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Nouvelles locales.
MANIFESTATION
faux, inspecteur général des chemins de
de l'Etat.
fnt également rendus la gare: S. Ex. don
Merry del Val, envoyé jextraordinaire et mi-
plénipotenliaire; M. de Silva, premier secré-
k marquis de Novallas,secrétaire; le marquis
tlaché militaire.
clairons sonnaient aux champs, les
inaient la Brabançonne le roi Léopold
is :a petite salle des Pas-Perdus du
tait l'uniforme de général en chef de
Ige avec le grand cordon de l'ordre espa
gnol de Charles III, et était accompagné du général
Nicaise, aide de camp, du colonel Lunden, chef du
département du grand ecuyer et du lieutenant Snoy,
officier d'ordonnance de Sa Majesté.
En attendant l'arrivée du train qui amenait dans
nos murs Alphonse XII, le Roi s'est entretenu lon
guement avec MM. les ministres et les membres'Be
la légation espagnole.
Les fonctionnaires des travaux publics s'étaient
empressés de lui signaler un retard de dix-sept
minutes que le train royal marquait son arrivée
Herbestal.
A 5 heures 50 le roi Léopold a quitté la salle
d'attente pour se diriger vers la terrasse du centre.
S. M. donnait la droite Mn,e Merry del Val de la
légation espagnole.
Deux minutes après le train entrait en gare et la
musique des "grenadiers entonnait l'air national
espagnol.
A peine le traiii arrêté, le roi d'Espagne est des
cendu de la berline royale.
Le roi Alphonse XII portait l'uniforme du géné
ral en chef de l'armée espagnole avec le casque sur
monté d'un splendide panache blanc.
La suite du roi d'Espagne se composait de S. Ex.
le marquis de la Vega de Armijo, ministre d'Etat
S. Ex. le marquis d'Alcanices, duc de Sesto, grand
maréchal de la cour; S. Ex. le marquis de Pena
Plata, lieutenant-général, premier aide-de-camp,
chef de la maison militaire M. le général de brigade
Goicoechea, aide de-camp M. le colonel comte de
Mirasol, officier d'ordonnance; M. le comte de
Morphy, secrétaire particulier de S. M. M. Uriarle,
secrétaire privé de S. E. le ministre d'Etat,
Les deux rois se sont embrassés.
Aussitôt après le roi Léopold a présenté au roi
Alphonse M. Frère-Orban, ministre des affaires
étrangères, les autres ministres et les personnes de
sa suite.
De son côté, le roi Alphonse a présenté notre
Souverain les hauts fonctionnaires qui l'accompa-
^saient.
Les présentations terminées, le bataillon chargé
du service d'honneur a été passé en revue, puis les
><leux monar ues quittait la terrasse de la gare ont
traversé la salle des pas perdqs et se sont rendus
la voiture de g la qui les attendait la porte cen
trale de la gare du Nord. S
moment la place des Nations présentait unv
coup-d'œil véritablement
place, le général Jacqmart
imposant état-major. - i
Au fond, dans la direction de la rue Neuve et du
boulevard du Nord, le 2e laneiers, gauche les
télégraphistes, droite encore lesdanciers.
Quatre foyers électriques, système Jaspard, pro
jetaient leurs rayons sur les troupes et attachaient
des étincelles l'extrémité des baïonnettes, l'acier
des sabres et la pointe des lances.
des Nations présentait u%
grandiose. Aiy^tr^dl.fejL
nart se tq&ait la fetemim
A r-
Leurs Majes
royal, attelé
tés, montées
Daumont,
d'autres voitures
•n d'Espagne et les
la cérémo-
le long du boule-
valM|^Hp^<m*fae toutes les fenêtres, tous
lès baiCOT^'egorgeaient de curieux
A 6 heures et un quart, le
petit trot, débouche surla pi
voitures s'engouffrent sous la j
Le cortège monte lentement
lier conduisant au premier étage;
dames d'honneur, la Reine attend Alphonse XII. Les
valets de chambre précédent, puis viennent les offi
ciers de service, les aides de camp et enfin le Roi et
son hôte royal. La présentation la Reine faite,
S. M. Léopold II fait entrer le Roi dans le salon
blanc et or de l'appartement des souverains salon
réservé Alphonse XII où les deux souverains
causent intimement en attendant l'heure du dîner,
dant que la suite se répand dans lès salons de
in.
Pendant toute la soirée, l'animation a été très
grande en ville.
