petits frères de Nivelles.
pour cette épreuve seraient coupables de ne pas se
présenter.
Voici maintenant la marche h suivre pour na
tion,qui se t'ait par les soins des administrations
nunales.
Il va sans dire que l'on doit être Belge ou natu-
21 ans et domicile, au rtiqins depuis
ans la commune où l'on veut se faire
étant, on demande son inscription
tion communale, soit verbalement, soit
recommandée,soit par exploit d'huissier en
as, en joignant cette demande son acte
de naissance, un certificat d'études scolaires ou,
subsidiairement, un extrait du registre matriculaire
de l'école que l'on a fréquentée, ou, défaut de l'un
ou de l'autre de ces documents, un acte de notoriété
ou enfin, défaut de tout cela, la déclaration
dont nous avons publié le modèle.
En réalité, ces formalités sont d'une simplifié si
élémentaire qu'on peut s'étonner, en présence des
graves intérêts qui sont enjeu, que l'on ne montre
pas plus d'empressement.
Queron ne remette pas au lendemain ce qui peut
être fait aujourd'hui. Que l'on ne leurre pas de la
pensée que l'on a tout le temps. Un vice dans l'acte
de naissance ou dans la pièce que l'on est tenu d'y
annexer (certificat ou déclaration) pourrait compro
mettre le sort de l'inscription si, en s'y prenant la
dernière minute, on se mettait ainsi hors d'état d ob
tenir dans le délai utile la rectification voulue.
Que nos amis rivalisent de zèle, qu'ils fassent
preuve d'initiative et se pressent mutuellement de,
remplir le devoir qui doit leur attribuer le plus pré
cieux des droits. Que les censitaires eux-mêmes
n'hésitent pas se porter comme capacités, leur
honneur autant que leur intérêt les y engage leur
honneur, parce qu'il faut que le parti puisse comp
ter ses individualités intelligentes; leur intérêt,
parce que le cens peut être contesté, tandis que la
capacité une fois établie, le droit qui en découle est
hors d'atteinte.
Les libéraux ne doivent pas avoir le dessous dans
les luttes qui vont s'ouvrir sur le terrain des capaci
tés, et ils ne le peuvent pas s'ils font appel toute
leur vaillance et tout leur dévouement.
Plusieurs journaux cléricaux, le Courrier de Bru
xelles et la Gazette de Liège entre autres, somment
le gouvernement de publier dès présent le pro
gramme des questions du prochain examen électoral.
En attendant la décision du gouvernement, voici
toujours la question d'arithmétique, dont nous de
vons la communication l'indiscrétion d'un huissier
w de l'instruction publique.
Une vieille demoiselle, riefjede 300 mille francs
en porlefeudie, a trois neveux entre lesqueis elle a
manifesté, de tout temps, le désir de partager
également sa fortune. La veille de sa mort, elle se
confesse un révérend Père Jésuite. Quelle sera
la somme que chacun de ses trois neveux recueil-
lera dans sa succession? (Gazette),
£-
L'application de l'article 25 de la loi électorale
soulèvera, selon toute apparence, certaines difficul-
tés que l'on n'a pas prévues. Ce\ article stipule que
le jury sera composé détruis membres désignés
par le ministre de l'intérieur, Ravoir: un membre,
pris en hors de l'enseigneipent |t qui sera prési-
dent de droit, un instituteur en clip* ou directeu
d'école "moyenne appartenant rénsekmemen
public et un instituteur en chef ou diri
moyenne iappartenant l'ensaj
11 nous revient que
écoles publiques, pas j
A-aiSjun de leur qualit
gnées pour présider
cient d'être 1
iluteurs en chef des
les personnes qui,
outraient être dési-
s jurys, ne se sou-
s directeurs d'écoles
le dossier judi-
ne connu
ire. La taculté avëc laquelle
[tés en France pour atte
frontière et changent
scrupule La loi ne. peut pas 1
honorables siègent dans le voisiç
certains instituteurs libres. D'i
autre il y a là des mesures prendre. Il sera peut-
être utile, dit la Flandre libérale, d'exiger que les
instituteurs privés appelés faire partie du jury
soient munis d'un certificat de moralité.
Le Conseil communal de Tournai, a reçu Samedi
la nouvelle officielle de la démission de M. Louis
Crombez comme Bourgriiestre de cette ville.
A propos du projet de loi sur les fabriques d'é
glise qu'on prête au gouvernement l'intention de
déposer prochainemeut, le Journal de Liège rapporte
cette anecdote qu'on assure être authentique et qui
montre jusqu'où va le clergé catholique.
L'article 15 de la loi sur le temporel des cultes
porte que si le budget ou le compte n'est pas remis
aux époques fixées par les art. 1 et 6, ou si la fabr
que refuse de fournir les pièces ou les explications
justificatives qui lui sont demandées ^ar la Députa-
'Jion permanente, le .gouverneur lui presse une in-
1 vitation par léltre recommandée et endonne avis
l'évêque djocésain.
