30 Septembre .1883. DE L'ARRONDISSEMENT. Urrivéfl du Roi d'Espagne. 912; Dimanche, 1 Les annonces de la Belgiq Pour la France: l'Agence •ranger sont reçues par XAgence H axas-(Publicité); 89, Marché-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses correspondants: <Jr 8, Place de la Bourse, Paris. Pour l'Allemagne, l'Austro-Hongrie et la Suisse: chez Rudolf Mosse (Annoncen-Expedilion) Cologne, Berlin, Francfo »ourg, Munich, Hambourg, Leipzig, Sluttgard, Vienne et Zurich. Pour la Grande-Bretagne et l'Irlande: chez Géo Street et C", 30, Cornhill, E C et o, Série Street W C, Londres. Pour la Hollande: chez Nygh et Van Ditmar, Rotlerd&n. Pour l'Amérique: chez Pethinghill et G" 38, Park Row-New-York. 1 ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et Idem. Pour le restant du pays udiciaired'Ypres, fr. G-00. 7-00. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Rédames: la ligne, fr. 0-25. Heures de départ uTYpres Poperinghe, 6-20 9-09 10-00 12-07 3-00 4-00 6-25 9-05 9-58. Poperinghe-Hazebrouck, 6-20 12-07 6-25. Houthem, 5-30 11-16 5-25. Comines, 5-30 8-05 9-58 10-10 11-16 2-41 2-53 5-25 - 8-58. Comines-Armentières,5-30—8-05 11-162-53 8-58. Roulers, 7-45 10-45 - 12-20 4-10 6-30. Langemarck-Ostende,7-23 12-22— 3-58—4-45 - 6-22. Cotirtrai, 5-30 9-58 11-16 2-41 5-25. Gourtrai-Bruxelles, 5-30 9-58—11-16 2-41 5-25. Courtrai-Gand, 5-30 11-16 2-41 5-25. Le Comité de l'Association libérale de l'ar rondissement d'Ypres prévient les électeurs censitaires qui recevraient notification d'une demande de radiation des listes électorales qu'ils peuvent s'adresser immédiatement au susdit Comité, qui se chargera de la défense de leurs droits, sans qu'il puisse en résulter pour eux aucuns frais. Le même Comité prie les électeurs capaci- tarres de la première catégorie (voir art. lr de la loi du 24 Août 1883) de se faire inscrire au secrétariat de leur commune du lr au 15 Oc tobre. O.n éerij de Tongres, le 23 Septembre, la Gazette Pour préparer les candidats l'examen élec toral, notre administration avait organisé des cours ou répétitions dont se ebagaient, trois de nos instituteur. M. le conseiller, représentant catholique, Schaetzen, avait lui-mêne fait une interpellation au conseil cqt effet, Mercredi dernier, 8 heures du soir, les in stituteurs étaient leur poste; arrivent comme élèves M. le député Schaetzen, derrière. luV la plupart des chefs du Cercle catholique, plus quelques comparses de moindre importance, œn tout une cinquantaine de cléricaux, dont peine cinq ou six ayant réellement besoin de se faire inscrire. Il y avait aussi une quinzaine de jeunes gens libéraux qui avaienfcla serieuse intention de profiter des répétitions. Le directeur de l'école, sans se laisser inti mider par des élèves d'un nouveau genre, les invite prendre place. M. Schaetzen s'assied le premier sur un des bancs; ses compagnons l'imitent., la figure épanouie, souriant béate ment de la bonne farce qu'ils allaient faire ces braves libéraux. Le directeur leur adresse un speech où il expose le but des répétitions que l'on se propose d'inaugurer le lendemain. Aussitôt tous ces beaux messieurs de battre des pieds et des mains, en faisant un tapage extraordinaire. Un des instituteurs leur con seille plaisement de ne pas trop se trémous ser, le local n'étant pas des plus solides. Le silence rétabli, le directeur engage ceux des auditeurs qui désirent suivre le cours s'inscrire sur une. liste ad hoc qu'il leur passe. M.Schaetzen