Un grand dîner de 80 couverts a eu lieu avant-
hier soir, 7 heures 1/2, au palais, en l'honneur de
S. M. Alphonse XII.
Samedi, jour de départ du roi Alphonse, les trou
pes ont été échelonnées du palais la gare du Midi.
La salve de 51 coups de canon a été tirée de l'avenue
du Roi
Les troupes venues de province ont rejoint samedi
leurs garnisons.
Le matin, huit heures et demie, le roi Alphonse
a reçu en audience particulière S. E. don Rafaël
Merry del Val, envoyé extraordinaire et ministre
plénipotentiare d'Espagne, et les membres de l'am
bassade.
en l'honneur de M. le Ministre
ALPHONSE VANDENPEEREBOOxH
auteur des Ypriana.
La Commission organisatrice a l'honneur
d'inviter toutes les sociétés de la ville, sans
aucune exception, se rendre le Dimanche
30 courant, 11 1/2 heures du matin, avec
leurs cartels, insignes et bannières, en la
Salle ouest des Halles, pour assister la céré
monie de la remise de la médaille d'or.
La Commission espère que pas une société
ne voudra manquer l'appel.
Par la même occasion, elle invite tous les
habitants pavoiser le jour et illuminer le
soir.
A* BEAUCOURT. H. BOSSAERT.
Ypres, le 22 Septembre 1883.
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f
La. d^ftilMte du'houblpn durant plus long-
'C temps que d'habitude, l'ouverture du concours
de Y Union ~udtlonnièr.e. fixée au Octobre est
remise au 1$^ K**e prochain. C
J Le délai *'on deslparticipants
est reculé'
de Rome Anvers.
- sa 8r«>o n.—
Le Secrétaire, Le Président,
YHàtel de la Téte d'Or, Ypres,' sa disposition pour
prendre mesùre de chemises et recevoir les ordres qu'on
voudra bien me t^hettre. Je me charge également de la fa
nes qui auraient des toiles et madapo-
Garantissant la bonne coupe et les bons
x défiant toute concurrence.
DESMET-CANNOODT,
Chemisier.
La ville de Bruges dont le calme est passé en prover-
s'est réveillée Lundi pour faire une réception triompha-
trois de ses enfants, lauréats au dernier grand concours
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Verbrugge, premier prix, Van
an Strydonck, qui a obtenu une
brillant cortège de sociétés avec musi-
'nsignes, conduit par les délégués de
unale et la direction de l'Académie,
;are les trois jeunes Brugeois. Ceux-ci
r|l'échevin Fonteyne, au nom de
nôm de l'Académie, les barons van
r, présidents du comité d'organisation,
t pris place dans une voiture quatre che-
;e, considérablement grossi depuis l'arrivée
la gare, malgré la pluie diluvienne, les a suivis. Ceux qui
ne faisaient pas partie de ce défilé, y assistaient de leurs
fenêtres et acclamaient les lauréats au passage. En fête figu
rait la musique des chasseurs cheval et un peloton de
gendarmerie fermait la marche. On remarquait quelques
équipages parmi la foule innombrable des piétons. On ad
mirait surtout un char allégorique, gracieusement composé,
où une jeune fille, vêtue de blanc, représentait la cité de
Breydel et de Van Eyck, couronnant l'art.
Le carillon et le bourdon associaient leurs voix séculaires
et historiques aux acclamations du peuple et aux accords
éclatants des fanfares.
Les trois artistes ont été reçus l'hôtel de ville par le col
lège en costume officiel et par tous les membres du conseil.
Le personnel de l'Académie et beaucoup d'autres représen
tants de l'art ou du monde officiel, assistaient cette solen
nité dans la grande salle des mariages.
M. Visart, bourgmestre, a prononcé le discours de bien
venue et a remis M. Verbrugge une médaille d'or de grand
module, M. Van Acker une médaille d'or petit module et
a adressé ses plus chaleureux compliments M. Van
Streydonck.
Les lauréats ont remercié avec modestie et effusion. Ils
sont remontés ensuite en voiture pour se rendre aux Halles
dont la vaste salle était littéralement bondée.
Là, M. Pecsteen a remis une médaille d'or chacun
des trois artistes-peintres et les a chaleureusement compli
mentés.
M. Vander Meersch, membre du conseil académique, a
prononcé un long mais intéressant discours, dans lequel il a
évoqué grands traits le passé artistique de Bruges et aussi
combattu la centralisation artistique.
Après la cérémonie aux Halles, les lauréats sont ventrés
chez leurs parents, où les visites et les congratulations ont
plu aussi abondantes que les eaux du ciel.
Les illuminations ont été remises, causé de l'ondée, au
lendemain.
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