30 Septembre .1883.
DE L'ARRONDISSEMENT.
Urrivéfl du Roi d'Espagne.
912; Dimanche,
1
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Pour la France: l'Agence
•ranger sont reçues par XAgence H axas-(Publicité); 89, Marché-aux-Herbes, Bruxelles et chez ses correspondants: <Jr
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ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et
Idem. Pour le restant du pays
udiciaired'Ypres, fr. G-00.
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Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue de Dixmude, 39.
INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Rédames: la ligne, fr. 0-25.
Heures de départ uTYpres
Poperinghe, 6-20 9-09 10-00 12-07 3-00
4-00 6-25 9-05 9-58.
Poperinghe-Hazebrouck, 6-20 12-07 6-25.
Houthem, 5-30 11-16 5-25.
Comines, 5-30 8-05 9-58 10-10 11-16 2-41
2-53 5-25 - 8-58.
Comines-Armentières,5-30—8-05 11-162-53 8-58.
Roulers, 7-45 10-45 - 12-20 4-10 6-30.
Langemarck-Ostende,7-23 12-22— 3-58—4-45 - 6-22.
Cotirtrai, 5-30 9-58 11-16 2-41 5-25.
Gourtrai-Bruxelles, 5-30 9-58—11-16 2-41 5-25.
Courtrai-Gand, 5-30 11-16 2-41 5-25.
Le Comité de l'Association libérale de l'ar
rondissement d'Ypres prévient les électeurs
censitaires qui recevraient notification d'une
demande de radiation des listes électorales
qu'ils peuvent s'adresser immédiatement au
susdit Comité, qui se chargera de la défense
de leurs droits, sans qu'il puisse en résulter
pour eux aucuns frais.
Le même Comité prie les électeurs capaci-
tarres de la première catégorie (voir art. lr de
la loi du 24 Août 1883) de se faire inscrire au
secrétariat de leur commune du lr au 15 Oc
tobre.
O.n éerij de Tongres, le 23 Septembre, la
Gazette
Pour préparer les candidats l'examen élec
toral, notre administration avait organisé des
cours ou répétitions dont se ebagaient, trois de
nos instituteur. M. le conseiller, représentant
catholique, Schaetzen, avait lui-mêne fait une
interpellation au conseil cqt effet,
Mercredi dernier, 8 heures du soir, les in
stituteurs étaient leur poste; arrivent comme
élèves M. le député Schaetzen, derrière. luV
la plupart des chefs du Cercle catholique, plus
quelques comparses de moindre importance,
œn tout une cinquantaine de cléricaux, dont
peine cinq ou six ayant réellement besoin de
se faire inscrire. Il y avait aussi une quinzaine
de jeunes gens libéraux qui avaienfcla serieuse
intention de profiter des répétitions.
Le directeur de l'école, sans se laisser inti
mider par des élèves d'un nouveau genre, les
invite prendre place. M. Schaetzen s'assied
le premier sur un des bancs; ses compagnons
l'imitent., la figure épanouie, souriant béate
ment de la bonne farce qu'ils allaient faire
ces braves libéraux. Le directeur leur adresse
un speech où il expose le but des répétitions
que l'on se propose d'inaugurer le lendemain.
Aussitôt tous ces beaux messieurs de battre
des pieds et des mains, en faisant un tapage
extraordinaire. Un des instituteurs leur con
seille plaisement de ne pas trop se trémous
ser, le local n'étant pas des plus solides.
Le silence rétabli, le directeur engage ceux
des auditeurs qui désirent suivre le cours
s'inscrire sur une. liste ad hoc qu'il leur passe.
M.Schaetzen seul ne signe pas: tous les autres,
avocats, banquiers, etc., apposent leur signa
ture. Là-dessus, le directeur les prie de se
retirer, et annonce, toujours avec le même
flegme, l'ouverture des cours pour le lende
main soir.
L'assistance catholique sort bruyamment,
se promettant de revenir plus fournie le len
demain, avec le dessein bien marqué de nar
guer les libéraux et de les empêcher de prépa
rer leurs électeurs. Le même soir, 9 heures,
un de ces aimables farceurs donnait un cours
au Cerelecatholiquede laConcordia èlessayait
de seriner les matières de l'examen quelques
ouvriers et bourgeois bien pensants.
I.e collège écbevinal, informé le lendemain
de ce qui s'est passé l'école, fait donner l'or
dre aux instituteurs de suspendre les leçons
en attendant de nouvelles mesures.Cependant
les cléricaux, encouragés par leur beau succès
de la veille, arrivent au nombre d'au moins
cent cinquante^ huit heures du soir, devant
l'école qoo'uif' Continuer leur brillante équipée.
Ilg trouver! porte de bois et se mettent cà-
directeur arrive et Répond M.|
Sch^^Wr,'qui portait la parole pùnr j^nte la
banJ^WesaM^.œi sus
ou'f
hurlant
inscrits,!
Bref, on leur ferme la porte au nez ils veu
lent pénétrer dans le local et reprendre la liste
qui restera comme témoignage de leurs proues
ses. Ils n'y réussissent pas, et, de guerre lasse,
ils se dirigent en chantant et en vociférant,
toujours M. Schaetzen en tête, vers la demeure
de notre honorable bourgmestre,qu'ils ne ren
contrent pas chez lui. Nouveaux chants, nou-
veaux cris, jusqu'à ce qu'enfin ils se disper
sent, furieux et désappointés, pour rentrer
la Concordia.
Les libéraux, toutefois, n'ont pas perdu de
temps; ils ont, dès le Vendredi, commencé des
cours dans trois de leurs locaux, où ils ont
réuni de suite bon nombre de jeunes gens,
animés des meilleures dispositions et, d'autant
plus ardents s'instruire et se préparer
l'examen qu'ils sont plus indignés de l'inepfe
manœuvre des obstructionnistes cléricaux.
A 5 li. 30, la foule est énorme des mesures sont
prises pour qu'elle n'envahisse pas l'intérieur de la
gare du Nord par les salles du départ et de l'arrivée.
Tout le personnel de la slalion, sous les ordres de
M. Godenir, chef de gare, est occupé cette besogne.
A 1 intérieur de la gare c n a jeté un tapis sur le
vaste trottoir qui se trouve entre les deux voies du
centre. Il déroule ses lignes grises et rouges jusqu'au-
point, où la berline royale doit stopper.
A gauche, sur la troisième voie, est rangé en
bataille le 3",<? bataillon des grenadiers, musique
tête, avec drapeau. 11 est sous les ordres de M. le
lieutenant colonel, accompagné dn capitaine adju
dant major du régiment, M. Ronen.
J Trois foyers électriques éclairent le centre de
la gare.
Etaient présents pour recevoir S. M. Alphonse
XJ1: M. Férère Orban, ministre des affaires étran
gères M. Bara, ministre de la justice M. Rolin-Jae-
quemyns, ministre de l'intérieur M. Olin, ministre
das travaux publics "M. le général Gralry, ministre
de la guerre jM. le baron d'Anethan, commandant
la place de BruxéUeA;,: M. Heyvaert, gouverneur du"
Bruant M. G&utiér, administrateurs de la sûreté
je; M. Bèls, bourgmestre de Bruxelles
pneslre de Saint-.foss»' len-Noode;
commandant la province.
AWT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
VIRES ACQE'IRIT EL'NDO
CHEMIN DE FER. 1' Août.
Y près, le 29 Septembre 1883.
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