^ô"uiSB i'Mnovpr'i 1-e g0
W Jen 1 wiiverneur, après
v^jne fabrique, se
lé par l'art. 15,
Te officielle son
Que fit le conseil de fabrique, stylé par son curé?
"iravevement la dépêche, et celle-ci re
vint tenr.
St-il pas tout fait joli
Encore des martyrs?
Ils avaient là, ces chers frères, une superbe
installation, qui naturellement ne leur avait
rien coûté la cléricale administration communale de
Nivelles i
des vastes
Comogne.
M. Louis Ileymans dit dans sa dernière chronique
de VOffice de publicité:
Il est impossible, propos de la mort de Con
science, de ne point formuler une réflexion l'hon
neur du parti libéral. Conscience était un
catholique sincère et fut jadis un clérical militant.
Son nom se rattache aux luttes politiques les plus
ardenteslivrées, il y quarante ans, dans notre
métropole commerciale, et partout ce sont des admi
nistrations libérales qui, après l'avoir glorifié de son
vivant, ont fait écho la presse libérale en rendant
un hommage public sa mémoire. Presque au
même moment M. Bara présidait dans sa ville natale
l'inauguration de la statue de Barthélémy du Mor
tier qui jadis la tribune nationale dénonçait en lui
un homme fatal la chose publique.Quoi de plus
naturel dira-t-on Dans la personne d'Henri Con-
science on exaltait l'écrivain,dans celle de du Mortier
le savant, le botaniste, l'enfant de Tournai. Je n'en
disconviens pas mais je voudrais savoir combien il
y avait de catholiques l'inauguration de la statue
de Joseph Lebeau, de celle de Verhaegen, de celle
de Defacqz, et combien on en comptera l'érection
du monument de Marnix qui M. Kervyn de Letten-
hove, après trpis siècles, n'a pas encore pardonné
d'avoir été jusqu'au bout l'irréconciliable adversaire
de Philippe II et de l'Inquisition espagnole.
C'est de pareils actes que l'on juge l'esprit de
tolérance du grand parti.
Réflexions bonnes reproduire et méditer au
moment où notre clan de fanatiques prend l'attitude
que l'on sait l'égard de M. Louis Crombez, un des
premiers souscripteurs pour le monumentDumortier.
Et ils vi
un fromage
qui est, corn
Mais l'i
que cet1
tis tout bonnement en possession
ions de la fondation Barré de
là-dedans comme des rats dans
ils faisaient leur métier ordinaire,
sait, d'instruire les petits enfants.
l'édilité
bâlimei
gager
supérieure s'étant émue de ce
iurpation de fondation avait d'illégal,
oise fut invitée mettre en valeur les
upés gratis par les petits-frères et en-
sdits aller intuitifier ailleurs.
Comme bien on peut penser, l'édilité nivelloise
fit la sourde oreille, et maître Pantalon De Burlet se
garda bien de renvoyer es petits-frères.
L'autorité supérieure fit alors porter la question
devant les tribunaux on plaida avec achar
nement.
Tant il advint que la justice décidait l'autre jour
que les chers frères devaient déguerpir et que la
ville de Nivelles devait tirer valeur des bâtiments
susdits.
Qu'onl-ils fait, les petits-frères?
Ils ont profité des vavances pour fermer leur
établissement et pour s'en aller impossible de les
expulser puisqu'ils n'y sont pas!
Où est le truc? Ah? voilà? Le truc, c'est de ren
trer subrepticement chez eux, la veille de la rentrée
des classes, et de se faire expulser par la force armée
avec leurs élèves! Ces chers frères veulent jouer
martyrs pour tout de bon.
On conçoit aisément tout le parti que pourra tirer
de cet esclandre la pieuse et véridique Gazette de
Nivelles.
Il est permis d'espérer, dit la Chronique, que cette
aimable tactique sera déjouée et que l'on agira, la loi
la main, de façon éviter les scènes effet qui se
préparent.
Puisque les petits-frères sont absents, eh bien
pas n'est besoin de les mettre dehors qu'ils y restent
et que l'on mette leurs bagages en fourrière.
Il serait trop naïf de permettre ces frocards
si roublards de rééditer Nivelles les mani
festations grotesques qui ont marqué, Paris, l'ex
pulsion des ordres religieux non reconnus.
Sans doute, maître Pantalon n'est pas un mala
droit, mais M. Heyvaert n'est pas un naïf, et tout
porte croire que le gouverneur du Brabant saura
déjouer les petits calculs de sacristie qui se miton
nent dans la patrie de Jean de Nivelles..
Cours préparatoire annexé la section normale
d'institutrices, ci Bruges. Examens d'admission.
1
1 "f
AVIS. Aux termes de l'arrêté ministériel du
30 Décembre 1881, un cours préparatoire aux études
normales est annexé l'école d'application de la section
^normale de Bruges.
ours comprend deux années d'études. Seront
admises 1^^<£études postulantes qui
auront atteint l'âge de 14 ahs am 31 Décembre 1883 et
la 2" année, les postulantes qui auront atteint l'âge de
15 ans, la même date.