur, 15-00
Omdat de D.R..... verstoten is van al
Total fr. 40.273-85
Dépenses jusqu'à ce jour, fr. 37,539-59
Reste en caisse, fr. 2,734-26
g admis jouiraient d'une
A l'exposition de tableaux modernes, actuellement
ouverte, la Société de la Concorde d'Ypres, deux
tableaux viennent d'être vendus très avantageusement.
Les titres des tableaux vendus sont L'Aveugle et Le
Cuisinier par Th. Ceriez.
ASSOCIATION LIBÉRALE
de l'arrondissement d'Ypres.
Le Comité de l^kssociation Libérale a l'honneur d'in
former ses amis politiques qui désireraient passer l'exa
men prescrit par la loi du 24 Août 1883, pour devenir
électeur, qu'ils pourront s'y préparer en suivant les
cours spéciaux qui seront organisés par les soins de
l'Association, partir du Lundi, 17 de ce mois.
Ces cours seront donnés dans une dés salles de l'Ecole
communale, de 8 9 heures du soir.
Ceux qui voudront les suivre, sont priés de se faire
inscrire chez M. Ducorney, instituteur, rue des Pauvres
Filles, ou chez M. Rondelle, instituteur, rue du Lom
bard.
Nous ne croyons pas inutile de faire remarquer que
cet examen sera élémentaire et se fera exclusivement
par écrit.
Pour le Comité:
Le Secrétaire. Le Président,
Th. Cornette. HENRI CARTON.
du 7 au 14 Septembre 1883.
Naissances: Sexe masculin, 4; id. féminin, 6. Total 10.
Mariages
Baekelandt, Pierre, tailleur de pierres, et Grimmonprez,
Félicie, sans profession. Deleye, Henri, employé au che
min de fer, et Moynié, Marie, servante. Dieryck, Auguste,
cabaretier, et Deleu, Mélanie, négociante.
Décès
Ghemar, César, charcutier, 68 ans, époux de Pauline
Deseck, rue longue de Thourout. Demazière, Léopold,
peintre, 47 ans, époux de Reine Vercruysse, rue de Dix-
rnude. Ingelaere, Charles, journalier, 54 ans, époux
d'Amélie Dezitter, St-Jacques extra-muros. Lefevre,
Sophie, sans profession, 86 ans, célibataire, nie de Lille.
Talon, Louis, jounalier, 72 ans, époux d'Amélie Braem,
rue de Menin. Smagghe, Reine, sans profession, 71 ans,
veuve de Charles Vermeulen, Grand'Tlace. Dewancker,
Marie, dentellière, 40 ans, célibataire, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans
Sexe masculin, 2; id. féminin, 3; Total, 5.
A VI S. J'ai l'honneur de porter la connaissance
du public qu'à la demande d'une grande partie de ma
clientèle je me tiens tous les première Mardis du mois,
l'Hôtel de la Tête d'Or, Ypres, sa disposition pour
prendre mesure de.chemises et recevoir les ordres qu'on
voudra bien me remettre. Je me charge également de la fa
çon pour les personnes qui auraient des toiles et madapo-
lams me confier. Garantissant la bonj^^upe ét les bons
s, un prix défiant toute concurrence.
DESM|T-CmOOPT,
jChémisier.
lent au.pQMi- Jt^ous apprenons une
Rations appartenant
;o. Le sous-lieutenant
iux du fleuve, ainsi
Le so
Il était le
camp prov
il apparti
il est
indéfln
jnt Janssens n'avait pas vingt-cinq ans.,-'
lajor Janssens, qui fut longtemps aide de
.Anvers. Ancien élèvede l'école militaire,
de l'infanterie. (Indépendance).
les toniques et tous les reconstituants dont
ie, le I£««r B.-a vais peut être employé
lis pour les personnesanémiques très faibles
pu très épiséês, la moyenne de toutes les guérisons obtenues
a démontré que son .usage habituel ou intermittent et pro
longé était nécessaire pour obtenir un résultat concluant.
f Certains impatients n'ont pas môme attendu l'enterre
ment de Conscience pour demander la place que le défunt
occupait. Nous les prévenons charitablement que toutes les
démarches des quémandeurs sont inutiles la place pure
ment honorifique dont Conscience était le titulaire sera
supprimée. v; (Etoile).
L'Mvho de la Boiirsr, 102, Marché-aux-Herbes
Bruxelles, paraît trois fois par semaine. C'est le journal fi
nancier le mieux informé et le meilleur marché, 5« n's
5 francs'jfèr an.
Nous recommandons vivement nos lecteurs les Pilu
les régénératrices et le Baume anti-rhumatismal du Dr
Ligvstro. Ce célèbre médecin obtient avec ces précieux mé
dicaments des cures vraiment miraculeuses.
(Voir aux annonces.)
Affaire Blin et Beghein (le crime du Palais-Royal,
Paris). Mercredi après-midi, Henri Blin,-sujet
français, et Alphonse Beghein, sujet belge, toujours
détenus préventivement la prison des Petits-Carmes,
Bruxelles, ont comparu devant la chambre des vaca
tions du tribunal de première instance (chambre du
conseil) pour l'accomplissement de la formalité men
suelle exigée par la loi du 20 Avril 1874, sur la déten
tion préventive.
L'inculpé Blin seul était assisté d'un conseil qui était
M® Schoenfeldt.
La chambre du conseil, faisant droit au réquisitoire
du ministère public, a confirmé pour un nouveau mois
le mandat d'arrêt l'égard des deux inculpés.
Les négociations internationales ouvertes sur la ques
tion de savoir si Blin serait extradé ou bien jugé avec
son coaccusé Beghein par la cour d'assises du Brabant
ne sont pas encore entièrement terminées cependant,
il paraît peu près certain que Henri Blin sera retenu
Bruxelles jusqu'après la comparution de son complice
devant le jury brabançon où lui-même comparaîtra
titre de témoin. II serait ensuite livré la justice de son
pays.
Mar~~
Décoration civique. La décoration civique
(croix de première classe) a été décernée aux dames
Yervoort et Honiblé, sœurs hospitalières l'hôpital
Sainte-Elisabeth d'Anvers depuis 1833, en récompense
des sesvices rendus la bienfaisance publique pendant
le cours d'une longue carrière.
BIBLIOTHÈQUE GILON-
Charles Gibbon, un des meilleurs écrivains anglais, a
autorisé M11'Juste, la fille de notre savant historien,
donner une traduction française de quelques-unes de ses
œuvres dans la Bibliothèque Gilon. Cette traduction a
paru il y a quelques semaines, en un volume 60 cen
times, sous le titre Contes écossais. 11 y a là trois
charmantes petites histoires que nous recommandons
sincèrement nos lecteurs.
C'est un roman bien triste celui qui paraît dans la
Bibliothèque Gilon sous le titre: Baas Colder, par
MM. Terlinck-Stijns, mais c'est aussi une histoire bien
empoignante. Seulement MM. Elseni et Gueury, les
traducteurs, auraient bien fait en coupant hardiment
dans des dialogues sur des fétus de paille qui ont, peut,
être, leur charme en flamand, mais qui n'en ont certes
absolument pas en français. Comment quatre hommes,
puisqu'ils se sont mis quatre pour former ce volume,
\ie se sont-ils pas aperçus de la puérilité de certains
passages
Malgré ce défaut, le volume sera lu avec intérêt, car
ie roman est, nous le répétons, très empoignant.