seul ne signe pas: tous les autres, avocats, banquiers, etc., apposent leur signa ture. Là-dessus, le directeur les prie de se retirer, et annonce, toujours avec le même flegme, l'ouverture des cours pour le lende main soir. L'assistance catholique sort bruyamment, se promettant de revenir plus fournie le len demain, avec le dessein bien marqué de nar guer les libéraux et de les empêcher de prépa rer leurs électeurs. Le même soir, 9 heures, un de ces aimables farceurs donnait un cours au Cerelecatholiquede laConcordia èlessayait de seriner les matières de l'examen quelques ouvriers et bourgeois bien pensants. I.e collège écbevinal, informé le lendemain de ce qui s'est passé l'école, fait donner l'or dre aux instituteurs de suspendre les leçons en attendant de nouvelles mesures.Cependant les cléricaux, encouragés par leur beau succès de la veille, arrivent au nombre d'au moins cent cinquante^ huit heures du soir, devant l'école qoo'uif' Continuer leur brillante équipée. Ilg trouver! porte de bois et se mettent cà- directeur arrive et Répond M.| Sch^^Wr,'qui portait la parole pùnr j^nte la banJ^WesaM^.œi sus ou'f hurlant inscrits,! Bref, on leur ferme la porte au nez ils veu lent pénétrer dans le local et reprendre la liste qui restera comme témoignage de leurs proues ses. Ils n'y réussissent pas, et, de guerre lasse, ils se dirigent en chantant et en vociférant, toujours M. Schaetzen en tête, vers la demeure de notre honorable bourgmestre,qu'ils ne ren contrent pas chez lui. Nouveaux chants, nou- veaux cris, jusqu'à ce qu'enfin ils se disper sent, furieux et désappointés, pour rentrer la Concordia. Les libéraux, toutefois, n'ont pas perdu de temps; ils ont, dès le Vendredi, commencé des cours dans trois de leurs locaux, où ils ont réuni de suite bon nombre de jeunes gens, animés des meilleures dispositions et, d'autant plus ardents s'instruire et se préparer l'examen qu'ils sont plus indignés de l'inepfe manœuvre des obstructionnistes cléricaux. A 5 li. 30, la foule est énorme des mesures sont prises pour qu'elle n'envahisse pas l'intérieur de la gare du Nord par les salles du départ et de l'arrivée. Tout le personnel de la slalion, sous les ordres de M. Godenir, chef de gare, est occupé cette besogne. A 1 intérieur de la gare c n a jeté un tapis sur le vaste trottoir qui se trouve entre les deux voies du centre. Il déroule ses lignes grises et rouges jusqu'au- point, où la berline royale doit stopper. A gauche, sur la troisième voie, est rangé en bataille le 3",<? bataillon des grenadiers, musique tête, avec drapeau. 11 est sous les ordres de M. le lieutenant colonel, accompagné dn capitaine adju dant major du régiment, M. Ronen. J Trois foyers électriques éclairent le centre de la gare. Etaient présents pour recevoir S. M. Alphonse XJ1: M. Férère Orban, ministre des affaires étran gères M. Bara, ministre de la justice M. Rolin-Jae- quemyns, ministre de l'intérieur M. Olin, ministre das travaux publics "M. le général Gralry, ministre de la guerre jM. le baron d'Anethan, commandant la place de BruxéUeA;,: M. Heyvaert, gouverneur du" Bruant M. G&utiér, administrateurs de la sûreté je; M. Bèls, bourgmestre de Bruxelles pneslre de Saint-.foss»' len-Noode; commandant la province. AWT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES ACQE'IRIT EL'NDO CHEMIN DE FER. 1' Août. Y près, le 29 Septembre 1883. fc»

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Le Progrès (1841-1914) | 1883 | | pagina 1